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Vie politique

Journe du Vendredi 29/08/2020

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-Les membres du Comité central du FLN se sont retrouvés samedi au Centre international des congrès à Alger pour une session ordinaire de l’instance désignée dans la foulée de l’élection d’ Abou El Fadhl Baâdji au poste de secrétaire général. Dans un discours aux accents d’amertume et d’incertitude quant aux lendemains qui risquent de s’écrire désormais sans l’ex- parti unique, Abou El Fadhl Badji cherche les bonnes grâces du président Tebboune en lui offrant l’allégeance du parti soutien à son projet politique, avec l’espoir de se voir renvoyer l’ascenseur. Toujours avec le paternalisme atavique inscrit dans la culture du parti, le SG du FLN lance un appel à toute la classe politique « pour faire du prochain référendum constitutionnel l’occasion d’un nouveau départ pour une Algérie nouvelle », révélant que la commission ad hoc mise en place par le parti « a fait pas moins de 101 propositions d’amendements ». Poursuivant son entreprise de charme en direction du président Tebboune, Badji se fait l’écho de son discours, avec même un brin de zèle, soulignant à ce sujet que « les faits intervenus ces dernières semaines, comme les coupures d’électricité et d’eau, les incendies de forêts, la pression sur les guichets des postes, s’inscrivent dans un complot visant à saper les efforts du président de la République ». Par ailleurs, le SG du FLN accuse « certaines parties » sans les citer de « diaboliser le FL N pour l’éloigner du paysage politique », allusion aux appels récurrents en faveur de la mise au musée du FLN, en tant que patrimoine commun aux algériens. « Nous avons la majorité numérique, mais en réalité nous n’avons aucun poids dans la société », déplore t-il dans un aveux pathétique, accusant « les anciens responsables d’avoir spolié la décision du parti , éloigné ses compétences et ruiné sa relation avec le peuple ». Sur un tout autre plan, Abou El Fadhl Badji avoue que les caisses du parti son vides « nous avons 120 Mouhafadhas, 1700 kasmas, mais nous n’avons pas aujourd’hui de quoi payer les permanents du parti », révèle t-il à ce propos. ………………………………………………………………………………………………. ………...-Propositions de Jil Jadid sur la réforme constitutionnelle.Elles portent sur 5 volets : la nature du régime, l’équilibre des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et “sécuritaire”. Le parti de Jil Jadid veut constitutionnaliser la préservation du politique de toute intrusion du militaire, l’attribution dans la nouvelle Constitution des “pouvoirs institutionnalisés renforcés” au Haut Conseil de sécurité à condition que sa composante comme ses prérogatives “soient formellement explicitées dans la Constitution” et que cette institution soit mise “sous l’autorité du président de la République”, tout en jouissant d’un “réel pouvoir de réflexion et de propositions de stratégies coordonnées dans tous les domaines en rapport avec la sécurité nationale”. . Concernant la nature du régime, ce parti a estimé que “le régime semi-présidentiel est celui qui semble le mieux adapté” au tempérament du peuple algérien, à condition d’“introduire des contre-pouvoirs sérieux à l’institution présidentielle et de libérer, par ailleurs, des marges de pouvoir au profit d’autres institutions”. À ses yeux, le système parlementaire ne peut pas marcher en Algérie au motif que “le parlementarisme n’émane pas de notre culture” et en raison de “l’état de notre classe politique atomisée”. Pour ce qui est de l’équilibre des pouvoirs, Jil Jadid a estimé que le président de la République “doit être la clef de voûte du système institutionnel et le chef de l’Exécutif au sens large”, tout en se faisant seconder par “un véritable chef du gouvernement”. En revanche, le parti de Soufiane Djilali n’est pas du tout d’accord pour créer un poste de vice-président qui, de son point de vue, est “en déphasage avec l’esprit du semi-présidentialisme” et de nature à “créer des tensions inutiles et des empiètements de prérogatives entraînant plus de confusion que de solutions”. “Il faut que la volonté du véritable changement s’exprime au plus haut niveau de l’État”, a-t-il martelé, tout en recommandant le “retrait définitif du sigle du FLN de la scène politique” “pour annoncer une République nouvelle”.