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Vie politique

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  • 29-06-2020
    -Après sa nomination-annulation au poste de ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté nationale à l'étranger, le député Samir Chaâbna se trouve confronté à une fronde initiée par ses pairs islamistes au sein de l'Assemblée populaire nationale (APN). En effet, un groupe de députés islamistes, du MSP et d’El Adala, ont lancé ce lundi une pétition dans laquelle ils demandent au président de l’APN de saisir "en urgence" la Commission des Affaires juridiques et administratives, afin de le révoquer de son siège de député représentant de la communauté nationale dans la zone 2 (France). Dans le document consulté par Algérie1, les initiateurs de la pétition demandent aussi au Front El Moustakbel, le parti qui a parrainé sa candidature dans la circonscription de Marseille, lors des dernières législatives, de lui retirer sa couverture "pour haute trahison" .
  • 25-06-2020
    -L’ancien leader du RCD, Said Sadi, vient plaider en faveur de «l’organisation» et l’«adaptation» des méthodes de lutte face à la volonté de replonger le pays dans la «congélation politique». Dans un message posté ce jeudi sur sa page Facebook au titre suggestif «urgence et cohérence», Said Sadi ne s’encombre pas de formules pour proposer que le mouvement populaire se donne d’autres moyens de lutte plus efficaces pour «transformer le rejet en projet». «C’est au moment où les citoyens les plus avisés s’interrogent légitimement sur la suite à donner au mouvement du 22 février que le pire arrive. Tous les signaux convergent : l’arbitraire est une stratégie assumée et la fermeture politique s’affiche comme un objectif ouvertement revendiqué par le pouvoir. Cette démarche est malheureusement une impasse pour la nation», estime l’ex patron du RCD. Pour lui : «diabolisée pour des raisons d’ambitions mal maitrisées ou esquivée du fait de l’incompréhension des enjeux, la question de l’organisation et de l’adaptation des méthodes de luttes demandée par la rue nous tombe maintenant dessus avec plus d’acuité. Nous sommes mis en demeure de la trancher dans l’urgence». ................................................................................ - .-Tard dans la soirée de ce jeudi le président du RCD, Mohcine affirme dans un post sur Facebook, avoir reçu la visite de deux gendarmes venus l'informer de la date de sa convocation pour dimanche au lieu de demain vendredi pour un impératif de dernière minute. 21h40 : Réagissant à l'annonce du président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, relative à sa convocation par la gendarmerie, le Parquet général près la Cour d’Alger a affirmé ce jeudi que "ces convocations" interviennent dans le cadre d’"enquêtes dans une affaire de droit public". "Suite aux informations fallacieuses relayées au sujet des convocations adressées à M. Mohcine Belabbes, le Parquet général près la Cour d’Alger,et pour éclairer l’opinion publique, précise ce qui suit : les convocations adressées à Mohcine Belabbes par le biais de la gendarmerie nationale interviennent dans le cadre d’enquêtes dans une affaire relevant du droit public", lit-on dans un communiqué. "Il s’agit du décès d’une personne étrangère qui travaillait dans un chantier de construction d’un logement privé appartenant au susnommé (Mohcine Belabbes) qu’il n’a pas signalé", ajoute la même source, qui souligne que "les investigations ont montré que l’ouvrier décédé n’avait pas de permis de travail légal en Algérie et que la construction, elle-même, a été édifiée sans respect des normes urbanistiques". "Les investigations préliminaires sur la première affaire se poursuivent", conclut le parquet. Pour rappel, le leader du RCD avait annoncé sur les ondes de Radio M qu'il a été convoqué jeudi par la la gendarmerie et qu'il se rendra demain vendredi sans fournir les motifs de cette convocation.
  • 24-06-2020
    -Comme promis mardi soir par Mohcine Belabbas sur sa page Facebook, le RCD a réagi mercredi à la mise en demeure du ministère de l’intérieur qui a brandi la menace de dissolution du parti pour certaines activités jugées non conformes avec la loi organique régissant l’activité partisane. « Le RCD a été rendu destinataire, ce mardi 23 juin, d’une mise en demeure le sommant de renoncer à son activité politique sous peine d’engager une procédure de dissolution à son encontre. Fuitée dans les bras médiatiques de la police politique par l’administration du ministère de l’Intérieur, le courrier en question liste une série de supputations évasives sans aucune précision sur les faits, dates, lieux et autres personnes éventuellement incriminées par ce texte », écrit le RCD. « Dans les faits, cette missive, signée par le Secrétaire général du ministère de l’intérieur vient en violation de la Constitution en vigueur et des lois qui garantissent l’exercice des activités politiques et partisanes pour tout parti légal. », juge le RCD qui rappelle que « ne se réduit pas à un agrément ou à des locaux. C’est d’abord un courant de pensée, une histoire dans le combat démocratique et un idéal de société partagé par des milliers d’Algériennes et d’Algériens. » La mise en demeure qui lui est adressée mardi soir, le RCD la met en relation avec l’élection présidentielle du 12 décembre qu’il qualifie de « coup de force », ajoutant qu’ « A défaut de légitimité démocratique et de compétence politique, les dirigeants de fait pensent pouvoir assurer la pérennité d’un système mafieux honni par l’écrasante majorité des Algériens par la répression politique, la restriction des libertés publiques en termes de presse, de réunions, la violation des droits de l’Homme et, bien évidemment, la remise en cause du multipartisme ». Pour la direction du RCD, à travers le courrier du ministère de l’Intérieur « il s’agit désormais, pour la dictature en place, de persécution politique et de lynchage médiatique dans le but de porter atteinte à l’image d’un parti qui refuse de monnayer son autonomie décisionnelle et sa détermination à continuer la lutte pacifique pour une Algérie libre et démocratique ». « Les milliers de militants et les centaines d’élus qui agissent dans ses rangs sont des acteurs de la liberté dont le sacrifice fait honneur aux combats et à l’Histoire de tout un peuple », conclut le RCD dont la réponse préfigure un bras de fer dans les prochaines semaines.
  • 22-06-2020
    -Le chef du MSP considère que les récentes déclarations de Laraba ( le président du Comité d’experts qui a rédigé le projet de révision contitutionnelle ) à propos de l’identité nationale, sont « choquantes » et « ses démentis dans la presse ne font qu’ajouter de la confusion au lieu de rassurer ». Le chef islamiste, se faisant l’écho des contempteurs du document élaboré par le Comité Laraba, exprime ses réserves sur « l’équilibre des pouvoirs, les libertés, le contrôle électoral et surtout la question de l’identité ». Le chef du MSP considère que la copie, dans sa globalité « s’éloigne de la référence novembriste » et se pose alors la question de savoir si « c’est une positon personnelle de Laraba, chargé de rédiger un projet de constitution ou c’est une tendance lourde du pouvoir ». Makri croit deviner que les rédacteurs du projet ont surtout le souci de rassurer les institutions financières internationales, dans la perspective de les solliciter pour faire face aux « difficultés financières vers lesquelles se dirige l’État ». « Laraba s’adressait au FMI qui aura le dernier mot pour l’ouverture de lignes de crédit pour l’Algérie par les banques étrangères très prochainement afin d’éviter l’effondrement et pouvoir continuer à verser les salaires. », ajoute Makri qui se montre dans son texte en défenseur du patriotisme et des référents de l’identité nationale.
  • 20-06-2020
    - Louisa Hanoune trés remontée contre le pouvoir a fait ce samedi une intervention liminaire, en ouverture des travaux du bureau politique du PT et dans laquelle elle dit être la cible d’une « cabale », d’un « lynchage » médiatique orchestré sur les réseaux sociaux et la chaîne de Télévision El Hayat qu’elle a citée nommément. Pour elle, les attaques qui la ciblent aujourd’hui et en laissant sous-entendre les auteurs, sont identiques à celles qu’elle avait subi en 2015, à travers une autre chaîne (Enahar NDLR) , « au moment où j’avais signé une déclaration avec les Moudjahidines Lakhdar Bouregaa et Zohra Drif pour dénoncer la prise en otage de l’Etat » Et de conclure cette séquence personnelle de son intervention, en pointant « la responsabilité de l’Etat si un malheur m’arrive », tout en interpellant les responsables de l’ARAV pour leur « silence » par rapport aux « attaques calomnieuses » qu’elle subie, les considérant en outre comme « une menace contre l’ordre public et une atteinte au droits d’autrui » Plus politique, Louisa Hanoune est revenue sur les derniers événements de Tinezaouatine pour appeler à « situer les responsabilités » « La véritable cause de ce qui s’est passé à Tinzaouatine est le hiatus qui existe entre les citoyens et les instituions de l’Etat. Les habitants des zones frontalières sont les véritables gardes des frontières, » a –elle martelé en rappelant que son parti « avait longtemps milité pour des plans de développement du sud, malheureusement,, déplore-t-elle, ils ont butté sur l’indifférence du pouvoir » Concernant la révision constitutionnelle, un non événement pour Louisa Hanoune qui dit « rejeter la démarche dans le contenu et dans la forme » en , accusant dans la foulée « les membres du comité technique d’avoir outrepassé leur prérogatives en défendant les choix du pouvoir après s’être présentés à l’opinion comme de simple techniciens du droit »
  • 19-06-2020
    -Des centaines de manifestants sont descendus, ce vendredi, dans les rues de Tizi Ouzou pour réclamer la libération des détenus du Hirak. Malgré le risque de propagation du Coronavirus, les habitants de Tizi Ouzou sont sortis manifester contre le système en scandant les slogans habituels du Hirak. Les manifestants ont sillonné les rues principales de la ville pacifiquement en scandant des slogans hostiles au système. La wilaya de Bejaia, a connu elle aussi une manifestation qui a viré à des affrontements entre les protestataires et les forces de l’ordre. Plusieurs appels au calme ont été lancés sur les réseaux sociaux par les activistes du Hirak.
  • 18-06-2020
    -L’association nationale de jeunes, Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) s'est prononcée jeudi sur la reprise des manifestations du Hirak en appelant à surseoir à ces marches eu égard au contexte sanitaire marqué par les risques de propagation du coronavirus……………………………………. -L’amenokal Ahmed Idaber appelle ce jeudi les habitants de Tamanrasset à faire preuve de vigilance face aux tentatives visant la déstabilisation de la région. M. Idaber a appelé les habitants de la wilaya de Tamanrasset en général, et ceux de Tin-Zaouatine (500 km de Tamanrasset) en particulier, à "faire preuve de vigilance et à faire prévaloir le sens patriotique, face aux tentatives visant à porter atteinte à la stabilité de la région". L’aménokal a déploré également la tentative de "certaines parties d’envenimer la situation, à travers des informations livrées à des médias étrangers, susceptibles d’aggraver la situation dans cette wilaya". M. Idaber a dénoncé vigoureusement "l’utilisation de son nom par certaines parties sur les sites électroniques ainsi que de son image pour diffuser des informations appelant à la manifestation et à la protestation suite aux événements vécus dernièrement par la région de Tin-Zaouatine". A noter, par ailleurs, que la ville frontalière de Tin-Zaouatine a enregistré un retour au calme, après une rencontre tenue mardi par les représentants de la population (élus et notables locaux) avec les autorités de la wilaya. La réunion a été couronnée par une série de mesures consensuelles ayant pour objectif le retour au calme et à la vie quotidienne normale dans cette ville.
  • 16-06-2020
    -Les partenaires du Pacte de l’Alternative Démocratique (PAD,) réunis mardi 16/6 à Alger, ont appelé les algériens à rester «mobilisés» et à s’engager avec «force» dans la reprise effective des manifestations «pacifiques». «Parties prenantes dès le début du mouvement révolutionnaire citoyen, les composantes politiques, associatives, syndicales autonomes, diaspora, personnalités, citoyennes et citoyens regroupés au sein du Pacte de l’Alternative Démocratique contribueront à soutenir toutes les luttes politiques et sociales citoyennes et appellent les Algériennes et les Algériens à demeurer mobilisés mais vigilants pour s’engager avec force dans la reprise effective des manifestations pacifiques dès que les conditions sanitaires de l’endiguement de l’épidémie de la COVID 19 le permettent», souligne la longue déclaration rendue publique à la fin de ses travaux.
  • 15-06-2020
    -Dans une déclaration à la presse à l'issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, M. Zeroual a indiqué que "c’est en toute logique que je rends visite au président Tebboune car j'ai perçu chez lui, depuis sa campagne électorale à ce jour, une forte et solide volonté d'édifier un nouvel Etat". "Cet Etat, rêvé par les valeureux Chouhada, a été revendiqué par des millions d'Algériennes et d'Algériens lors de leur révolution pacifique, ô combien singulière", a précisé l'ancien président Zeroual. "En tant que citoyen, je m’enorgueillis chaque jour d’appartenir à ce grand peuple", a-t-il conclu. Dans un communiqué, la présidence de la République indique de son côté que "le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a eu l'insigne honneur de recevoir en audience l'ancien Président, le moudjahid Liamine Zeroual, qui a tenu à rendre une visite amicale au Président de la République eu égard aux liens solides et de longue date existant entre eux, emprunts d'amitié et de respect mutuel". . Pour rappel, le président Liamine Zeroual avait appelé le président Tebboune, au lendemain de l'Aid El Fitr pour lui faire part de ses voeux tout en "saluant les efforts consentis par l’Etat pour faire face à la propagation de la pandémie du covid-19, notamment les aides accordées aux catégories vulnérables'." Le communiqué de la présidence qui avait fait état de la communication avait également indiqué que « M. Zéroual a promis au président de la République de lui rendre visite quand les circonstances le lui permettront ».
  • 13-06-2020
    -Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, ce samedi après-midi, le président de la Chambre libyenne des députés Salah Aissa Akila, en visite de travail à Alger à la tête d'une importante délégation, indique un communiqué de la Présidence de la République. "Dans le cadre des efforts consentis par l'Algérie visant à trouver un règlement politique à la crise libyenne, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, aujourd'hui après-midi, M.Salah Aissa Akila, président de la Chambre libyenne des députés qui effectue une visite de travail dans notre pays, à la tête d'une importante délégation". Lors de l'audience, le Président de la République a réaffirmé "la position inaliénable de l'Algérie en faveur d'un dialogue entre les frères libyens en vue de parvenir à un règlement politique, seul et unique moyen garantissant la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Etat libyen, loin de toute intervention militaire étrangère". De son côté, le président de la Chambre libyenne des députés s'est félicité "du rôle pivot de l'Algérie dans la recherche du règlement escompté à la crise de son pays", ajoute la même source.
  • 10-06-2020
    - Le président Abdelmadjid Tebboune a présidé ce mercredi une réunion du Haut Conseil de sécurité, selon un communiqué de la présidence de la République............................................................................................................................................... - Le Comité d'experts chargé de formuler des propositions pour la révision de la Constitution a affirmé, mercredi, que le débat sur la mouture proposée a, dans de nombreux cas, "dévié de l'objectif escompté", notamment dans certains médias et réseaux sociaux. Dans un communiqué signé par son président, Ahmed Laraba, le Comité d'experts a noté, qu'"après avoir achevé sa mission conformément à la lettre de mission du Président de la République et mis ses propositions à la disposition de la classe politique, de la société civile et des citoyens pour débat et enrichissement", il constate que "ce débat, notamment dans certains médias et réseaux sociaux, a dans de nombreux cas dévié de l'objectif escompté, à savoir l’enrichissement de la mouture". Dans sa mise au point, le Comité explique qu'outre les attaques et dépassements irresponsables à l'encontre de ses membres, plusieurs allégations mensongères ont ciblé d'autres aspects dudit document, notamment: 1- Que l'élaboration du document aurait été faite par des personnes ayant déjà contribué à l'élaboration de précédentes Constitutions. 2- Que la référence à la Déclaration du 1er Novembre 1954 aurait été retirée du Préambule. 3- Qu'il y aurait eu atteinte aux constantes de la Nation. 4- Que le texte élaboré ouvrirait la voie à la partition du pays". Le Comité qui fustige ces allégations dénuées de tout fondement, affirme fermement que "toutes ces assertions sont fausses et infondées". Il convient de préciser ce qui suit: 1- Aucun membre de l'actuel Comité n'était membre de l'un des comités chargés de l'élaboration des Constitutions précédentes, même si certains avaient déjà été reçus, à l'instar d'autres compétences et personnalités nationales, par les parties ayant supervisé le dialogue. 2- Les précédentes Constitutions ne faisaient pas mention de la Déclaration du 1er Novembre. Sur quelle base accuse-t-on l'actuel Comité de l'avoir omise? 3- Concernant l'atteinte aux constantes de la Nation, aucun débat n'a eu lieu autour de cette question qui est restée intangible. Pour ce qui est de Tamazight, une des composantes de l'identité nationale, aux côtés de l'Islam et de l'Arabité, elle a déjà été promue langue nationale, puis nationale et officielle dans les précédents amendement constitutionnels. Le Comité a proposé de l'inclure dans les articles intangibles pour ne plus en faire un fond de commerce. 4- S'agissant de la disposition inhérente à la possibilité de doter certaines communes d'un statut particulier, cette proposition qui a fait l’objet d’une incompréhension, est en vigueur dans plusieurs pays et a pour objectif de tenir compte des spécificités de certaines communes (financières et administratives), qu'il s'agisse de leurs moyens limités ou de leurs natures géographiques, d'où l'impératif de leur conférer un statut particulier. Enfin, le Comité d'experts émet le voeu de voir le document en question "faire l’objet d’un examen objectif" et les propositions soumises "enrichies, à la hauteur d'un document consensuel".
  • 09-06-2020
    -Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, mercredi, une réunion du Haut Conseil de Sécurité, indique un communiqué de la présidence de la République. La réunion à la quelle a assisté, le Premier ministre Djerrad, le chef de l’Etat Major par intérim Said Changriha, le ministre de l’intérieur et les responsables de la sécurité, devrait concerné la situation sanitaire du pays................................................................................ -La présidence de la république, par la voix de son porte-parole, a confirmé aujourd’hui mardi que Abdelmadjid Tebboune a bien promis au président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, d’examiner sa demande de libération des détenus, Karim Tabbou et Samir Benlarbi. «(…) Oui c’est vrai, le président de la république a en effet promis à M. Soufiane Djilali d’examiner sa demande de libération de quelques détenus conformément à ses prérogatives constitutionnelles», a répondu Belaid Mohand Oussaid, à la question d’un journaliste, à l’occasion de sa traditionnelle conférence de presse. En précisant que le chef de l’Etat va accéder à cette demande en usant de ses «prérogatives constitutionnelles», Belaid Mohand Oussaid, laisse entendre que le président Tebboune va faire libérer les deux détenus via la grâce présidentielle. Mais il y a tout de même un problème : Karim Tabbou et Samir Benlarbi ne sont pas encore condamnés définitivement pour qu’ils soient éligibles à la grâce présidentielle, conformément à la loi. Celle-ci étant habituellement prononcée à l’occasion de la fête de l’indépendance nationale coïncidant avec le 5 juillet de chaque année, on voit mal comment les deux détenus puissent être jugés en moins d’un mois. A moins que cette mesure de grâce ne soit différée par le président Tebboune le temps d’expédier les formalités de la condamnation de Tabbou et Benlarbi…………………………………………………… -Le porte-parole de la Présidence de la République Mohand Said Oubélaid a déclaré mardi que le président de la République Abdelmadjid Tebboune "n'a pas l'intention de créer son propre parti politique", en réponse à une question d'un journaliste, à l'occasion de son traditionnel point de presse…………………………………… -Le porte-parole de la présidence de la République Belaïd Mohand Oussaid a évoqué lors de la conférence de presse du mardi 9/6 , l’incident du consul du Maroc à Oran ayant qualifié l’Algérie de “pays ennemi”. En effet, Belaid Mohand Oussaid a déclaré que le consul du Maroc à Oran était un officier de renseignement marocain, et que son attitude ne l’avait pas surpris, il a de même affirmé que le consul marocain avait bien quitté le territoire national, car selon lui, le consul avait franchi les limites de la bienséance et des us diplomatiques, après avoir fait des telles déclarations à Oran.Le ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, a également confirmé ce mardi le départ du consul marocain à Oran.Affirmant toutefois, que cette page dans les relations diplomatiques entre les deux pays « est désormais tournée », il a soutenu que l’Algérie « est un Etat qui œuvre à atténuer l’impact des problèmes sociaux sur ses citoyens, alors que d’autres font dans la politique de l’autruche », pour éviter de voir venir la menace.Pour rappel, le consul du Maroc à Oran Aherdane Boutaher avait commis un grave dérapage en qualifiant l’Algérie de ‘pays ennemi’ dans des déclarations aux ressortissants marocains bloqués à Oran le 12 mai dernier : « Comme vous le savez, nous sommes dans un pays ennemi. Je vous le dis en toute franchise ».
  • 07-06-2020
    -L’ex président du RCD, Said Sadi, a une nouvelle fois usé de sa plume pour «flinguer» allusivement le patron de Jil Jadid, Soufiane Djilali qu’il accuse sans le nommer, de servir de «télégraphiste des despotes» suite à son annonce de la libération prochaine des détenus politique, Karuim Tabbou et Samir Benlarbi. « Les ambassadeurs qui relaient cet arbitraire n’ont d’ailleurs pas forcément conscience qu’en jouant les télégraphistes des despotes, ils cultivent et perpétuent la pratique de l’abus », écrit aujourd’hui dimanche, l’ancien leader du RCD sur sa page Facebook. Plus incisif encore, Sadi pointe celui qu’il qualifie de «courtisan», pour qui écrit-il «l’Algérien détenu illégalement n’a droit ni à des excuses ni à des réparations dès lors qu’il a osé défier l’autorité toute puissante» Et il dénonce le fait que «les satellites du régime s’autorisent à révéler, avant que la justice ait statué, l’élargissement des citoyens privés de liberté pour avoir émis une opinion jugée non conforme à la doxa officielle dans leur pays ». L’ex patron du RCD s’étonne de ce que «la fin d’une détention arbitraire» soit présentée «comme un signe d’apaisement sinon un acte de générosité, ce qui suggère que ces détenus ont mérité leur emprisonnement». Une méthode de gouvernance qui en dit long d’après lui, «sur la conception de la citoyenneté que se font les détenteurs du pouvoir». Sadi pense qu’il est préoccupant de voir une «partie de l’opinion accepter de loger dans les rangs de l’opposition des acteurs qui assurent le service après vente d’archaïsmes politiques dignes du moyen âge», dans une pique évidente en direction de Soufiane Djilali. Ceci dans le fond. Dans la forme, Said Sadi relève dans son texte un «vice» procédural à savoir que l’on ait annonce la libération prochaine des deux détenus alors qu’ils ne sont pas encore définitivement condamnés comme l’exige la loi. Il notera au passage que le Syndicat national de la magistrature «n’a pas émis la moindre protestation contre cette pantalonnade». Le chef de l’Etat écrit Said Sadi, dispose certes du droit de grâce qu’il peut exercer une fois la condamnation prononcée, «mais il ne peut en aucune manière interférer dans une action de justice en cours, ce qui est le cas en l’occurrence ». L’occasion pour l’ancien président du RCD de rappeler que «l’esprit de la Soummam qui a assumé l’universalité est à l’ordre du jour» et que le choix qui s’offre à l’Algérie est entre la «Soummam et la dictature, militaire ou théocratique». «Ceux qui y souscrivent œuvrent à la perspective démocratique ; ceux qui l’esquivent, l’occultent, s’y opposent ou pire le polluent, travaillent objectivement au maintien du statu quo militaire ou à l’avènement de son duplicata théocratique» tranche Said Sadi...................................................................................................................................................................................... -La réponse du président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, n’ a pas tardé à fuser en réponse à l’attaque de Saïd Sadi, ex président du RCD, dirigée contre lui. Et si Sadi a été allusif, n’ayant pas cité nommément sa cible sur sa page Facebook, le chef du parti JL lui y va sans ménagement, se voulant allégorique, pour trois estocades à l’adresse de son pourfendeur. «Avec votre passé vous devriez avoir un peu de pudeur. M. Sadi, la différence entre vous et moi, c’est que vous avez toujours attisé le feu quand moi j’ai toujours essayé de l’éteindre. M. Sadi, je vous rassure, je ne convoite pas votre spécialité, même si elle vous a permis une belle fortune!» a-t-il écrit sur sa page Facebook, dimanche.
  • 03-06-2020
    -Karim Tabbou, toujours en détention à la prison de Koléa, s’est adressé mercredi via la page facebook de son frère Djaffar,aux Algériens qui lui ont exprimé leurs vœux , à l’occasion de son anniversaire, pour les en remercier. « A l’occasion de mon anniversaire, j’ai reçu des milliers de messages et de vœux. Cette grande et fraternelle sollicitude comme votre solidarité exprimée à mon égard depuis plusieurs mois sont une aide précieuse pour moi. » commence t-il par écrire. Puis d’enchaîner sur la politique avec un tonalité assez optimiste dans le propos pour rappeler que « Celui qui va doucement arrive sûrement. », soutenant que « Des jours meilleurs nous y approchons de plus en plus même si parfois les chemins de liberté sont semés d’obstacles et de difficultés. Nous devons garder l’espoir. Ensemble, nous y arriverons. » « Ce sont des jours qui nous apporterons de nouvelles sensations. Des senteurs de liberté qui dissiperont toute cette puanteur d’un régime finissant et en décomposition. », poursuit –il en évoquant les perspectives d’une décantation politique prochaine. « Ces jours permettront aussi un tri salutaire entre les vrais et les faux militants. Il est impératif que soient distingués les hommes et les femmes d’irrésistibles à l’attrait de la mangeoire, c’est une nouvelle génération d’opportunistes, des marionnettes politiques prêts à tous les emplois. », prédit le militant politique. Karim Tabou esquisse le contour de « la vraie nouvelle Algérie » qui doit être selon lui « inclusive de toutes les représentations politiques et sociales réelles, respecte le suffrage universel et le principe de l’alternance au pouvoir, respecte l’exercice de toutes les libertés, donne la prime au DROIT. » Poursuivant sa description, il ajoute que celle-ci doit « donner envie, à chacun de nous de s’impliquer dans la construction d’un avenir commun(…) qui s’interdit l’emprisonnement des journalistes, des militants, des syndicalistes…ce qui met toutes et tous sous l’autorité du droit" La lettre de Karim Tabbou, survient au lendemain de la sortie médiatique de Soufiane Djilali, président de Jil Djadid qui a révélé avoir dernièrement obtenu une audience avec le président de la République pour lui demander d’user de son pouvoir pour libérer Karim Tabbou et Samir Benlaribi. ............................................................................ - -Mohamed Charfi, président de l’Autorité indépendante en charge de la surveillance des élections, n’a pas l’air d’être suffisamment satisfait de la place impartie à son instance, comparativement au rôle qui était le sien dans le règlement de la crise politique traversée par le pays, dans le sillage de l’éviction de l’ancien président de la République. « L’Autorité, même si elle est constitutionnalisée, n’apparaît pas dans le nouveau projet comme un fondement institutionnel, alors qu’elle est considérée comme un élément important dans le décorum de la nouvelle Algérie qui est entrain de se mettre en place, sous l’impulsion du président Tebboune », dit-il mercredi à l’ouverture d’un séminaire consacrée justement à la révision de la Constitution………………………………………………………… -Selon le chargé de mission à la présidence, Mohamed Laagab, qui intervenait aujourd’hui ce mercredi sur les ondes de la radio nationale, les éléments constitutifs de l’identité nationale tel que formulés dans la mouture distribuée aux acteurs politiques, économique et sociaux, ne sont pas sujets à modifications. Autrement dit, l’islam en tant que religion de l’Etat et les deux langues nationales et officielles que sont l’Arabe et le Tamazight, sont des dispositions scellées et négociables et ne peuvent faire l’objet d’un quelconque amendement. De même que les dispositions relatives à la nature du régime politique ne subiront aucune modification d’après ce fonctionnaire de la présidence. Et de préciser que seules les propositions qui concernent le «renforcement de la position de l’autorité législative et de l’opposition parlementaire, la séparation des pouvoirs et d’autres propositions qui n’affectent pas les éléments d’identité et le système de gouvernance semi-présidentiel seront prises en compte». .S’agissant des réserves qui sont exprimées sur l’article qui permet à l’Armée nationale populaire d’intervenir en dehors des frontières du pays, Laagab les a jugées «acceptables», mettant cela sur le compte de «l’incompréhension». Pour Mohamed Laagab cet article permettra à notre armée de «contribuer au maintien de la paix», précisant que même sans ces amendements, le président peut envoyer des unités hors des frontières, comme cela s’est produit lors de la guerre israélo-arabe. «L’Algérie ne peut pas rester un pays isolé au milieu de plusieurs variables qui nécessitent des réactions défensives, où des mercenaires et des terroristes sont positionnés à nos frontières menaçant la sécurité nationale, comme ce qui s’est passé à Tiguentourines, et reste juste comme spectateur», appuie le chargé de mission à la présidence. Et Laagab de rappeler que le Comité juridique travaille à l’étude des propositions recueillies «mais sous le contrôle est sous la tutelle du président de la République»........................................................................... -L’impasse organique et politique que vit le doyen des partis d’opposition en Algérie, le front des forces socialistes (FFS) depuis plusieurs mois, ne laissent pas indifférents ses cadres et ses militants. Une semaine après le premier appel de l’universitaire Mohamed Lahlou à rendre le parti à ses militants par les voies légales, une deuxième initiative vient d’être lancée (ce mercredi ) sous forme d’un appel-pétition sur les réseaux sociaux, signé par plus de 200 cadres et sympathisants du parti de feu Hocine Ait Ahmed.
  • 02-06-2020
    -Le président du Comité d'experts chargés du projet de Constitution, le professeur Ahmed Laraba a soutenu,ce mardi, que les propositions d'enrichissement du nouveau projet de constitution sont susceptibles de contribuer à "l'émergence d'une Algérie nouvelle". Laraba, qui s'exprimait sur les ondes de la radio nationale (Chaîne 3) a expliqué que out ce qui est absolu "est difficile à réaliser" tout en soulignant que les experts "ont tenté de prendre en compte la réalité des revendications du mouvement (NDLR :Hirak)", pour asseoir un meilleur équilibre entre les pouvoirs, ainsi qu'un renforcement "considérable" de la partie consacrée aux droits de l'homme. "En la forme" signale celui-ci, sur les 240 articles de la Constitution, 148 ont été amendés et rectifiés pour être soumis à propositions et évaluations, et ce, souligne-t-il, après une analyse critique de ce "qui n'a pas marché" dans les précédentes. Le professeur Laraba rappelle que la Constitution de 1989 a constitué à ses yeux un "moment important" de l'histoire de l'Algérie, pour avoir notamment contribué à une rupture avec le règne du parti unique........................................................................... -Le porte-parole de l’UDS, Karim Tabbou, et l’activiste Samir Benlarbi pourront «bientôt retrouver leur liberté». C’est ce qu’a annoncé le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, dans un communiqué rendu public hier. Ayant rencontré, mercredi 27 mai, le président Abdelmadjid Tebboune, il affirme que ce dernier s’est engagé à agir dans ce sens «conformément à ses prérogatives».
  • 01-06-2020
    -L’élaboration de la mouture finale de la Constitution modifiée et enrichie devrait être prête avant le 30 de ce mois, selon le chargé de mission à la présidence de la république Mohamed Laagab. Invité à une émission lundi soir, de la télévision publique, il a révélé que pas moins de 1000 réponses-propositions ont été reçues de la part des partis politiques, des associations, des personnalités et des médias auxquels l’avant projet de révision de la constitution a été envoyé. La présidence a, d’après lui, envoyé 1500 copie du projet aux différentes acteurs politiques, sociaux, économiques et associatifs nationaux. Mohamed Laagab a expliqué que les services concernés de la présidence vont continuer à recevoir les propositions «jusqu’au 20 juin avant qu’elle ne soient remises au Comité des experts pour y être agencées». Le conseiller du président s’attend à ce que la mouture finale soit déposée auprès du parlement pour y être «discutée et enrichie suivra plus tard sa soumission à un «référendum populaire»........................................................................................... --Le ministre Conseiller à la communication, Porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd affirmé,ce lundi que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune est le Président de tous les Algériens et "n’a de lien organique avec aucun parti politique agréé". En réponse à une question d’Algérie presse service (APS) sur la relation du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec le parti du Front de libération Nationale (FLN), Belaïd Mohand Oussaïd a précisé que "le Président de la République est le Président de tous les Algériens et par conséquent, il n'a de lien organique avec aucun parti politique agréé". Il a rappelé, à ce propos, que "le Président de la République a gelé sa qualité de membre au Comité central du parti du FLN et, comme chacun le sait, il ne s'est pas porté candidat au nom de ce parti à l’élection présidentielle du 12 décembre 2019". Le Porte-parole de la Présidence de la République a indiqué également que "Abdelaziz Djerad avait démissionné du parti du FLN plusieurs années avant sa désignation en qualité de Premier ministre".