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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Vendredi 18/02/2023 |
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-Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, ce samedi à Addis-Abeba, l'attachement de l'Algérie au droit légitime de l'Afrique à accéder à la qualité de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, soulignant son engagement à œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix du continent et ses revendications légitimes.
Dans une allocution lors des travaux de la réunion ministérielle du Comité des dix de l'Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies tenue à l'occasion du 36e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, lue en son nom par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le Président de la République a salué "l'esprit de coopération continue et la coordination fructueuse établie entre les représentants des pays africains frères dans les fora internationaux et régionaux pour faire entendre la voix de la position africaine unifiée".
Cette démarche, précise le Président de la République, a pour objectif d'insister sur la nécessité de permettre au continent d'obtenir deux sièges permanents au sein de l'instance onusienne et d'accroitre son quota de représentativité au niveau des sièges non permanents, de trois à cinq sièges, conformément à la teneur du "Consensus d'Ezulwini" et de "la Déclaration de Syrte".
Pour l'Algérie, la question de la réforme du Conseil de sécurité est impérative pour parvenir à un ordre mondial plus représentatif, plus juste et plus équilibré, notamment en cette conjoncture délicate marquée par une succession de crises et leurs retombées porteuses de prémices de nouveaux changements dans les rapports de forces sur la scène internationale" (..............)
En conclusion, le président Tebboune a rappelé que l'Algérie représentera à partir de l'année prochaine le continent au sein du Conseil de sécurité, soulignant qu'"elle œuvrera à faire entendre sa voix et ses exigences en coordination avec les frères africains conformément au +processus d'Oran+ et à l'occasion de la tenue de la 12e réunion ministérielle du comité des dix de l'UA concerné par la réforme du Conseil de sécurité onusien, prévue en Algérie en janvier 2024"......................................................
-Le Parlement européen a adopté une résolution interdisant aux représentants marocains d’entrer dans son siège jusqu’à la fin des enquêtes des autorités belges sur l’affaire des pots-de-vin versés par le régime marocain à des membres de l'institution européenne, un scandale connu dans les médias sous le nom de "Marocgate".
La résolution a été votée par une majorité de 401 députés européens. Le texte souligne la "détermination du Parlement européen à enquêter pleinement sur les affaires de corruption" visant à influencer l’institution législative européenne.
Dans la résolution, les eurodéputés ont exprimé leur "profonde inquiétude face aux actes de corruption" des autorités marocaines.
Pour rappel, le 19 janvier dernier, le Parlement européen a adopté, pour la première fois en vingt-cinq ans, une résolution appelant le Maroc à respecter la liberté des médias et à libérer tous les prisonniers politiques et les journalistes emprisonnés.
Une semaine après l’approbation de ce texte, dans une lettre adressée à la présidente de l'institution européenne, la Maltaise Roberta Metsola, une trentaine d’eurodéputés ont réclamé des sanctions à l’encontre du Maroc.
Ils avaient justifié leur requête par "les ingérences" du Maroc "dans le processus démocratique au Parlement européen, moyennant la corruption".
Le scandale du "Marocgate" a éclaté après l’arrestation de l’ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri en Belgique, dans le cadre d’une enquête qui a secoué l'institution.
Il est accusé d’implication politique avec d’autres représentants européens en faveur de puissances étrangères, dirigées par le Maroc, en échange de sommes d’argent.
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