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Economie

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  • 23-08-2020
    -Sur les 380 000 entreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej, plus de 70% sont en crise, a révélé le ministre délégué chargé de la micro-entreprise, M. Diafat Nassim sur les ondes de la radio Chaine III, indiquant qu’un rapport «très détaillé» a été établi sur ce dispositif depuis sa création. Conformément aux orientations du chef de l’Etat qui a avait insisté sur l’intégration des entreprises Ansej dans le plan de relance économique, le département de M. Diafat compte apporter son aider à ces entreprises en difficultés par une série de mesures. «Parmi ces entreprises en difficulté, nous avons celles qui ne disposent pas de capitaux pour relancer leurs activités. Pour cette catégorie, nous allons instaurer, dès à présent, le rééchelonnement des dettes sur 5 ans avec un déféré d’une année et la suppression des pénalités de retard», a-t-il fait savoir. Pour ce qui est des personnes, porteuses de projets Ansej, «décédées» ou «victimes de catastrophes naturelles», l’Etat compte procéder à un effacement partiel de leurs dettes «au cas par cas», a encore précisé le ministre délégué, chargé de la micro-entreprise. Même si les poursuites pénales sont exclues contre ceux ayant «détourné» des projets, il ne sera pas, toutefois, question d’effacer l’ardoise. «En application des orientations du Chef de l’Etat, il n’y aura pas de traitement pénal pour ceux qui ont détourné les fonds. Nous leur consentant, cependant, un échéancier de 10 ou 15 ans pour s’acquitter de leurs dettes» a déclaré M. Diafat .
  • 18-08-2020
    -Le président Tebboune a présidé, mardi en fin de matinée, l'ouverture des travaux de la "Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle" devant la présence de quelque 400 participants ente membres du gouvernement, économistes, banquiers, patrons, représentants syndicaux. Dans son discours d'ouverture, le chef de l'Etat a fait un réquisitoire contre notre système économique fondé sur la rente pétrolière, considérant que ce choix "a tué toute forme d'initiatives", et fixant un premier cap, à savoir réduire dans les deux années à venir la dépendance de notre économie de 98% à 80%. "Aujourd'hui, nos exportations hors hydrocarbures sont de l'ordre de 3 milliards de dollars, nous devons, dans deux ans, passer à au moins à 5 milliards de dollars", fixe le président qui profite pour rendre un hommage à certains exportateurs qui, "malgré une concurrence féroce, ont réussi à placer leurs produits sur le marché international, malgré les obstacles bureaucratiques en interne". « Il est vrai que le changement de modèle économique, en passant d'une économie rentière à une économie diversifiée a été pendant des années un slogan creux, mais désormais ce ne sera plus le cas: où on passe aux actes en diversifiant notre économie en sortant de l'addiction aux hydrocarbures ou on va droit dans le mur » prévient-il "Notre avenir ne doit plus dépendre du baril du pétrole, qui aliène notre souveraineté économique qui est entre les mains de l’étranger", ajoute le président de la République qui fait un long listing des dysfonctionnements et des anachronismes de notre système économique".
  • 17-08-2020
    -Ce lundi, lors de son passage à la Chaîne 3, Mohamed Chérif Belmihoub, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Prospective. «Il est venu le temps de mettre de l’ordre dans notre économie, sur le plan des structures de l’économie qu’il faut transformer et aussi sur les institutions de l’économie. Ce sont les deux volets que nous devons affronter immédiatement», a posé comme postulat le chargé de la Prospective au sein du gouvernement. Une suite de la réflexion sur le plan de relance économique engagée en haut lieu qui est venue après un certain nombre d’instructions et d’orientations données depuis janvier dernier. Un plan de relance construit sur une approche très pragmatique qui aura un impact immédiat sur la vie des citoyens et des entreprises, a assuré l’invité de la rédaction de la Chaîne 3. D’abord, il y a la question de la léthargie de l’économie, et puis il y a celle des besoins urgents pour le redémarrage de l’économie et de la croissance, a expliqué M. Belmihoub, avant d’identifier trois crises «cumulées, superposées l’une sur l’autre» auxquelles nous faisons face, expliquant qu’il y a «d’abord, les survivances de la crise de 2014, née de la chute brutale des ressources des hydrocarbures. Ensuite, nous avons constaté que dès qu’il y a une baisse des prix des hydrocarbures, l’économie s’arrête. Et puis, il y a eu de nouveau la baisse des prix du pétrole avec la crise de Covid-19». Désormais, pour affronter cette situation de crise multidimensionnelle, une crise systémique, il n’est pas conseillé de se perdre en diagnostics, estime-t-on en haut lieu. C’est pourquoi il est question d’y aller très rapidement. Donc, à travers la démarche proposée, c'est-à-dire le plan de relance économique, il s’agit de mettre en place «des actions à impact immédiat» et ainsi «d’ici la fin de cette année, on doit avoir enregistré quelques impacts pour éviter le pire, c'est-à-dire que les entreprises continuent à fonctionner, que les ménages disposent de revenus». Mais, ceci devrait prendre en compte cette réalité qui veut que la situation financière du pays ne permet plus de «soutenir les grandes actions budgétaires», ce qui appelle à l’inclusion de tous les acteurs de la société dans la démarche proposée. Ce pourquoi la rencontre de ce mardi verra l’implication de tous : entrepreneurs, partenaires sociaux, experts, fonctionnaires. Une rencontre que le membre de l’exécutif présentera comme étant «souveraine et solidaire». Apparemment, et selon M. Chérif Belmihoub, c’est une conférence lors de laquelle tout sera mis à plat. Ça discutera de la liberté d’investir, avec ses pendants tels les questions liées à la législation, l’environnement des affaires, la rente qui est encore capturée par certains qui ne travaillent pas pour la croissance, de la question de la concurrence parce qu’il y a des monopoles et oligopoles dans notre économie, et d’autres sujets encore liés à la bureaucratie et la corruption contre lesquelles il va falloir «lutter par la transparence et la numérisation», préconise le chargé de la Prospective auprès du Premier ministre pour qui la démarche à suivre pour la relance de l’économie nationale ne nécessite pas la sollicitation du marché financier international. Ceci d’autant plus, assure-t-il, que l’Algérie n’est pas en faillite, mettant en avant les ressources encore inexploitées et d’autres solutions financières toutes locales, notamment à travers les instruments qu’offre le système financier et bancaire, et de l’investissement étranger. C’est en tous les cas une rencontre dédiée au plan de relance économique qui s’annonce décisive pour la sortie de crise «systémique» dont souffre le pays. Une rencontre appelée à tracer les jalons d’une stratégie qui devra donner des résultats à court terme, comme l’a rappelé, hier, Mohamed Chérif Belmihoub.