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Vie politique

Journée du Mardi 03/06/2020

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-Karim Tabbou, toujours en détention à la prison de Koléa, s’est adressé mercredi via la page facebook de son frère Djaffar,aux Algériens qui lui ont exprimé leurs vœux , à l’occasion de son anniversaire, pour les en remercier. « A l’occasion de mon anniversaire, j’ai reçu des milliers de messages et de vœux. Cette grande et fraternelle sollicitude comme votre solidarité exprimée à mon égard depuis plusieurs mois sont une aide précieuse pour moi. » commence t-il par écrire. Puis d’enchaîner sur la politique avec un tonalité assez optimiste dans le propos pour rappeler que « Celui qui va doucement arrive sûrement. », soutenant que « Des jours meilleurs nous y approchons de plus en plus même si parfois les chemins de liberté sont semés d’obstacles et de difficultés. Nous devons garder l’espoir. Ensemble, nous y arriverons. » « Ce sont des jours qui nous apporterons de nouvelles sensations. Des senteurs de liberté qui dissiperont toute cette puanteur d’un régime finissant et en décomposition. », poursuit –il en évoquant les perspectives d’une décantation politique prochaine. « Ces jours permettront aussi un tri salutaire entre les vrais et les faux militants. Il est impératif que soient distingués les hommes et les femmes d’irrésistibles à l’attrait de la mangeoire, c’est une nouvelle génération d’opportunistes, des marionnettes politiques prêts à tous les emplois. », prédit le militant politique. Karim Tabou esquisse le contour de « la vraie nouvelle Algérie » qui doit être selon lui « inclusive de toutes les représentations politiques et sociales réelles, respecte le suffrage universel et le principe de l’alternance au pouvoir, respecte l’exercice de toutes les libertés, donne la prime au DROIT. » Poursuivant sa description, il ajoute que celle-ci doit « donner envie, à chacun de nous de s’impliquer dans la construction d’un avenir commun(…) qui s’interdit l’emprisonnement des journalistes, des militants, des syndicalistes…ce qui met toutes et tous sous l’autorité du droit" La lettre de Karim Tabbou, survient au lendemain de la sortie médiatique de Soufiane Djilali, président de Jil Djadid qui a révélé avoir dernièrement obtenu une audience avec le président de la République pour lui demander d’user de son pouvoir pour libérer Karim Tabbou et Samir Benlaribi. ............................................................................ - -Mohamed Charfi, président de l’Autorité indépendante en charge de la surveillance des élections, n’a pas l’air d’être suffisamment satisfait de la place impartie à son instance, comparativement au rôle qui était le sien dans le règlement de la crise politique traversée par le pays, dans le sillage de l’éviction de l’ancien président de la République. « L’Autorité, même si elle est constitutionnalisée, n’apparaît pas dans le nouveau projet comme un fondement institutionnel, alors qu’elle est considérée comme un élément important dans le décorum de la nouvelle Algérie qui est entrain de se mettre en place, sous l’impulsion du président Tebboune », dit-il mercredi à l’ouverture d’un séminaire consacrée justement à la révision de la Constitution………………………………………………………… -Selon le chargé de mission à la présidence, Mohamed Laagab, qui intervenait aujourd’hui ce mercredi sur les ondes de la radio nationale, les éléments constitutifs de l’identité nationale tel que formulés dans la mouture distribuée aux acteurs politiques, économique et sociaux, ne sont pas sujets à modifications. Autrement dit, l’islam en tant que religion de l’Etat et les deux langues nationales et officielles que sont l’Arabe et le Tamazight, sont des dispositions scellées et négociables et ne peuvent faire l’objet d’un quelconque amendement. De même que les dispositions relatives à la nature du régime politique ne subiront aucune modification d’après ce fonctionnaire de la présidence. Et de préciser que seules les propositions qui concernent le «renforcement de la position de l’autorité législative et de l’opposition parlementaire, la séparation des pouvoirs et d’autres propositions qui n’affectent pas les éléments d’identité et le système de gouvernance semi-présidentiel seront prises en compte». .S’agissant des réserves qui sont exprimées sur l’article qui permet à l’Armée nationale populaire d’intervenir en dehors des frontières du pays, Laagab les a jugées «acceptables», mettant cela sur le compte de «l’incompréhension». Pour Mohamed Laagab cet article permettra à notre armée de «contribuer au maintien de la paix», précisant que même sans ces amendements, le président peut envoyer des unités hors des frontières, comme cela s’est produit lors de la guerre israélo-arabe. «L’Algérie ne peut pas rester un pays isolé au milieu de plusieurs variables qui nécessitent des réactions défensives, où des mercenaires et des terroristes sont positionnés à nos frontières menaçant la sécurité nationale, comme ce qui s’est passé à Tiguentourines, et reste juste comme spectateur», appuie le chargé de mission à la présidence. Et Laagab de rappeler que le Comité juridique travaille à l’étude des propositions recueillies «mais sous le contrôle est sous la tutelle du président de la République»........................................................................... -L’impasse organique et politique que vit le doyen des partis d’opposition en Algérie, le front des forces socialistes (FFS) depuis plusieurs mois, ne laissent pas indifférents ses cadres et ses militants. Une semaine après le premier appel de l’universitaire Mohamed Lahlou à rendre le parti à ses militants par les voies légales, une deuxième initiative vient d’être lancée (ce mercredi ) sous forme d’un appel-pétition sur les réseaux sociaux, signé par plus de 200 cadres et sympathisants du parti de feu Hocine Ait Ahmed.