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Travail (et Sécurité sociale)

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  • 08-04-2021
    -C'est un serpent de mer qui ressurgit épisodiquement dans le débat politique et syndical que cette affaire de retraite anticipée, évoquée encore jeudi par le ministre du Travail devant les membres du Conseil de la nation. "C'est impossible de revenir à la retraite anticipée et à la retraite sans condition d'âge", a martelé Hachemi Djaâboub, en séance de questions orales, mettant en exergue "le déficit abyssal et chronique de la caisse nationale de retraite". Le ministre du Travail avance deux chiffres, à titre d'illustration : 690 milliards de dinars, c'est le déficit prévisionnel de la CNR pour 2021, alors que pour l'exercice de 2020 il est de 640 millards de dinars, soit 50 milliards de dinars en une année. Au rythme où il se creuse annuellement, ce déficit risquerait de conduire à plus ou moins long terme à un collapsus de la CNR, si les autorités ne trouveraient pas d'autres sources de financement pour la renflouer en cash. Hachemi Djaâboub a rappelé que ce déficit remonte à 2013, ajoutant que "plusieurs opérations de redressement ont été initiées par l'Etat, sans pour autant aboutir au rétablissement de l'équilibre financier. Les déclaration du ministre du Travail, qui rappelle des éléments de langage de ces prédécesseurs, ne vont certainement pas plaire aux syndicalistes, notamment à l'UGTA qui avait réaffirmé le 24 février dernier que "la retraite anticipée est un droit pour tout travailleur qui remplit la condition des 32 annuités". Salim Labatcha, SG de l'UGTA, lors de son audience par le président de la République, dans le cadre des consultations politiques, avait soulevé la question de la retraite anticipée, sans préciser qu'elle était la réponse du chef de l'Etat. L'UGTA, tout comme les syndicats autonomes sont sur la même longueur d'onde pour revendiquer le droit à la retraite anticipée et pour expliquer qu'elle représentait un levier pour lutter contre le problème d'emploi des jeunes, en particuliers les sortants des universités.
  • 07-04-2021
    -Décret présidentiel n° 21-137 du 24 Chaâbane 1442 correspondant au 7 avril 2021 fixant le salaire national minimum garant (Joradp n°28 du 14 avril 2021) Le Président de la République, Vu la Constitution, notamment ses articles 91-7° et 141 (alinéa 1er) ; Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de travail, notamment ses articles 80, 81 et 87 ; Vu l'ordonnance n° 97-03 du 2 Ramadhan 1417 correspondant au 11 janvier 1997 fixant la durée légale du travail ; Vu l'ordonnance n° 06-03 du 19 Joumada Ethania 1427 correspondant au 15 juillet 2006 portant statut général de la fonction publique ; Vu le décret présidentiel n° 11-407 du 4 Moharram 1433 correspondant au 29 novembre 2011 fixant le salaire national minimum garanti ; Vu le décret exécutif n° 15-59 du 18 Rabie Ethani 1436 correspondant au 8 février 2015, complété, fixant les éléments constitutifs du salaire national minimum garanti ; Décrète : Article 1er. — Le salaire national minimum garanti correspondant à une durée légale hebdomadaire de travail de quarante (40) heures, équivalent à 173,33 heures par mois, est fixé à vingt mille dinars (20.000 DA) par mois, soit un taux horaire de 115,38 dinars. Art. 2. — Toutes les dispositions contraires au présent décret sont abrogées, notamment le décret présidentiel n° 11-407 du 4 Moharram 1433 correspondant au 29 novembre 2011 fixant le salaire national minimum garanti. Art. 3. — Le présent décret prend effet, à compter du 1er juin 2020. Art. 4. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait à Alger, le 24 Chaâbane 1442 correspondant au 7 avril 2021. Abdelmadjid TEBBOUNE.