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Culture (et Religion)

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  • 29-12-2020
    -Le procureur de la République, près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a requis, hier, de lourdes peines de prison contre l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia (12 ans de prison ferme avec une amende d'un million de dinars), et 10 ans de prison ferme assortie de la même amende contre les anciens ministres des Travaux publics, Amar Ghoul et Abdeghani Zaâlane. Les anciens membres du gouvernement, impliqués dans l’affaire de l’investisseur Mohamed Benfassih, et contre lequel le procureur a requis une peine de 8 ans de prison assortie d’une amende d’un million de dinars, sont poursuivis, rappelle-t-on, pour corruption, abus d’influence et dilapidation de deniers publics dans le secteur touristique à Skikda. Plusieurs anciens walis et directeurs locaux de la même wilaya, également accusés dans cette affaire, sont poursuivis pour octroi d’indus privilèges au profit de l’investisseur M. Benfassih. Ainsi, une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million de dinars a été requise par le procureur de la République contre l'ancien wali Mohamed Bouderbali, et une peine de 8 ans de prison ferme avec la même amende contre l'ancien wali de Skikda, Fawzi Ben Hocine, alors qu’une peine de 7 ans de prison ferme et une amende d'un million de dinars ont été requises contre Derfouf Hadjri, également ancien wali. Le procureur de la République a, par ailleurs, requis une peine de 6 ans de prison ferme avec une amende d'un million de dinars contre les directeurs des Domaines de Skikda, Dehimi Cherif, Amara Rachid, Khelfaoui Nassereddine et Seïf-Eddine Benfassih (fils de l'homme d'affaires Mohamed Benfassih) et l'ancien directeur des Domaines au ministère des Finances, Himour Mohamed. Une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’un amende d'un million de dinars a été requise contre Merabet Laïdi, ancien directeur du port de Skikda, Haba Fayçal, ancien directeur de l'industrie, et Kamel Aliouane, ancien cadre de la même wilaya. Le procès de l'affaire Benfassih, qui a débuté lundi, s’est poursuivi hier avec les plaidoiries de la défense qui a demandé le rejet ou l’allégement des peines requises contre les mis en cause. Les avocats ont mis le doigt notamment sur les blocages administratifs et bureaucratiques qui, selon eux, ont contraint le principal accusé à abandonner nombre de ses projets touristiques et industriels. Ils ont relevé, en outre, la gestion clanique des dossiers d’investissement dans cette wilaya où les responsables, sous la pression de groupes d’influences, ont piégé Mohamed Benfassih, avec la complicité de certains responsables locaux, pour bloquer les projets de ce dernier.
  • 28-12-2020
    -Inauguration, ce lundi dans la wilaya d'Ain Témouchent du buste du roi Syphax.Elle s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’Etat à réhabiliter et faire connaître des personnalités historiques de l'Algérie, a affirmé le secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité (HCA) Si El Hachemi Assad………………… -Le recteur de la grande Mosquée de Paris (GMP) a annoncé lundi 28 décembre se retirer du projet de Conseil national des imams (CNI), voulu par l’Élysée et confié au Conseil français du culte musulman (CFCM), en dénonçant l’influence de «la composante islamiste» au sein du CFCM. «J’ai décidé (…) de ne plus participer aux réunions qui visent à mettre en œuvre le projet du Conseil national des imams et de geler tous les contacts avec l’ensemble de la composante islamiste du CFCM», écrit le recteur, Chems-Eddine Hafiz, dans un communiqué. Il s’agit d’une décision «irrévocable», affirme-t-il. Le projet d’un Conseil national des imams (CNI) chargé de certifier leur formation en France a été poussé avec insistance par l’Élysée dans le cadre de son projet de loi contre l’islam radical et les «séparatismes». La création d’une telle instance, maintes fois évoquée mais jamais concrétisée, avait été formellement demandée par Emmanuel Macron lors de son discours aux Mureaux (Yvelines) présentant sa stratégie de lutte contre les «séparatismes» début octobre. La pression pour mieux encadrer l’islam de France avait encore augmenté avec l’assassinat de Samuel Paty et l’attentat de Nice. Ce projet a été confié au CFCM, son principal interlocuteur sur les questions d’organisation du culte musulman en France. Le CNI doit délivrer un agrément aux imams en fonction de leurs connaissances et de leur engagement à respecter un code de déontologie. Les neuf fédérations de mosquées qui composent le CFCM, régulièrement critiqué pour son manque de représentativité, devaient d’abord se mettre d’accord début décembre sur une «charte des valeurs républicaines». «Malheureusement, la composante islamiste au sein du CFCM, notamment celle liée à des régimes étrangers hostiles à la France, a insidieusement bloqué les négociations en remettant en cause presque systématiquement certains passages importants» de la charte, critique le recteur de la grande Mosquée de Paris. Des «membres de la mouvance islamiste» auraient fait croire «que cette charte avait pour ambition de toucher à la dignité des fidèles musulmans», détaille Chems-Eddine Hafiz. C’est «un mensonge éhonté», dénonce-t-il. «J’estime que la représentation des musulmans mérite autre chose (…) que des agissements douteux entourés d’actions qui cherchent à diviser la communauté nationale et à séparer les Français de confession musulmane de leur société», écrit-il. Début décembre déjà, une dizaine de figures de l’islam réformé avaient dénoncé le rôle accordé par l’État au CFCM pour la création du CNI, le qualifiant d’«institution fragile».
  • 27-12-2020
    -La vieille ville de Miliana (wilaya de Ain Defla) et la Kalâa des Beni Rached à Relizane ont été classées secteurs sauvegardés suite à une réunion de la commission nationale des biens culturels tenue dimanche à Alger, annonce un communiqué du ministère de la Culture et des Arts. Suite à la réunion de cette commission composée de plusieurs représentants de secteurs ministériels différents, la vieille ville de Miliana (wilaya de Ain Defla) et la Kalâa des Beni Rached à Relizane accèdent au statut de secteur sauvegardé à partir de ce dimanche, précise le communiqué. La commission qui a étudié plusieurs dossiers de classement a également classé le site de « La Batterie (Tabbana) de Halq El Oued » dans la commune d’El Harrach à Alger au rang de monument archéologique. Dans son intervention, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a salué « le grand intérêt porté par les autorités locales et les élus » à la vieille ville de Miliana qui va bénéficier, selon elle d’une « prise en charge particulière » pour aider à sa préservation.................................................................................. --La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a présidé, ce dimanche, une opération de transfert des sièges de trois établissements, dédiés à l’archéologie et aux biens culturels, d’Alger vers Tipasa. «Cette initiative consiste en le transfert des sièges de trois établissements du secteur de la culture, à savoir le Centre national de recherche en archéologie, l’École nationale de conservation et de restauration des biens culturels, et l’Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels, vers le Centre arabe d’archéologie, demeuré inexploité depuis l'achèvement des travaux de sa réalisation en 2018», a indiqué la ministre, dans une déclaration à la presse. Elle a ajouté que le choix du Centre arabe d’archéologie pour abriter ces trois établissements culturels est une décision «inscrite au titre de la rationalisation des dépenses et de la valorisation des établissements culturels, réalisés par l’Algérie, tout en assurant aux étudiants et chercheurs un meilleur et un plus beau cadre de travail, dans une wilaya (Tipasa) archéologique par excellence», a-t-elle souligné.
  • 22-12-2020
    -Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmahdi, a fait état, mardi à Alger, de quelque 14.000 mosquées abritant les cinq prières quotidiennes et celle de vendredi, dans le cadre du respect des mesures de prévention contre le Coronavirus (Covid-19). S'exprimant lors d'une rencontre consacrée au bilan 2020, M. Belmahdi a mis en avant les efforts déployés par le secteur pour l'accompagnement de la réouverture partielle des mosquées, soulignant que "cette mesures qui a concerné, dans un premier temps, 4.000 mosquées à travers le pays, englobe aujourd’hui quelque 14.000 mosquées abritant les cinq prières quotidiennes ainsi que celle de vendredi.
  • 21-12-2020
    - Abdelmadjid Chikhi, conseiller chargé des archives et de la mémoire auprès du président de la République, est en charge de rétablir la vérité sur la période coloniale avec son binôme français, l’historien Benjamin Stora. Il est intervenu, ce lundi 21 décembre, au Forum de la Chaîne 1 de la Radio nationale. Cela intervient au même moment de l’échange téléphonique entre les Présidents algérien et français. En effet, un communiqué de la présidence indiquait qu’Emmanuel Macron a informé son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, que le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie sera « prêt en janvier ». Le conseiller du Président, partisan du rapatriement de toutes les archives d’avant 1962, et même avant la colonisation française, avoue lutter contre un obstacle de taille, à savoir la loi française préconisant la protection du secret de défense nationale. À ce propos, il s’insurge contre la confusion entretenue par les interlocuteurs français. D’autre part, il rejettera l’idée de rétroactivité des lois, arguant qu’on ne peut promulguer aujourd’hui une loi sur des faits passés. Un sujet d’une grande sensibilité auquel devra aussi faire face l’historien Stora. Interpellé sur une éventuelle coordination dans ce travail mémoriel, Abdelmadjid Chikhi reconnaît qu’il n’a eu que deux communications téléphoniques avec l’historien français, qui lui a affirmé qu’un débat ne saurait être envisagé qu’après la remise du rapport sur le bureau de Président Macron. L’objectif avoué de ce travail de mémoire, souligne-t-on côté français, est de parvenir à des relations apaisées entre les deux pays. Une approche qu’Abdelmadjid Chikhi considère propre aux dirigeants français. ..............Il n’a pas manqué de revenir sur les blocages auxquels il est confronté, notamment de la part des lobbies, lesquels continuent de vivre dans la chimère de l’Algérie française. Heureusement, dira-t-il, que ce n’est pas la position de la majorité du peuple français, rendant hommage aux hommes de progrès. Pour le conseiller du président de la République, le dossier des archives pèse lourd et si les entraves à leur récupération persistent, l’Algérie sera contrainte de recourir à l’arbitrage des institutions juridiques internationales. Toutefois, il dit préférer la voie du dialogue. Concernant les restes funéraires et dans le sillage de la restitution des 24 crânes des résistants algériens à la colonisation, Abdelmadjid Chikhi déclare ne pas être habilité à répondre, quand bien même il est question pour les autorités algériennes de les rapatrier tous de France. Mais là aussi, autre pomme de discorde, la partie française met en avant la difficulté de les répertorier avec précision. Faux, rétorque l’orateur, car ceux en provenance de toutes les colonies françaises sont fichés, répertoriés, catalogués. Pour lui, la mauvaise foi est ici évidente du fait de lobbies très actifs qui marchent les yeux rivés sur le rétroviseur. …………………….Le conseiller du Président a aussi abordé la question des « excuses », s’interrogeant sur les bénéfices à en tirer, et que ce n’est pas l’objet du débat sur les archives. Les « excuses ne sauraient occulter les innommables crimes de la colonisation et autres génocides commis sur des millions d’Algériens. Pour nous, « des relations apaisées entre les deux pays ne signifient pas effacer le passé, mais qu’elles doivent être l’occasion de porter le regard vers l’avenir».
  • 20-12-2020
    -La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a supervisé, hier à Alger, l’ouverture officielle de l’année universitaire en cours dans les établissements de formation artistique et culturelle, placés sous sa tutelle. À l’École nationale supérieure des beaux-arts (Esba), la ministre a fait le tour des différents départements de l’école, dont l’atelier de gravure, une spécialité jusque-là dispensée dans cet établissement comme module. Dans son allocution d’ouverture, Malika Bendouda a rappelé le contexte sanitaire «particulier» dans lequel intervient la rentrée universitaire, cette année, en raison de la pandémie de coronavirus. Insistant sur la formation, une des priorités de son département, Mme Bendouda a rappelé, à ce titre, que les programmes de formation artistique doivent désormais répondre aux «exigences économiques actuelles, en privilégiant l’entrepreneuriat artistique». Elle a appelé, à ce titre, les étudiants et diplômés des Beaux-Arts à s’impliquer davantage dans des projets d’intérêt public requérant leurs compétences et leur savoir-faire. Évoquant la bande dessinée, un art ne figurant pas dans les programmes de formation artistique, la ministre a fait savoir que les étudiants des Beaux-Arts pourront suivre prochainement une «formation spécialisée» dans le neuvième art. Cette discipline sera «enseignée comme module», dans une première étape, avant de devenir une «spécialité à part entière dès l’année prochaine», a appuyé le directeur de l’Esba, Djamel Laârouk. À l’Institut national supérieur de musique (Insm), la ministre de la Culture et des Arts a écouté les préoccupations des enseignants qui ont soulevé, notamment des lacunes liées à la formation et au recrutement des formateurs, mais aussi à l’hébergement des étudiants dans un «institut qui ne dispose que de 150 lits», a-t-on appris. Son directeur, Abdelkader Bouazzara, a fait savoir que «30 nouveaux étudiants» sont inscrits pour l’année universitaire en cours à l’Insm et que la première promotion ayant suivi une formation dans le cadre du système LMD (Licence-master-doctorat) sortira en juillet prochain, a-t-il indiqué.
  • 16-12-2020
    -Le couscous et les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à sa production, a été inscrit à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l`humanité par l`Organisation des nations unies pour l`éducation, la science et la culture (Unesco), a annoncé ce mercredi la ministre de la Culture et des Arts Malika Bendouda. Le couscous a été classé par l'Unesco en tant que dossier multinational au nom de l'Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie et du Maroc. Pour l'Algérie le dossier de classement a été élaboré par l'universitaire Ouiza Galleze du Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah), alors que l'Institut tunisien du patrimoine et la direction marocaine du patrimoine culturel et des experts mauritaniens ont également pris part au montage du dossier. Ce nouveau classement porte à sept le nombre de biens culturels algériens inscrits, à ce jour, à la liste représentative du patrimoine de l`humanité de l`Unesco. Le dossier a été présenté lors de la 15ème session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se poursuit virtuellement jusqu`au 19 décembre. Les autres biens culturels inscrits à la liste représentative du patrimoine immatériel de l`humanité, sont: l`Ahellil du Gourara (2008), la "Chedda" costume nuptial de Tlemcen (2012), l`Imzad (2013) dossier présenté par l`Algérie incluant le Mali et le Niger, le pèlerinage du Rakb de Ouled Sidi Cheikh (2013), la fête de la S`beiba (2014), un événement annuel célébré à Djanet (sud-est algérien) ainsi que le "Sbuâ du mawlid ennabaoui" (2015).
  • 13-12-2020
    -La ministre de la Culture et des Arts Malika Bendouda a installé dimanche M. Mounir Behadi dans ses nouvelles fonctions de directeur général de la Bibliothèque nationale, indique le ministère dans un communiqué. Universitaire et professeur dans le domaine des sciences sociales, Mounir Behadi a présidé le Conseil scientifique de la faculté des sciences sociales. Il est également auteur de trois ouvrages académique et de thèses universitaires sur l'histoire, la philosophie et la recherche scientifique. Lors de la cérémonie d'installation, la ministre de la Culture et des Arts a annoncé une "nouvelle réforme de la Bibliothèque nationale, appuyée par une enveloppe financière importante", afin que cet établissement regagne son rang, précise le communiqué.
  • 09-12-2020
    -Le cérémonial religieux à la mémoire de l’ancien archevêque d’Alger, Monseigneur Henri Teissier, décédé le 1er décembre, a débuté mercredi matin à la Basilique Notre Dame d’Afrique à Alger par de vibrants hommages de citoyens de différentes confessions, de religieux et d’officiels. Dés 9h00, de nombreux citoyens, Algériens, Français et autres, se sont relayés, dans un profond recueillement, devant la dépouille du défunt, exprimant leur profonde compassion ainsi que leur attachement aux valeurs de fraternité et du vivre-ensemble prônées et défendues, sans relâche, par le religieux franco-algérien. De vibrants témoignages et de pieuses pensées ont également été adressés au défunt et consignés dans le Livre d’or destiné à cet effet, aussi bien par des Musulmans que par des Chrétiens, tous adeptes de son message d’amour, de paix et de tolérance. Un hommage officiel sera rendu, à partir de 11 heures, au défunt à l’intérieur de la Basilique, par des officiels algériens et des représentants de l'Eglise. Selon le programme annoncé par l’Archevêché d’Alger, la cérémonie religieuse prévoit, de 12h à 15h 45, la poursuite du recueillement devant la dépouille et la signature du Livre d’or, mais également la rencontre avec les membres de la famille Teissier, les quatre évêques d’Algérie et des membres de l’Eglise. Afin de permettre aux personnes n’ayant pu assister au déroulé de la cérémonie religieuse à l’intérieur de la basilique, une diffusion directe est programmée sur la page Facebook de l’église (https://www.facebook.com/notredameafrique) ainsi qu’une retransmission à la cour de la basilique via des hauts parleurs. La cérémonie religieuse devra prendre fin autour de 16h00 par la mise en terre de la dépouille du défunt, dans l'intimité, dans la Chapelle Sainte Monique de la Basilique où il reposera, désormais, aux côtés du Cardinal Duval. Il sera possible, les jours suivants, de se recueillir sur la tombe du père Teissier pendant les heures d’ouverture de la Basilique, avait informé l’Archevêché d’Alger. La dépouille de Mgr Teissier, décédé dans la ville française de Lyon (Oran) où il naquit il y a 91 ans, est arrivée mardi en début d'après-midi à l’aéroport international Houari Boumediène d’Alger. A 17h00, une cérémonie religieuse a eu lieu à la Basilique Notre-Dame d’Afrique, également suivie en direct sur la page Facebook de la Basilique et par haut parleur depuis l’esplanade de cette dernière………………………………………… -Le réalisateur et producteur cinématographique Bachir Derrais a réagi mercredi à la convocation judiciaire de l'ancien ministre de la culture Azedine Mihoubi, sur des faits de corruption liés à la gestion de son département ministériel, en l'accusant de l'avoir privé du transfert d'argent vers l'étranger pour le besoin en poste de production de l'un de ses films. Dans un message posté sur son compte Facebook, Derrais écrit "je viens de recevoir le procès verbal de l'audition de Azeddine Mihoubi au Tribunal de Bir Mourad Rais. Je me rends compte que finalement mon film est le seul projet financé par le ministère de la culture qui n'a bénéficié d'aucun centime d'euro et qui s'est vu refuser toute autorisation de transfert d'argent pour le poste production. À l'époque, Quand j'avais cherché à comprendre les raisons de ce refus, M. Mihoubi avait dit aux responsables du CADC, mon partenaire étatique, que c'était Ahmed Ouyahia, premier ministre, qui ne supporte pas Bachir Derrais, qui est derrière ce refus (je n'ai pas cru à cette version une seule seconde)". Le réalisateur producteur poursuit ses accusations en notant que "dans la même semaine, ce Mihoubi accorde une autorisation de transfert d'un montant de 1 millions d'euros vers le compte de la société de Yamina Benguigui pour un film français et 3 autres autorisations pour deux autres projets. Alors que j'avais demandé le transfert du quart de la somme accordée au film de Y.Benguigui". Pour Bachir Derrais, "il y a une justice devine. Mais ceux qui croient que je vais me taire, se trompent lourdement. Je règle quelques petits soucis liés au prochain film et je m'occuperai de tout ceux qui ont saboté mon film (ministres ou ses larbins) par toutes les voies juridiques et légales en Algérie et à l'étranger".
  • 08-12-2020
    -La dépouille de l’ancien archevêque d’Alger, Mgr Henri Teissier, est arrivée mardi en début d'après-midi à l’aéroport international Houari Boumediène, à bord d’un appareil de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. Selon le Diocèse d’Alger, Mgr Teissier, décédé le 1er décembre à Lyon (France), sera inhumé mercredi dans l'intimité, dans la Chapelle Sainte Monique de la Basilique Notre-Dame d'Afrique à Alger, à côté du Cardinal Duval. Une cérémonie religieuse est prévue dans la basilique de Notre Dame d'Afrique, laquelle sera diffusée sur sa page Facebook: https://www.facebook.com/notredameafrique, et sera transmise à la cour de la basilique par hauts parleurs. Ces mesures ont été prises en raison des places limitées du fait de la situation pandémique. Décédé à l'âge de 91 ans, Mgr Henri Teissier est connu pour son attachement à l'Algérie, dont il obtient la nationalité en 1966. Fervent défenseur du dialogue inter-religieux, l’évêque catholique franco-algérien est né le 21 juillet 1929 à Lyon. Ordonné prêtre pour le diocèse d'Alger en 1955, il est nommé Evêque d'Oran par le Pape Paul VI en 1972, avant de devenir par la suite Archevêque d'Alger en 1988..................................................... - -Les 24 lauréats du Prix du président de la République pour les jeunes créateurs "Ali-Mâachi" ont reçu leurs distinctions mardi au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi à la faveur d'une cérémonie organisée par le ministère de la Culture et des Arts. Dans son édition 2020 ce prix récompense les trois meilleures oeuvres dans les domaines de la littérature (roman et poésie), du théâtre, de la musique, de la danse, des arts plastiques et du cinéma. Dans le domaine littéraire le jury, présidé par l'universitaire Abdelhalim Bouchraki, a attribué le premier prix du roman à Sabah Medaregnarou pour "Watan maâ ouaqf el tanfid", troisième ouvrage de l'écrivaine après "Le collier rouge" (2007) et "Les roses suicidaires" (2017). Hamida Chanoufi auteure de "La fin" et Bouchra Assia Zebda auteure de "Assabbar la yahdinou ahadan" ont reçu respectivement le deuxième et troisième prix de cette catégorie. Dans le volet poésie Rabah Fellah, Achour Boudiaf et Fares Bira ont respectivement reçu les trois prix de cette catégorie. Le jury du quatrième art a, quant à lui, distingué les spectacles "La musicienne" de Thiziri Ben Youcef, étudiante à l'Institut des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (Ismas), "Un billet pour Cordoue" de Fayçal Bounacer, et "Tamnefla" de Samia Bounab et trois autres texte de Abdelmoumen Ourghin, Issam Ben Chellal et Achour Bouras. Dans le domaine musical, le jury qui comporte le chef d'orchestre Lotfi Saidi a choisi de récompenser le musicien, compositeur et chef de choeur Zohir Mazari pour sa composition "Evasion musicale", alors que le deuxième et troisième prix ont été attribué respectivement à Belkacem Tayeb Bentoumi et à Ahmed Bouchikhi. Egalement membre du jury du Prix Ali--Mâachi 2020, le chorégraphe et danseur contemporain Ahmed Khamis a choisi d'attribuer les trois prix de cette catégorie respectivement à Ayoub Naserellah Belmhel pour son spectacle "Catharsis" , Abdal-Samad Sadouki pour "Notre vie" et Yahia Zakariya Hadj Ahmed pour "Et si?". Les trois prix Prix Ali-Mâachi pour les arts plastiques sont quant à eux revenus à Nour El Houda Choutla pour "La femme en Afrique", Chadia Derbal pour "Cauchemars de la guerre" et à Abla Ben Chaiba pour "Le cireur de chaussures". Le producteur et réalisateur Mounes Khammar, également membre du jury pour la catégorie cinéma et audiovisuel, a attribué les prix de cette catégorie à Bachir Messaoudi pour "Rahim", Abderrahmane Harrath pour "Djamila au temps du Hirak" et à Abdallah Kada pour son oeuvre "Kayen Wella Makach". Le jury a également décidé d'attribuer des mentions spéciales à Bilel Mzari, Takieddine Benammar, Youcef Djouani et à Mohamed Tahar Boukaf. La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, qui a remis les distinctions aux lauréats a insisté sur la nécessité "d'améliorer" ce prix qui a permis l'émergence de jeunes talents algériens ayant brillé par leurs créations sur la scène internationale. Créé en 2008, le Prix Ali-Mâachi pour les jeunes créateurs distingue des œuvres littéraires (roman, poésie, textes de théâtre), et musicales, cinématographiques, audiovisuelles et chorégraphiques ainsi que les œuvres d'arts plastiques (peinture, sculpture et design)........................................................................ --À Tauste, dans le nord-est de l'Espagne, un projet routier a mis au jour l'un des plus anciens cimetières du pays pendant la période islamique. Il contenait environ 400 tombes musulmanes ! Ce sont les ouvriers de l'entreprise de travaux publics qui ont accidentellement découvert le cimetière musulman ayant servi entre le VIIIe et le XIe siècle alors qu'ils élargissaient une route de la petite municipalité de Tauste, près de la ville de Saragosse. Une découverte qui remet en question les croyances antérieures sur la présence des colonies musulmanes de la région, car le cimetière s'est avéré être le plus ancien cimetière de l'ère islamique et le mieux conservé du pays. S’étendant sur plus de 2 hectares, la vaste nécropole montre que la population musulmane de cette région était beaucoup plus grande qu'on ne le croyait. La directrice de l'Observatoire Anthropologique de la Nécropole Islamique de Tauste, Miriam Pina Pardos, a déclaré à CNN que plusieurs indices découverts laissent penser, qu'autrefois, une importante population musulmane vivait là, et cela avant même que les tombes ne soient découvertes. L'un des archéologues présent lors des fouilles précise que la communauté musulmane a vécu dans la région pendant plus de quatre siècles. Après avoir conquis la Péninsule ibérique en 711 après J.C., les musulmans la baptisèrent Al Andalous. Territoire conquis en seulement 7 ans par les musulmans, Al Andalus sera reconquis par les chrétiens en 1492. La société d'archéologie en charge des fouilles du site a déclaré que les restes humains seront retirés dans moins d'un mois et que la plupart des vestiges était bien conservés
  • 07-12-2020
    L’Algérie a décidé de retirer le dossier du chant Raï proposé pour être inscrit dans la liste représentative du patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO. Le dossier était porté à l’ordre du jour de la quinzième session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO qui doit se dérouler en ligne du 14 au 19 décembre 2020. L’agence onusienne a précisé sur son site internet que l’Algérie, «État soumissionnaire », a retiré le dossier portant le titre « Le Raï, chant populaire d’Algérie ». L’Algérie a déposé ce dossier en mars 2016. La même année, le Maroc a exprimé le vœu de présenter un dossier sur « la culture Raï » à l’UNESCO pour être classé à l’initiative des organisateurs du Festival du Raï d’Oujda. Le ministère de la Culture a, dans un communiqué, publié ce lundi 7 décembre, confirmé le retrait du dossier du Raï en soulignant le manque de certains éléments. “Un manque qui pourrait compromettre les chances du dossier lui-même. Aussi, le ministère a-t-il décidé de consolider le dossier avec de nouveaux éléments adaptés aux procédures techniques exigées par les instances consultatives de l’UNESCO. Le ministère veillera à suivre l’opération de classement du Rai en tant que chant populaire lors de la prochaine session”, est-il annoncé. Les États qui proposent des dossiers à classer dans le patrimoine mondial doivent répondre dans leurs candidatures à certains critères contenus dans la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l’Unesco en 2003 et entrée en vigueur en 2006. Ils doivent fournir des documents prouvant « le consentement » des communautés concernées par l’élément du patrimoine à classer, détailler des arguments expliquant l’importance d’une inscription dans la liste représentative du patrimoine culturel de l’humanité et communiquer des photos et des vidéos. Dans le dossier présenté par l’Algérie, il y a des lettres d’associations et de musiciens de Saïda, de Sidi Bel Abbes et d’Ain Témouchent approuvant la demande de classement du Rai dans la liste de l’UNESCO. « La chanson Raï est un genre musical chanté et dansant, animé par un accompagnement orchestral. Son nom lui vient d’un refrain renvoyant à un état d’âme qui fait « l’esprit raï » et qui signifie « mon opinion » (« Ya rayi »), en sous-entendant « l’erreur » ou même « le délit d’opinion ». À l’origine, il était pratiqué au milieu des populations paysannes et de pasteurs nomades de l’ouest de l’Algérie puis, depuis l’indépendance en 1962, par des populations urbaines augmentées par l’exode rural contemporain. Il est aussi pratiqué par les populations algériennes immigrées en Europe et en Amérique du Nord”, est-il noté dans la fiche de présentation préparée par le Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH). “Historiquement, depuis la fin du 18e siècle, il est l’œuvre de bardes appelés « chouyoukh » et de chanteuses appelées « cheykhat » , professionnel(le)s ou non. Ce sont ces femmes qui ont provoqué la première révolution dans les formes d’expression de cet art. A partir des années 1970, une seconde révolution va ouvrir le raï aux jeunes « chab » et « chabba » (jeune et jeune fémme) qui lui donnent sa dimension nationale et internationale”, est-il encore ajouté. Depuis 2008, l’Algérie a, pour rappel, réussi à classer six éléments dans la liste du patrimoine de l’humanité: Ahellil du Gourara, le costume nuptiale féminin de Tlemcen, le pèlerinage du Rakb de Sidi Cheikh, l’Imzad, l’instrument de la femme targuie, la fête de la Sbeiba à Djanet et le Sbouâ de Timimoun. La prochaine session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel doit examiner le dossier du couscous, présenté collectivement par les pays maghrébins (Algérie, Maroc, Tunisie et Mauritanie).
  • 06-12-2020
    -L'ancien archevêque d'Alger, Monseigneur Henri Teissier, décédé mardi dernier à Lyon (France), sera inhumé mercredi dans l’intimité dans la Chapelle Sainte Monique de la Basilique Notre-Dame d’Afrique à Alger, à côté du Cardinal Duval, a-t-on appris dimanche auprès de l'archevêché d'Alger. La dépouille sera rapatriée mardi par avion cargo d’Air Algérie. Un accueil lui sera réservé à l’aéroport internationale Houari-Boumediene d'Alger à 14h40. Une cérémonie religieuse est prévue le jour même à la Basilique Notre-Dame d’Afrique à 17h00. Elle sera retransmise en direct sur la page Facebook de la Basilique (https://www.facebook.com/notredameafrique) et pourrait être suivie depuis l’esplanade de la Basilique par haut parleur. Ces dispositions ont été prises du fait que les places seront très limitées en raison de la situation sanitaire (Covid-19). Selon le programme de recueillement pour la journée de mercredi, il est possible de se recueillir devant la dépouille et d’écrire sur le Livre d’or, entre 9h et 10h45. A 11h, un hommage officiel sera rendu au défunt, toutefois l’accès à l’intérieur de la Basilique demeure limité. En ce sens, il sera possible d’écouter les prises de parole depuis l’esplanade ou de suivre l’hommage sur la page Facebook de la Basilique. De 12h à 15h45, il sera également possible de se recueillir devant la dépouille, de signer le livre d’or et de rencontrer les membres de la famille Teissier, les quatre évêques d’Algérie et des membres de l’Eglise. La cérémonie sera clôturée par l'inhumation à 16h00 de Mgr Teissier. Les jours suivants, il sera possible de se recueillir sur la tombe du père Teissier pendant les heures d’ouverture de la Basilique. Pour rappel, l'ancien archevêque d'Alger est décédé mardi dernier à Lyon à l'âge de 91 ans. Il était connu pour son attachement profond à l'Algérie, dont il obtient la nationalité en 1966.
  • 05-12-2020
    -Les dossiers pour le classement du couscous et de la musique Raï, chant populaire d’Algérie, au patrimoine immatériel de l'humanité devront être examinés lors de la 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, prévu en ligne du 14 au 19 décembre, indique l’Unesco sur son site Internet. Déposé en mars 2019 auprès du Comité d'évaluation de l'Unesco au nom de quatre pays maghrébins (Algérie, Maroc, Tunisie, Mauritanie) , le dossier de classement du couscous, plat millénaire et très populaire dans le Maghreb, figure parmi une quarantaine d’autres candidatures à examiner par le Comité qui devra statuer sur leur inscription en 2020 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Des réunions ont regroupé des experts et représentants des ministères de la Culture et du Patrimoine de Tunisie, de Mauritanie et du Maroc en plus de l'Algérie, représentée par le directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah) et le chercheur en anthropologie, Slimane Hachi. Le Raï, chant populaire algérien, est l’autre dossier de candidature à l’Unesco déposé par l’Algérie en 2016, que le Comité devra examiner. L’Algérie compte cinq éléments de son patrimoine immatériel sur la liste représentative de l’Unesco : l’Ahellil du Gourara, le costume nuptial de Tlemcen, l’Imzad, le Rakb de Ouled Sidi Cheikh et le Sbuâa, célébration du Mawlid Ennabaoui à Timimoun. En 2018, l’Unesco avait inscrit les savoir-faire des mesureurs d’eau des foggaras (système d’irrigation), des communautés ksouriennes du Touat et du Tidikelt sur sa liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. La 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se déroulera en ligne en raison raison de la pandémie de Covid-19, devra examiner durant six jours «42» candidatures à la liste représentative, en plus de «quatre» autres relatives au patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. Les débats seront retransmis en ligne dans leur langue originale, ainsi que leur interprétation en temps réel en anglais et en français sur le site web de l'Unesco.
  • 04-12-2020
    -Une inscription libyque ancienne a été découverte récemment au site archéologique Guergour de la commune de Seriana dans la wilaya de Batna, a indiqué vendredi 4, le directeur local de la culture et des arts, Omar Kabour. Le même responsable, également chercheur universitaire et spécialiste en archéologie, a expliqué que l’importance de cette inscription, trouvée par hasard le 25 novembre dernier, est qu’elle pourrait « confirmer l’existence d’un site archéologique important dans la région de Seriana datant de la période antérieure à la présence romaine dans la région, d’autant plus qu’il s’agit de la deuxième inscription du genre, trouvée sur le même site ». « Cette inscription peut également confirmer ce que les archéologues relèvent depuis des années s’agissant des sites archéologiques de la région et le fait qu’ils n’étaient pas tous de l’époque romaine », a ajouté M. Kabour. Il a, en outre, souligné que « cette découverte relève que les habitants de ce site ont atteint au fil des âges le sommet de la civilisation avec la maîtrise des principes de l’écriture ». Le directeur du secteur a souligné que des mesures urgentes ont été prises pour protéger l’inscription découverte, indiquant que celle-ci a été transférée à la direction de la culture et des arts après avoir pris les mesures juridiques nécessaires. Il a également rappelé que la première inscription du genre, trouvée sur le même site en 2018, est actuellement conservée au musée de la ville de Timgad.De son côté, le chef du service du patrimoine culturel de la direction de la culture et des arts de Batna, Abdelkader Bittam, a relevé que « cette inscription, découverte sur le site de Guergour pourrait être une pierre tombale ». Il a détaillé que « l’inscription contient 3 lignes de l’ancien alphabet libyen qui était répandu dans les régions d’Afrique du Nord, où la première ligne se compose de 5 lettres et la deuxième ligne contient 7 lettres, tandis que la troisième ligne a été détruite par des facteurs humains et naturels ». « Cette écriture est gravée dans son intégralité sur du calcaire. La pierre en calcaire mesure 1,41 mètre de long, 54 cm de large et 24 cm d’épaisseur », est-t-il indiqué. WordPress:
  • 01-12-2020
    -L'Algérie a perdu en la personne de l'ancien archevêque d'Alger, Monseigneur Henri Teissier, décédé mardi, un "grand homme de foi", profondément attaché à l'Algérie et au dialogue interreligieux", ont affirmé dans des témoignages à l'APS des personnalités politiques et religieuses. "Mgr Teissier faisait partie de ces grands hommes de foi qui respectent l'autre, qui se sont mis à l'école des peuples et de leur pensée, ne cherchant pas à les détourner de leur foi originelle", a indiqué Pr Mustapha Cherif, ancien ministre et lauréat du prix Unesco du Dialogue des cultures, rappelant que "l'Algérie, avec sa riche Histoire, de Saint-Augustin à l'Emir Abdelkader, à la pointe du sens de l’hospitalité et de la fraternité, avait rendu hommage appuyé à l'Algérien Henri Teissier de son vivant, en 2012 quand il avait pris sa retraite". "Il a aimé l'Algérie et le pays du 1er Novembre l’a fait sien, en lui accordant notamment la nationalité en 1966. Digne héritier de Monseigneur Duval qui s’est engagé aux côtés du peuple algérien durant la glorieuse Révolution, Mgr Henri Teissier représentait la figure de ces prêtres catholiques profondément humains", a relevé Pr Cherif. Le qualifiant d'"ardent défenseur de l’amitié islamo-chrétienne", il a noté que Mgr Tessier, passeur entre les deux rives, a "toujours œuvré pour le vivre ensemble et en paix". Il a en outre affirmé avoir fait la connaissance de "ce passeur entre les deux Rives" à Cordoue (Espagne) en 1974, lors d’un colloque international islamo-chrétien. A ce propos, Pr Mustapha Cherif a fait savoir que "sur intervention de Mgr Teissier auprès de l’évêque de Cordoue, le groupe de participants musulmans a été autorisé à célébrer la prière du vendredi au sein de la célèbre Mosquée de Cordoue", ce qu'il a qualifié d"événement unique". Evoquant la période du terrorisme, Pr Cherif n'a pas manqué de rappeler que "durant les temps sombres, Mgr Teissier est resté en Algérie, témoignant ainsi sa solidaire avec le peuple algérien". "Il disait que +l’un des motifs déterminants de notre présence en Algérie, c’est la possibilité de vivre une relation humaine et spirituelle avec des partenaires musulmans. A travers nos rencontres, c’est l’Eglise et le Monde musulman qui communiquent et, parfois même, qui communient au nom de Dieu+", a encore témoigné l'ancien ministre. De son côté, le secrétaire général au Haut Conseil islamique (HCI), M. Bouzid Boumediene, a qualifié Mgr Teissier d'"Algérien nationaliste ayant œuvré durant toute sa vie pour la promotion des valeurs humaines". "Mgr Teissier a su contribuer profondément à instaurer un climat de tolérance et de dialogue entre les différentes communautés", a ajouté M. Boumediene, insistant sur le fait que "cette grande personnalité religieuse a choisi de rester en Algérie durant la décennie noire". Pour le SG du HCI, Mgr Teissier était aussi "le symbole des nationalistes chrétiens ayant défendu la cause algérienne durant la Guerre de libération", rappelant aussi que le défunt n'a jamais raté l'occasion d'exprimer son "profond attachement au dialogue interreligieux, lors de séminaires traitant notamment des questions religieuses communes à l'Islam et au christianisme." L'ancien archevêque d'Alger est décédé mardi à Lyon (France) à l'âge de 91 ans.