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Economie

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  • 24-12-2020
    -Le taux d'inflation moyen annuel en Algérie est de +2,3 % à fin novembre dernier, a-t-on appris jeudi auprès de l'Office national des statistiques (ONS). L'évolution des prix à la consommation en rythme annuel à fin novembre 2020, est le taux d'inflation moyen annuel calculé en tenant compte de 12 mois, allant du mois de décembre 2019 à novembre 2020 par rapport à la période allant de décembre 2018 à novembre 2019. La variation mensuelle des prix à la consommation, qui est l'évolution de l'indice du prix du mois de novembre par rapport à celui du mois d'octobre 2020, est de -0,4%, a indiqué l'Office. En termes d'évolution mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont connu une baisse de 1,6%, conséquence d'une baisse des prix des produits agricoles frais qui ont été caractérisés par une décroissance de 3,8%. En dehors de la hausse des prix de la pomme de terre (+9,2%) et des poissons (+3,8%), l'ensemble des produits relevant de la catégorie des produits agricoles frais a observé des baisses. Cette tendance baissières a touché les prix des fruits (-1,9%), les légumes (-15,7%), la viande de poulet (-9,9%) et les œufs (-2,3%), détaille l'organisme public des statistiques. Quant aux produits alimentaires industriels, les prix ont connu une hausse modérée de 0,6% durant le mois de novembre et par rapport au mois d'octobre 2020 traduisant un relèvement des prix de certains produits, essentiellement les pâtes alimentaires (+15,5%), le couscous (+7,8%) et les légumes secs (+6,3%). Les prix des produits manufacturés ont, également, enregistré un taux de +0,6%, alors que ceux des services se sont caractérisés par une évolution de +0,4%. Par groupe de biens et de services, les prix du groupe divers ont connu une hausse de 2,0%, ceux du groupe "habillement chaussures" ont enregistré une hausse de 0,7%, le reste des biens est services s'est caractérisé, soit par des variations modérés, soit par des stagnations, selon la même source. Durant les onze premiers mois de l'année en cours, les prix à la consommation, ont connu une hausse de 2,3%, malgré une baisse de 0,9% des prix des produits agricoles frais. Les prix des biens alimentaires ont connu une stagnation durant les onze premiers mois 2020. Par ailleurs, l'office a relevé que les prix des produits alimentaires ,industriels ont augmenté de 0,9%, des biens manufacturés de 5,3% et enfin les services de +1,7%. En 2019, le taux d'inflation en Algérie avait atteint 2%.
  • 22-12-2020
    -L’Office national des statistiques (ONS) passe sous la tutelle du ministre de la Numérisation et des Statistiques. Le décret exécutif a été publié au Journal officiel (Joradp numéro 74 du 8 décembre 2020 Ainsi, le décret exécutif n° 20-363 du 5 décembre 2020 stipule que « le pouvoir de tutelle sur l’office national des statistiques est conféré au ministre de la Numérisation et des Statistiques qui l’exerce, conformément aux dispositions prévues par la réglementation en vigueur. Par ailleurs, le Jo n° 74 comprend également le décret exécutif fixe les attributions du ministre de la Numérisation et des Statistiques, fixée par la politique générale du Gouvernement et de son programme d’action. Il s’agit, selon le texte, « d’élaborer des éléments de la politique nationale en matière de numérisation, de développement de l’information statistique, de l’organisation et du renforcement du système national statistique et d’assurer le suivi et le contrôle de sa mise en œuvre, conformément aux lois et aux règlements en vigueur ». Il s’agit également pour ce département ministériel de mettre en place, en concertation avec les ministères, les mécanismes permettant d’accompagner la « transformation numérique à l’effet d’améliorer la qualité du service public, de promouvoir la compétitivité des opérateurs économiques nationaux par le biais du numérique, de veiller à la mise en place de l’environnement propice à la mise en œuvre d’une gouvernance électronique, en concertation avec les parties prenantes ». Le ministre est chargé de promouvoir l’usage des technologies du numérique dans les institutions publiques, de participer à la mise en œuvre de la stratégie nationale du développement de la certification électronique, de la politique nationale de sécurité des systèmes d’information et du cadre de normalisation et d’inter-opérabilité des systèmes d’information de l’Etat. En matière d’économie numérique, le ministre est aussi appelé à mener les actions de promotion de l’économie numérique. A ce titre, il est chargé de fournir les éléments nécessaires à l’élaboration du cadre légal et réglementaire relatifs au développement et à la promotion de l’économie numérique.
  • 17-12-2020
    -Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a dévoilé son Indice de développement humain (IDH), qui classe chaque année le pays où la population bénéficie de la meilleure qualité de vie. Avec un score de 0,748, l’Algérie est classée à 91e place sur les 189 pays étudiés par le Pnud. Par rapport à l’édition de 2019, l’Algérie perd 9 places. Notre pays, qui reste dans la catégorie des pays ayant un IDH élevé, devance ses voisins tels que la Tunisie qui arrive au 95e rang mondial, le Maroc à la 121e place et l’Égypte à la 116e place. Entre 1990 et 2019, le score de l’Algérie s’est sensiblement amélioré, passant de 0,572 à 0,748. En matière d'espérance de vie à la naissance, notre pays obtient un score honorable de 76,9, avec une légère différence entre les hommes (75,7) et les femmes (78,1). L'IDH est un indice composite qui conjugue le niveau de PIB par habitant d'un pays, l’espérance de vie à la naissance et le niveau d'accès à l'éducation. C'est en quelque sorte un indicateur de bien-être d'une population. Cette année, le Pnud a intégré deux autres éléments, à savoir les émissions de dioxyde de carbone d'un pays et son empreinte matérielle. L’IDH ajusté aux pressions planétaires fait ressortir une nouvelle vision du monde, proposant une évaluation moins optimiste, mais plus claire du progrès humain. Par exemple, plus de 50 pays quittent le groupe à très haut développement humain en raison de leur dépendance aux combustibles fossiles et de leur empreinte matérielle. Le rapport propose un nouveau point de vue expérimental dans son Indice annuel de développement humain (IDH). Il illustre à quel point il sera difficile de lutter contre la pauvreté et les inégalités tout en diminuant les pressions sur la planète. La Norvège, la Suisse et l’Irlande arrivent en tête du classement des pays à l'IDH le plus élevé.
  • 13-12-2020
    - Le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a déclaré dimanche à Alger que l’accompagnement financier de l’Etat aux entreprises publiques sera conditionné par la modernisation de leur mode de gestion et qu’un cahier de charges définissant les conditions d’accès de ces entreprises au soutien financier étatique sera bientôt mis en place. "Le cahier de charges en question sera élaboré par le Trésor public, les banques publiques et les entreprises industrielles publiques", a indiqué M. Benabderrahmane à la presse, en marge d'une cérémonie consacrée au lancement officiel du portail électronique du ministère. "Le conditionnement de l’aide aux entreprises est une pratique universelle", a-t-il tenu à préciser, expliquant que cela permettra à l’Etat de faire des évaluations périodiques sur la manière dont ces crédits sont utilisés par leur bénéficiaires. "Nous tenons à préserver le tissu industriel national et toutes les entreprises publiques ou privées seront accompagnées par l’Etat d’une manière ou d’une autre mais nous serons très regardants sur le mode de gouvernance et sur le management de ces entreprises", a affirmé le ministre, ajoutant que l’Etat doit s’assurer que l’argent consacré pour ces entreprises sera utilisé à bon escient. Selon ses propos, l’objectif était de relancer les entreprises économique à travers un accompagnement effectif qui leur permettra de surmonter le problème de l’endettement structurel qui entrave leur développement. Le ministre a admis que les opérations d’assainissement effectuées dans le passé n’ont pas porté leurs fruits. Preuve en est: les entreprises publiques demeurent déficitaires d’où l’impératif, pour lui, de changer les anciennes méthode de soutien aux entreprises. "Il y a eu effectivement des entreprises nationales qui ont bénéficié d’un fonds d’assainissement qui dépassait les milles milliards de dinars depuis une dizaine d’années, mais leur situation actuelle n’est pas reluisante", a-t-il regretté, expliquant cela par le fait que l’Etat, à l’époque, ne leur avait pas exigé des conditions rigoureuses les obligeant à adapter leur gouvernance aux conditions du marché. "Mais, dorénavant, il n’y aura plus de versement d’aide financière sans une révision préalable du mode de gouvernance des structures de ces entreprises qui doit être adapté aux besoins du marché algérien mais surtout à la qualité de la production qui va être destinée à l’exportation", a-t-il conclu.