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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 31-10-2020
    -Dans un entretien accordé à la chaine al- Jazeera, samedi, le Président français Emmanuel Macron, a réagi au tollé soulevé, dans le monde arabo- musulman, par sa déclaration sur les caricatures offensantes sur le Prophète Mohamed (QSSL) de Charlie Hebdo et qui ont valu au prof d’Histoire- Géo, qui en avait fait un cours de classe, d’être assassiné par un jeune Tchétchène. «Nous continuerons, professeur. Nous défendrons la liberté que vous enseigniez si bien et nous porterons la laïcité, nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d'autres reculent» avait martelé alors le Chef de l’Elysée. S’en est suivi un large tollé et une grosse colère chez les musulmans du monde entier, dont un grand nombre de populations a appelé au boycott des produits français, au moment où même des leaders dans certaines démocraties occidentales, ainsi que des médias, ont à peine caché leur désapprobation, semblant reprocher à Macron une certaine démesure. Aussi, le Président français s‘est il évertué, aux micros d’al- Jazeera, aujourd’hui, à désamorcer ce que des musulmans ont considéré comme une bombe et une profonde offense à leur sacralité. «Je comprends le sentiment des musulmans », dira-t-il, tout en professant que le fait n’était pas «un projet d’Etat » mais découlait de «la liberté d’expression et d’une presse libre et indépendante», en creux, affranchie de la tutelle de l‘Etat. Et de conclure que les réactions ont été construites sur «du mensonge» et «une interprétation erronée de mes propos qui a laissé penser mon soutien aux caricatures en question», a-t-il indiqué................................................................................................... -Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui subit actuellement des examens médicaux approfondis dans un grand hôpital spécialisé allemand, a reçu des messages de vœux de prompt rétablissement de la part de présidents d'États frères et amis, indique un communiqué de la présidence de la République. «Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu des messages de vœux de prompt rétablissement de la part de chefs d'États frères et amis, à savoir : - L'Emir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani. - Le Président de la Fédération de Russie, M. Vladimir Poutine. - Le Président de la République tunisienne, M. Kaïs Saïed. - Le Président de la République arabe sahraouie démocratique, M. Brahim Ghali. - Le Président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale libyen (GNA), Fayez Al-Sarraj. - Le Président de la République portugaise, M. Marcelo Rebelo de Sousa», précise le communiqué. «Le Président Tebboune a également reçu le même message de vœux de la part du chef du commandement des États-Unis pour l'Afrique (AFRICOM), le Général Stephen Townsend», ajoute la même source………………………………………………………………………
  • 30-10-2020
    - L’Algérie a condamné l’acte terroriste "odieux" ayant ciblé un lieu de culte à Nice en France, tout en appelant à la consolidation de la coopération internationale pour un "front commun" contre tous les extrémismes, indique vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE). "L’Algérie condamne l’acte terroriste odieux ayant ciblé un lieu de culte à Nice et exprime sa solidarité avec les familles des victimes", précise la même source. Face au terrorisme, la position de l’Algérie est "constante et claire". Elle rejette "toute forme de justification et tout amalgame avec l’islam, religion de paix et de tolérance", note la même source. Elle en appelle à "la consolidation de la coopération internationale et au dialogue pour un front commun contre tous les extrémismes", ajoute le communiqué du MAE..................................................................................................... --L’Algérie "a pris acte" de l’adoption, vendredi 30/10, par le Conseil de sécurité de la résolution 2548 (2020), qui renouvelle le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour une période de 12 mois, a indiqué samedi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "A travers cette résolution, qui reprend l’essentiel du texte de la résolution 2494 (2019), le Conseil de Sécurité donne son soutien aux efforts du Secrétaire Général et du prochain Envoyé personnel visant à relancer le processus de négociation afin d’aboutir à une solution à la question du Sahara Occidental. Ce faisant, le Conseil a demandé, à nouveau, aux parties au conflit, de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire Général, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du Peuple du Sahara Occidental", a précisé le ministère dans son communiqué. "L’Algérie tient à réitérer sa conviction que seules des négociations directes, sans conditions préalables et de bonne foi, entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, sont de nature à favoriser l’avènement d’une solution politique juste, définitive et durable conformément à la légalité internationale, à la doctrine et à la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation", a-t-on soutenu. En sa qualité de pays observateur officiel du processus de paix, "l’Algérie relève avec regret que la résolution 2548 (2020), à l’instar de la résolution 2494 (2019), ne préconise aucune mesure concrète de nature à relancer le processus politique et favoriser la mise en œuvre complète et sans entrave du mandat de la MINURSO", a ajouté la même source. L’Algérie salue la position des membres du Conseil de Sécurité, notamment la République d’Afrique du Sud et la Fédération de Russie, ainsi tous les autres membres du Conseil qui ont clairement souligné, dans leurs déclarations, les raisons du blocage actuel. "En apportant également son soutien sans réserve au Secrétaire Général de l’ONU, l’Algérie lui renouvelle son appel à la nomination rapide de son Envoyé personnel", a conclu le communiqué.
  • 28-10-2020
    -Les Émirats arabes unis annoncent leur intention d’ouvrir une représentation officielle sur les territoires occupés du Sahara occidental.L’annonce n’émane pas du ministère des Affaires étrangères, mais du palais du prince héritier d'Abou Dhabi, le cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane. Les premières données indiquent que ce dernier a informé mardi soir 27 le roi du Maroc de la décision de son pays d'ouvrir un consulat général à Laâyoune, mais sans en préciser la date.
  • 27-10-2020
    -Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a mis l’accent, mardi lors d’une audience accordée au ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, Peter Szijjarto, sur la nécessité d’approfondir le dialogue politique établi entre les deux pays au «service du partenariat bilatéral». «Nous avons évoqué l’approfondissement du dialogue bilatéral politique établi entre nos deux pays, au service du partenariat bilatéral algéro-hongrois», a déclaré M. Boukadoum, au terme de l’audience qui s’est déroulée au siège du ministère des Affaires étrangères. Les discussions entre les deux parties ont porté sur «les voies d’appui des relations bilatérales à même de les conduire vers de meilleures perspectives, outre les questions régionales et internationales d’intérêt commun»
  • 26-10-2020
    -Le président Recep Tayyip Erdogan a appelé ce 26 octobre les Turcs à boycotter les produits français, accusant Emmanuel Macron de mener une « campagne de haine » contre les musulmans. Les tensions entre Ankara et Paris risquent ainsi de devenir plus vives et de se dégrader davantage. « Tout comme en France certains disent +n’achetez pas les marques turques+, je m’adresse d’ici à ma nation : surtout, ne prêtez pas attention aux marques françaises, ne les achetez pas », a déclaré T. Erdogan dans un discours particulièrement virulent à Ankara. Les appels au boycott des produits français se sont multipliés sur les réseaux sociaux dans le monde musulman ces derniers jours, après que M. Macron eut promis que la France continuerait de défendre les caricatures du prophète Mohamed (QSSL), lors d’un hommage à un professeur décapité dans un attentat pour avoir montré ces dessins en classe. Les déclarations de T. Erdogan interviennent dans un climat de fortes tensions entre la Turquie et la France, deux pays alliés au sein de l’Otan dont les relations se sont dégradées sur fond de désaccords en Syrie, en Libye et en Méditerranée orientale. Le chef d’Etat turc, accusant M. Macron d' « islamophobie », a plusieurs fois émis des doutes sur la « santé mentale » de son homologue français, des propos peu diplomatiques qui ont suscité l’ire de Paris et le rappel pour consultations de l’ambassadeur français à Ankara. Erdogan, qui a une nouvelle fois qualifié le président français de « dirigeant nécessitant un contrôle de son état mental », a appelé les dirigeants européens à stopper ce qu’il a qualifié de « campagne de haine qui est dirigée par Macron » contre les musulmans. Le président turc s’en est aussi pris sans les nommer aux dirigeants d’autres pays européens, les accusant d’apporter leur soutien à « la haine de l’islam et des musulmans » et les qualifiant de « fascistes » et de « nazis ». « Une campagne de lynchage semblable à celle contre les Juifs d’Europe avant la Deuxième Guerre mondiale est en train d’être menée contre les musulmans », a même déclaré M. Erdogan
  • 25-10-2020
    -Depuis vendredi les appels au boycott des produits français se multiplient dans plusieurs pays arabes en réaction au président Emmanuel Macron qui avait promis de ne pas « renoncer aux caricatures » du prophète Mohamed (sur lui la Paix et le Salut). Les propos du président français ont été tenus lors d’une cérémonie d’hommage à l’enseignant Samuel Paty, décapité par un jeune tchétchène âgé de 18 ans, après avoir montré à ses élèves de quatrième, dans le cadre d’un cours sur « la liberté d’expression », des caricatures du prophète, lesquelles avaient coûté à leurs auteurs, des journalistes de Charlie Hebdo, une attaque armée qui avait décimé la moitié de la rédaction de l’hebdomadaire satirique. La Turquie, l’Iran, la Jordanie ou encore le Koweït ont dénoncé la publication de caricatures, tandis que l’Organisation de coopération islamique (OCI), a déploré « les propos de certains responsables français, susceptibles de nuire aux relations franco-musulmanes ». Plusieurs centaines d’arabes d’Israël, ont manifesté samedi 24 octobre devant la résidence de l'ambassadeur de France en Israël pour dénoncer les propos du président français Emmanuel Macron. A Gaza, les mouvements Hamas et Jihad Islamique ont dénoncé aussi les propos du président français, en indiquant «Insulter les religions et les prophètes ne relève pas de la liberté d'expression mais favorise plutôt une culture de la haine» Au Qatar, les chaînes de distribution Al-Meera et Souq Al-Baladi ont ainsi annoncé qu’elles « retiraient » les produits français des magasins jusqu’à nouvel ordre. Au Koweït, des images montrant les fromages Kiri et Babybel retirés des rayons de certains magasins ont été relayées sur les réseaux sociaux. Cette campagne de boycott prends de l’ampleur dans beaucoup de pays où même des institutions à l’image de la grande mosquée d’El Azhar (Egypte), ont vivement condamné cette atteinte à l’image du prophète Mohamed……………………………………………………………………. -Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau attaqué dimanche son homologue français Emmanuel Macron, réitérant ses doutes sur sa santé mentale, au lendemain de propos similaires ayant entraîné une vive réaction de Paris qui a rappelé son ambassadeur « pour consultations ». Lors d’un discours télévisé dans la ville de Malatya en Anatolie (est), le président turc a accusé M. Macron d’être « obsédé par Erdogan jour et nuit ». « C’est un cas, et en conséquence, il a vraiment besoin de subir des examens (mentaux) », a-t-il ajouté
  • 23-10-2020
    -Les belligérants de la crise libyenne ont signé, ce vendredi, un cessez-le-feu permanent dans toute la Libye, après cinq jours de discussions à Genève organisées sous l'égide des Nations unies, a indiqué l'ONU. "Les parties libyennes sont parvenues à un accord de cessez-le-feu permanent dans toute la Libye. Cet accomplissement représente un tournant important vers la paix et la stabilité en Libye", a précisé la Mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul). La signature de l'accord, organisée dans la salle du Palais des Nations unies de Genève a duré une dizaine de minutes, suivie d'une salve d'applaudissements, ont rapporté les médias. Mercredi, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations- Unies et Cheffe de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul), Stéphanie Williams, avait annoncé lors d'une conférence de presse tenue en marge du quatrième round de la Commission militaire (5+5) plusieurs accords concrets entre les belligérants, en vue d'un règlement de la crise, comme l'ouverture des principales routes terrestres du pays ainsi que celle de certaines voies aériennes intérieures..................................................................................... -- (Agence Reuters) Le Soudan et Israël décident , ce vendredi, d'entamer la normalisation de leurs relations diplomatiques à la suite d'une médiation américaine, rapporte l'agence Reuters. En effet, le président américain, Donald Trump a obtenu cet accord lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le chef du gouvernement soudanais Abdalla Hamdok et le président du Conseil de transition Abdel Fattah al Bourhan, selon des membres de l'administration américaine. Le Soudan devient ainsi, en quelques semaines, le troisième pays arabe à accepter de normaliser ses relations avec l'Etat hébreu, après les Emirats-Arabes-Unis et Bahreïn. "Les dirigeants ont convenu de normaliser les relations entre le Soudan et Israël et de mettre fin à l'état de belligérance", disent les deux parties et les Etats-Unis dans un communiqué commun. Le processus débutera par des échanges économiques et commerciaux, en particulier dans le domaine agricole, précisent-ils. De son côté, Benjamin Netanyahu assure que l'accord marque le début d'une "nouvelle ère".
  • 22-10-2020
    -Le Ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a pris part, jeudi, à la 16ème réunion des Ministres des Affaires Etrangères du Dialogue en Méditerranée occidentale (Dialogue 5+5), indiqué un communiqué du Ministère des Affaires Etrangères (MAE). Tenue par visioconférence, la réunion organisée autour du thème ‘’Ensemble pour la sécurité collective et le partenariat dans le bassin occidental de la Méditerranée’’ coïncide cette année avec la célébration du 30ème anniversaire du Dialogue 5+5, souligne le communiqué. L’occasion pour le chef de la diplomatie algérienne de mettre en exergue la vision de l’Algérie concernant les différentes questions d’intérêt commun inscrites à l’ordre du jour, en particulier, la crise en Libye, la situation au Sahel et la lutte antiterroriste. S’agissant de la question libyenne Boukadoum a réaffirmé «l’attachement de l’Algérie à une solution politique à la crise libyenne et sa disponibilité permanente à œuvrer pour le retour à la stabilité de ce pays frère» rapporte la même source Abordant la situation prévalant au Mali, il a souligné que l’avenir de ce pays restait «fondamentalement tributaire de la capacité de ses acteurs politiques à inscrire leur action, par-delà la reconstruction des structures de l’Etat, dans un objectif de réconciliation nationale», dira- t- il avant de réitérer l’engagement de l’Algérie à accompagner le Mali dans la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger. Sabri Boukadoum a, en outre, axé sur l’importance «d’une collaboration plus accrue entre les parties, concernant les nombreux défis auxquels fait face la région de la méditerranée occidentale, à l’instar de la migration, la jeunesse et l’emploi, l’environnement et le développement durable»,a-t-il fait savoir Enfin, le document du MAE relève que le ministre a, par ailleurs, rappelé l’attachement de l’Algérie au processus du Dialogue 5+5 et sa disponibilité à œuvrer au maintien de la dynamique de ce forum et à faire avancer le dialogue et la coopération régionale. .......................................................................................... --Le sous-secrétaire américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, a catégoriquement démenti des informations sur une "reconnaissance" par les Etats-Unis de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental occupé, soulignant que cette question "n'est pas sur la table". La "reconnaissance" par les Etats-Unis de la prétendue souveraineté du Maroc "sur le Sahara occidental (...) n’est pas sur la table", a affirmé M. Schenker au cours d'un briefing spécial jeudi au centre médiatique régional du Département d’Etat américain, basé à Dubaï. Les déclarations de David Schenker, qui interviennent quelques jours après une visite effectuée par le responsable américain au Maroc, sont considérées comme un nouveau revers diplomatique essuyé par le Maroc et les médias marocains qui ont longtemps défendu ces allégations et cette "propagande malveillante".
  • 15-10-2020
    -Le ministre français de l'Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian a entamé, jeudi après-midi une visite officielle de deux jours à Alger à l'invitation de son homologue algérien Sabri Boukadoum. Il a été accueilli, à son arrivée à l'aéroport international d'Alger, par le directeur du bureau des affaires de l'Europe au Ministère des affaires étrangères (MAE). Le déplacement de la chef de la diplomatie français à Alger "s’inscrit dans le cadre des consultations régulières inscrites à l’agenda politique et économique convenu entre l’Algérie et la France pour l’année 2020, permettra de faire le point sur les avancées enregistrées, de part et d’autre, dans la coopération bilatérale marquée ces dernières mois par la concrétisation d’échéances importantes telles que la 6ème session du Comité mixte économique algéro-français, tenue à Alger le 12 mars 2020", avait précisé hier le MAE dans un communiqué. "Cette visite donnera également lieu à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation au Sahara occidental, le dossier malien et la situation dans la région du Sahel ainsi que la crise en Libye dont le règlement sera au centre des discussions entre les deux parties", avait conclu la même source……………………………………………………………………… -Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce jeudi à Alger, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, Jean-Yves Le Drian en visite de travail de deux jours en Algérie, indique un communiqué de la Présidence de la République. L'entretien a été l'occasion de passer en revue les voies et moyens de renforcer les relations de coopération bilatérale et de fixer l'agenda des différents mécanismes de coopération, en particulier le Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), dont la réunion est prévue avant la fin de l'année en cours. Il a été également une opportunité pour poursuivre la concertation et l'échange de vues entre les deux pays sur les différentes questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la crise libyenne et la situation dans le Sahel. L'audience s'est déroulée en présence du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Noureddine Baghdad Daidj, du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum et de l'ambassadeur d’Algérie en France, Antar Daoud ……………………………………………"Nos deux pays ont besoin l’un de l’autre et notre concertation demeure essentielle sur des questions d’intérêt commun", a déclaré J Y Le Drian à la presse, au terme de l'audience que lui a accordée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. "Je suis venu à Alger pour marquer la solidité des liens d’amitié entre nos deux pays. Pour la France, l’Algérie est un partenaire de premier plan en raison des liens humains multiples qui nous unissent par delà la Méditerranée", a-t-il dit, ajoutant que "notre relation est riche et multiple, notamment en matière d'échanges humains, éducatifs, scientifiques, la coopération économique et les enjeux sécuritaires ainsi que les questions régionales". Rappelant qu'il effectue sa troisième visite en Algérie cette année, le chef de la diplomatie française s'est dit "heureux" de constater que la relation bilatérale connaît "un nouvel élan".
  • 13-10-2020
    -Le moudjahid et ancien diplomate Abdelkader Hadjar est décédé mardi à l’âge de 83 ans. Né en 1937 à Tiaret, le défunt avait occupé le poste d’ambassadeur d’Algérie dans plusieurs pays notamment la Libye, la Syrie, l'Iran, l'Egypte et la Tunisie. Abdelkader Hadjar a également été pendant plusieurs années membre du Comité central (CC) du parti du Front de Libération nationale (FLN). Durant les annes 80 il avait été l’un des plus actifs partisans de l’arabisation rapide et généralisée du pays ............................................................ --L’Arabie Saoudite a échoué dans sa tentative de devenir membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ce mardi. Entre-temps, la Chine et la Russie y ont été élues pour une durée de trois ans. Quinze sièges étaient en jeu dans ce Conseil qui compte 47 membres, critiqué par les organisations de défense des droits de l’homme et par les Etats-Unis, car on y trouve des pays accusés de violer ces mêmes droits. Toutefois, seuls quatre des 15 sièges ont été disputés, tous dans l’Asie et le Pacifique. L’Arabie Saoudite est le seul pays à s’être présenté à cette élection et à n’avoir pas été élu, recueillant seulement 90 votes. Le président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis du Conseil en 2018...................................................................................... -- Le Maroc a échoué à rejoindre le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH), récoltant une seule voix, la sienne, sur les 190 exprimées, selon les résultats de l’élection tenue mardi à Genève. Le Maroc qui figurait sur la liste des pays africains (groupe A) aux cotés de la Coté d’Ivoire, Sénégal, Malawi et le Gabon qui se sont disputés 4 sièges, vient ainsi d’essuyer une défaite spectaculaire au CDH. L'Assemblée générale a élu mardi 15 nouveaux membres: la Côte d'Ivoire, le Malawi, le Sénégal, le Gabon, la Chine, le Népal, l'Ouzbékistan, le Pakistan, la Russie, l'Ukraine, la Bolivie, Cuba, la France et le Royaume Uni. Le décompte final a fait ressortir 139 voix pour la Chine, alors que le Pakistan et l'Ouzbékistan ont été élus avec 169 voix et le Népal avec 150 votes. Le Sénégal a quant à lui recueilli 188 voix et la Côte d'Ivoire 182. La Russie et Cuba font partie des 11 pays élus sans opposition. Les 193 membres de l'ONU ont pu voter dans toutes les régions. Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qui siège à Genève, est composé au total de 47 Etats membres, élus directement et individuellement au scrutin secret à la majorité des membres de l’Assemblée générale. La composition du Conseil respecte le principe d’une répartition géographique équitable, les sièges étant répartis entre les groupes régionaux : Groupe des Etats d’Afrique (13 membres), Groupe des Etats d’Asie-Pacifique (13), Groupe des Etats d’Europe orientale (6), Groupe des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (8), Groupe des Etats d’Europe occidentale et autres Etats (7). Chaque siège est assorti d'un mandat de trois ans, et aucun membre n'est autorisé à occuper un siège pour plus de deux mandats d'affilée. Le Conseil des droits de l’homme a la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme autour du globe. Il est en mesure d'examiner toutes les questions et situations en lien avec les droits de l'homme qui nécessitent son attention.
  • 12-10-2020
    -Le Président de la République, M. AbdelmadjidTebboune, a reçu, lundi, un appel téléphonique de la part de son homologue tunisien, Kaïs Saïed, avec lequel il a évoqué les relations bilatérales et les derniers développements au niveau régional, notamment le dossier libyen, indique un communiqué de la Présidence de la République. "Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu un appel téléphonique de la part de son homologue tunisien M. Kaïs Saïed, avec lequel il a passé en revue les relations bilatérales et sa visite prévue en Tunisie", lit-on dans le communiqué. Évoquant les derniers développements au niveau régional, notamment le dossier libyen, le Président Tebboune a réaffirmé la position claire et inébranlable de l'Algérie vis-à-vis de la crise libyenne, laquelle prône une solution pacifique et politique émanant de la volonté du peuple libyen frère. "A cette occasion, le Président de la République a salué l'organisation par la Tunisie du dialogue inter-libyen sous l'égide de l'ONU, prévu en novembre prochain", ajoute la même source.
  • 11-10-2020
    -Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce dimanche à Alger le membre du bureau politique et directeur du bureau de la Commission des affaires étrangères du comité central du parti communiste chinois (PCC), Yang Jiechi qui effectue une visite officielle de deux jours en Algérie à la tête d'une importante délégation, indique un communiqué de la Présidence de la République.
  • 09-10-2020
    -Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a annoncé,ce vendredi, la levée de la suspension du Mali de l'organisation continentale, imposée le 19 août au lendemain du changement anticonstitutionnel dans ce pays sahélien. "Le Conseil de Paix et de Sécurité, au vu des récents développements politiques positifs, décide de lever la suspension qu'il avait imposée contre le Mali. A cet effet, la République du Mali est autorisée à participer pleinement à toutes les activités de l'Union africaine", a écrit l'organe de sécurité de l'UA sur son compte officiel Twitter.................................................................... - - Le représentant permanent du Mali auprès des Nations unies, Issa Konfourou, a réaffirmé jeudi la détermination des autorités de la transition au Mali à "mettre en œuvre" l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d'Alger. Dans son intervention au cours d'une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Mali, Issa Konfourou, a assuré que les autorités de transition maliennes étaient résolues à "respecter tous les engagements nationaux et internationaux du Mali dans le cadre de la continuité de l'Etat".............................................................................................................................................. -- Le Comité Nobel norvégien a attribué le prix Nobel de la paix 2020 au Programme alimentaire mondial (PAM), l’agence d’aide alimentaire de Nations unies. Les noms de Greta Thunberg, d’Angela Merkel ou de l’Organisation mondiale de la Santé circulaient pour le prix Nobel de la paix 2020. C’est finalement le PAM qui a été été récompensé pour « ses efforts de lutte contre la faim, pour sa contribution à l’amélioration des conditions de paix dans les zones touchées par les conflits et pour avoir joué un rôle moteur dans les efforts visant à empêcher l’utilisation de la faim comme arme de guerre », a déclaré la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen. En expliquant son choix, le comité Nobel norvégien, a fait valoir que le besoin de solutions multilatérales était « plus visible que jamais ». C’est le douzième prix Nobel de la paix attribué à une organisation ou une personnalité de l’ONU ou liée aux Nations Unies. Fondé en 1961 avec son siège à Rome et financé intégralement par des contributions volontaires, l’organisme onusien dit avoir distribué 15 milliards de rations et assisté 97 millions de personnes dans 88 pays l’an dernier. Un porte-parole de l’organisation des Nations unies a fait part d’un « moment de fierté ». Sur son compte Twitter, l’agence de l’ONU a indiqué que ce prix était « un formidable rappel au monde que paix et lutte contre la faim vont de pair. L’an dernier, le Nobel était allé au Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, couronné pour le rapprochement qu’il a initié avec l’ancien frère ennemi, l’Erythrée, mais aujourd’hui confronté à des violences interethniques et des manifestations antigouvernementales, durement réprimées.
  • 08-10-2020
    -Le président Abdelmadjid Tebboune a reçu en audience jeudi le premier ministre espagnol Pedro Sanchez, arrivé mercredi à Alger pour une visite officielle de deux jours pour discuter avec les autorités algériennes des dossiers de l'émigration clandestine et surtout du gaz, à la lumière des derniers développements intervenus sur le marché. Mercredi , le Premier ministre espagnole, après une premier tête à tête avec le chef de l'Etat , a été l'hôte à dîner de l'Algérie en présence des membres de la délégation qui l'accompagnait et des membres du gouvernement algérien. Dans la matinée de jeudi et après une au sanctuaire des martyrs (Maqam Echahid) pour une cérémonie de recueillement, Perdo Sanchez a présidé avec son homologue algérien Abdelaziz Djerad, le forum d'affairs algéro-espagnole au cours duquel ont été évoquées les perspectives d'investissement des entreprises espagnoles en Algérie. Dans son intervention, Abdélaziz Djerad, aprés avoir donné un éclairage sur le nouveau logiciel économique que les autorités algériennes entendent mettre en œuvre dans la cadre de la nouvelle stratégie économique, a invité les entreprises espagnoles à investir en Algérie, leur assurant que e "toutes les conditions seront réunies pour que le partenariat soit hissé à la hauteur de la coopération algéro-espagnole"......................................................................................;;; --Le chef du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez a déclaré, jeudi à Alger, que l’Algérie est "un partenaire stratégique extrêmement important pour l’Espagne et l’Europe", tout en soulignant l’attachement des autorités espagnoles à approfondir "les relations privilégiées" qui lient les deux pays. Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience que lui a accordée le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, M. Sanchez a déclaré "je remercie le Président Tebboune de m'avoir reçu, en dépit des restrictions qu’impose la pandémie de Covid-19", précisant que "cette rencontre constitue une occasion qui permet l’approfondissement de la coopération commune face à cette pandémie ". L’Algérie est "un partenaire stratégique extrêmement important pour l’Espagne et l’Europe " et "nous veillons à approfondir ces relations privilégiées qui lient nos deux pays", a-t-il ajouté.(Voir synthèse complète in fiche documentaire/Esoagne)
  • 05-10-2020
    -L’Algérie a été élue par acclamation, lundi, à New York, à la vice-présidence de la Troisième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, y compris les questions des droits de l’homme. Cette importante commission traite de questions aussi variées que celles relatives au développement social, la promotion de la femme, la protection des enfants, l’assistance aux réfugiés, la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la discrimination raciale et le droit à l’autodétermination. La Commission examine, également, les questions liées à la jeunesse, la famille, le vieillissement, les personnes handicapées, la prévention du crime, la justice pénale ou encore le contrôle international des drogues.
  • 04-10-2020
    -Le Premier ministre,Abdelaziz Djerad effectue, ce dimanche, en tant que représentant du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, une visite à l'Etat du Koweït, à la tête d'une délégation ministérielle pour présenter les condoléances, suite au décès de l'Emir du Koweït, Cheikh Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République. "Le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad effectue, en tant que représentant du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, une visite à l'Etat du Koweït frère, à la tête d'une délégation ministérielle composée des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et des Affaires religieuses et des Wakfs pour présenter les condoléances au nom du gouvernement et du peuple algériens, suite au décès de l'Emir de l'Etat du Koweït, Cheikh Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah", lit-on dans le communiqué………………………………………………………………………………………………….. -Le non à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie arrive en tête, selon des résultats encore partiels du deuxième référendum d’autodétermination dans cet archipel stratégique du Pacifique-Sud, marqué par une mobilisation sans précédent, rapporte l’AFP. Selon des résultats portant sur 70% des bulletins dépouillés, le non à l’indépendance l’emporte avec 53,3% face au oui qui est en progression par rapport au référendum du 4 novembre 2018. Il y a deux ans, le non l’a emporté à 56,7%, contre 43,3% pour le oui. Ce territoire, situé à 18 000 km de Paris, représente l’un des derniers bastions de souveraineté européenne dans la zone après le Brexit. «Je ne suis pas satisfait de la tendance que nous avons ce soir, qui met en évidence à nouveau le clivage profond qui sépare la société calédonienne sur cette question fondamentale de l’indépendance», a déclaré le président du gouvernement, Thierry Santa (droite, loyaliste). En revanche, le maire de Houaïlou et membre de l’union calédonienne (FLNKS), Pascal Sawa, s’est réjoui de la forte participation. «Si ce n’est pas aujourd’hui (que l’indépendance l’emporte, ndlr), ce sera au troisième référendum. On respecte le résultat de ce soir», a-t-il déclaré. En cas de victoire du non, un troisième référendum est possible d’ici à 2022. Une option que refusent déjà les loyalistes, mais que les indépendantistes disent vouloir mettre en œuvre. En 1853, la France occupe la Nouvelle Calédonie. En 1863, elle la déclare colonie pénitentiaire (jusqu’en 1931). En 1878, l’insurrection kanake est déclenchée. En 1887 est institué le régime de l’indigénat (jusqu’en 1946). En 1969 sont créés les Foulards rouges, une association politique d’étudiants kanaks qui contestent l’autorité française. En 1984, est fondé le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) dirigé par Jean-Marie Tjibaou. Ce référendum, comme le premier, s’inscrit dans un processus de décolonisation entamé en 1988 par les accords de Matignon, signés par l’indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou et le loyaliste Jacques Lafleur, après plusieurs années de quasi guerre civile entre Kanaks, peuple premier, et Caldoches ((la population d’origine européenne ou métissée). Ces affrontements ont culminé avec la prise d’otages et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988 (25 morts). Ces accords, consolidés dix ans plus tard par l’accord de Nouméa, ont institué un rééquilibrage économique et géographique en faveur des Kanaks et un partage du pouvoir politique, même si les inégalités sociales restent importantes
  • 01-10-2020
    -Le nouvel ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette se démarque largement de ses prédécesseurs par sa communication. Dans son premier message aux français et aux algériens, il s’est illustré par un message courtois et franc, s’adressant en français à la communauté française et en dardja aux citoyens algériens, rappelant son passage à Alger durant son enfance par vidéo , sur le site de l’ambassade