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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 30-04-2021
    -L'ex médiateur de l'ONU en Syrie, le suédois Staffan de Mistura, est pressenti comme nouvel émissaire des Nations Unies pour le Sahara Occidental, en remplacement de l'Allemand, Horst Kohler, qui a démissionné de ce poste en 2019. La proposition de nomination de Staffan de Mistura est en attente de l'approbation des deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, confie la même source.
  • 29-04-2021
    -L'Algérie présidera le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (CPS) durant le mois de mai, une présidence qu'elle va consacrer à l'avancement de l'agenda paix et sécurité de l'organisation panafricaine. Durant cette présidence, l'Algérie œuvrera avec ses pairs au sein du Conseil à faire face aux défis sécuritaires actuels du continent et à faire avancer l'agenda paix et sécurité de l'UA. La présidence de l'Algérie sera marquée par des réunions importantes portant sur les situations en Libye et au Mali ainsi que d’autres sessions thématiques en lien avec le contexte sanitaire actuel. L'agenda proposé dans ce cadre témoigne de la forte volonté de l’Algérie de conduire le Conseil afin de répondre à des défis multiples et d'affirmer sa place en tant qu'organe central sur le plan continental............................................................................................................................................................................................................... --Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum s’est entretenu, jeudi par téléphone, avec le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, indique un communiqué du ministère. Le communiqué souligne que l’échange entre les deux chefs de la diplomatie a porté sur «les voies de renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays», es-t-il précisé, ajoutant que les deux parties ont procédé, également, à un échange de vues sur diverses questions régionales d’intérêt commun, notamment la situation au Sahara Occidental, au Mali et en Libye………………………………………… -Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a souligné jeudi à Washington le rôle de l’Algérie dans la promotion de la stabilité au Sahel et en Libye, saluant, par ailleurs, ses efforts consentis dans la diversification économique et énergétique, indique le porte-parole du département d'Etat, Ned Price. Dans un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, "le secrétaire d'Etat a exprimé son appréciation du rôle de l’Algérie dans la promotion de la stabilité au Sahel et en Libye et salué ses efforts dans la diversification économique et énergétique et sa volonté d'attirer davantage d'entreprises américaines en Algérie", a ajouté Ned Price dans une déclaration, publiée par le département d'Etat. "Il a noté que les Etats-Unis se réjouissaient d’être l'invité d’honneur de la Foire commerciale internationale 2022 de l’Algérie", ajoutant que "les deux responsables ont réaffirmé la solidité du partenariat américano-algérien". Lors de cet entretien, Blinken et Boukadoum ont discuté "du renforcement des relations bilatérales fondées sur des valeurs partagées et des intérêts communs", a ajouté Ned Price. Ils ont discuté, en outre, "des possibilités d'accroître la coopération en Afrique pour promouvoir la prospérité économique et la stabilité régionale", a-t-il précisé. Dans un tweet, Blinken s’est réjoui de son échange avec Boukadoum et du fait de réaffirmer l'importance des relations entre les deux pays (Algérie/Etats-Unis). Pour le responsable américain, cela "va aider à faire progresser les intérêts communs". "Nous avons discuté de notre souhait de voir la stabilité et la prospérité en Libye et au Sahel", a-t-il écrit. Jeudi, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, a indiqué s'être entretenu "par téléphone avec le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken sur les voies de renforcement du partenariat stratégique entre l’Algérie et les Etas Unis dans divers domaines".
  • 24-04-2021
    -L’hospitalisation du président de la République arabe sahraouie démocratique et du Front Polisario, Brahim Ghali en Espagne, ne passe pas au Maroc. Le Royaume a demandé « des explications » à l’Espagne en convoquant l’Ambassadeur espagnol à Rabat au ministère marocain des Affaires étrangères. Le Président sahraoui, Brahim Ghali, est soigné et se rétablit après avoir contracté le Covid-19, avait indiqué le 22 avril la présidence de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).« L’état de santé du président Ghali n’est pas inquiétant et il se rétablit après avoir contracté le Covid », précise un communiqué de la présidence sahraouie, sans donner une indication du lieu de son hospitalisation. A croire la presse espagnole, c’est à Logroño, dans la province de La Rioja que Brahim Ghali a été hospitalisé. Et le pouvoir marocain n’a pas tardé à réagir. Le ministère des Affaires étrangères a convoqué ce samedi l’ambassadeur d’Espagne à Rabat, Ricardo Díez-Hochleitner, comme l’ont confirmé à El Pais des « sources autorisées » du Makhzen. Rabat a demandé au diplomate espagnol des « éclaircissements » sur l’autorisation accordée par Madrid au secrétaire général du Front Polisario, Brahim Gali, 73 ans, de se rendre des camps de réfugiés de Tindouf à Logroño pour être soigné pour covid-19 dans un hôpital dans la capitale de La Rioja. Selon El Pais et des médias marocains, le Royaume a exprimé son « exaspération » à l’ambassadeur d’Espagne pour ce qu’elles considèrent comme un comportement « injuste ». L’Espagne, lui, relativise. Vendredi, la ministre des Affaires étrangères d’Espagne a affirmé que les relations avec Rabat « ne seront pas affectées » par l’accueil de Brahim Ghali. La veille, l’agence EFE, citant des sources diplomatiques, affirme que Brahim Ghali a été transféré pour « des raisons humanitaires ». Une affirmation reprise par Arancha González Laya. « La présence de M. Ghali en Espagne est pour des raisons strictement humanitaires, pour recevoir un traitement médical, et parce que c’est un geste humanitaire et un geste médical, je garderai la plus grande discrétion sur les détails », a-t-il déclaré................................................................................................................. --Un total de 148 millions de dollars a été mobilisé durant l'année 2020 par le Système des Nations unies (SNU) en Algérie auprès de différents partenaires, pour répondre aux besoins sanitaires, humanitaires, ainsi que pour les programmes de développement, a indiqué le rapport annuel des Nations unies portant sur le bilan 2020 de la coopération entre l'Algérie et le système onusien. Cette mobilisation exceptionnelle de ressources en Algérie a englobé, selon le rapport, 60 millions USD alloués à l'urgence sanitaire dans le cadre de la riposte à la pandémie, 55 millions USD pour l'action humanitaire et l'appui aux réfugiés/migrants et 33 millions USD affectés aux programmes de développement. S'agissant des ressources offertes par le système onusien à la réponse Covid-19, le rapport a fait état de la mobilisation de 50 millions USD auprès de l'Union européenne par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), destinés à renforcer les structures hospitalières par l'acquisition de matériel médical et d'équipements de protection pour le personnel. D'autres organisations à l'exemple de l'UNICEF, de l'OMS, du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que l'ONUSIDA ont apporté de leur côté des contributions financières pour la prise en charge des équipements médicaux, des réactifs ainsi que pour appuyer la continuité des services de prévention du VIH. Quant aux fonds mobilisés pour les programmes de développement, ils comprennent un montant de 16,1 millions USD pour le secteur économique, 13,4 millions USD pour l'environnement, 37 millions pour le social et 0,5 million USD pour la gouvernance. Outre les contributions financières fournies pour appuyer les efforts des pouvoirs publics déployés dans divers domaines, le Système des Nations unies a élaboré une analyse sur l'impact socioéconomique de la crise de la Covid-19 en collaboration avec le Bureau de la Commission Economique pour l'Afrique. Des enquêtes de ménages et d'entreprises ont été également lancées pour évaluer l'impact socioéconomique de la pandémie en partenariat avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) et plusieurs autres ministères, et ce, dans l'objectif de mieux affiner les mesures de soutien des Nations unies.
  • 21-04-2021
    -Le général Mahamat Idriss Déby, chef du Conseil militaire de transition (CMT) instauré mardi après la mort de son père Idriss Déby Itno, "occupe les fonctions de Président de la République" du Tchad, selon une Charte de la Transition publiée mercredi sur le site de la présidence. Le document de la Charte publié dans un premier temps sur le site de la présidence a été retiré par la suite. La présidence tchadienne s'est excusée de la publication "malencontreuse" dudit document affirmant qu'une "version paraphée" sera bientôt mise en ligne. La Charte de Transition abroge la précédente Constitution et sera exécutée comme "loi fondamentale de la République", selon les termes du document. Mahamat Idriss Déby, général de corps d'armée âgé de 37 ans est également "le chef suprême des Armées". Il avait nommé mardi par décret 14 autres généraux au sein du CMT, organe chargé d'organiser la transition 18 mois durant avant des "élections libres et démocratiques". Mahamat Idriss Déby préside aussi "le conseil militaire de transition, le conseil des ministres, les conseils et comités supérieurs de défense nationale", selon le texte de la charte. Le nouveau chef de l'Etat promulgue les lois adoptées par les 69 membres du conseil national de transition, nommés directement par Mahamat Idriss Déby. La Charte de la Transition, qui compte 95 articles, garantit également les libertés "d'opinion, de conscience et de culte". Un gouvernement de transition est institué, dont les membres sont nommés et révoqués par Mahamat Idriss Déby. "Les membres de l'armée appelés au gouvernement de transition sont déchargés de toute fonction militaire", précise la charte.
  • 16-04-2021
    -« En qualité de représentant du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a pris part vendredi 16 avril 2021, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, à la cérémonie de prestation de serment par le président congolais, Denis Sassou Nguesso, suite à sa réélection», lit-on dans le communiqué. A cette occasion, "le Premier ministre a transmis les félicitations du Président de la République à son homologue Denis Sassou Nguesso et ses voeux de succès et de réussite pour son nouveau mandat", réaffirmant son "attachement à renforcer les relations d’amitié historiques liant les deux pays en vue de garantir la sécurité et la stabilité au continent.
  • 13-04-2021
    -L’Ambassade de France a démenti formellement, dans un communiqué, les allégations contenues dans un article du journal Liberté du 8 avril, intitulé « Ce qui attend Jean Castex à Alger ». L’Ambassadeur de France n’intervient pas dans la vie politique algérienne, ni n’incite quelque parti que ce soit à adopter une quelconque position vis-à-vis des scrutins algériens. Les échanges qu’il mène avec l’ensemble des acteurs du spectre politique algérien ont pour objectif le renforcement des relations bilatérales. C’est la mission de tout ambassadeur en poste. L’Ambassadeur François Gouyette la conduit dans le plein respect de la souveraineté de l’Algérie, conclu le communiqué. ……………………………………………………….. --A son point de presse du jour, la porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès Von der Muhl a, par cette déclaration, fait référence aux propos du ministre algérien de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, visant, dans une interview à l’Arabic Post, l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, qui rencontre fréquemment des chefs de partis politiques de l’opposition et du hirak. Rappelant «les règles en vigueur en diplomatie», le ministre algérien de la Communication a souligné à l’adresse de l’ambassadeur français, selon le site arabophone : «Je crois que l’ambassadeur de France ne ratera pas ces précieuses opportunités grâce à sa grande expérience et sa connaissance des limites et des règles de la pratique diplomatique, notamment en Algérie, qui, le cas échéant, n’hésitera pas à prendre les mesures nécessaires pour corriger la situation.» Ripostant à ces propos, le Quai d’Orsay, selon sa porte-parole, soutient que «l’ambassadeur de France en Algérie effectue sa mission dans le plein respect de la souveraineté algérienne. Il œuvre au renforcement de nos relations bilatérales, conformément à la volonté des autorités françaises». A noter que le porte-parole du gouvernement algérien a, à plusieurs reprises, reproché à l’ambassadeur français ses activités politiques en Algérie. Ammar Belhimer avait tenu des propos similaires à l’adresse de l’ambassadeur de France à Alger dans une interview, début mars, au site Al Mayadeen. Dans cet entretien, Ammar Belhimer déclarait qu’«il existe des normes internationales et des pratiques diplomatiques reconnues que toute représentation étrangère dans n’importe quel pays doit respecter. Dans le cas contraire, ce serait considéré comme inapproprié et des mesures souveraines pertinentes pourraient être prises par le gouvernement du pays hôte». Il ajoutait qu’«aucun diplomate, y compris l’actuel ambassadeur de France, ne peut ignorer ces règles de base dans la pratique diplomatique», précisant toutefois qu’en Algérie, «tout diplomate peut rencontrer des organisations officielles ou de l’opposition légale». L’ambassade de France à Alger a, de son côté, soutenu, dans un démenti publié rendu public hier, que l’ambassadeur de France «n’intervient pas dans la vie politique algérienne, ni n’incite quel que parti que ce soit à adopter une quelconque position vis-à-vis des scrutins algériens». «Les échanges qu’il mène avec l’ensemble des acteurs du spectre politique algérien ont pour objectif le renforcement des relations bilatérales. C’est la mission de tout ambassadeur en poste. L’ambassadeur François Gouyette la conduit dans le plein respect de la souveraineté de l’Algérie», est-il précisé. Interrogée sur la «compatibilité» d’une antenne de la République en Marche – décision «locale» mais soutenue par la direction nationale du parti – au Sahara occidental avec le statut de ce territoire, la porte-parole du Quai d’Orsay a botté en touche, s’en tenant à l’habituelle réponse, à savoir que «la position de la France sur ce sujet (Sahara occidental) est bien connue». «La France soutient les efforts du secrétaire général des Nations unies en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies» a-t-elle ajouté. Sauf que la France, en accord avec le pays occupant, le Maroc, a opté pour le plan d’autonomie, effaçant par là-même la tenue d’un référendum d’autodétermination, pourtant préconisé par l’instance onusienne. Ces déclarations du Quai d’Orsay sont intervenues au lendemain de celles tenues par le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, qui a soutenu que «la France souhaite un apaisement dans la relation avec Alger, malgré quelques paroles excessives à son encontre et le report d’une visite de son Premier ministre». Invité de l’émission «Le Grand Jury» des médias RTL/Le Figaro/LCI, Clément Beaune a ajouté «qu’il y a, parfois, des paroles excessives dans les relations franco-algériennes». Jeudi dernier alors qu’il faisait la comparaison entre les systèmes de retraite algérien et français pour expliquer que le cas algérien n’était pas isolé, El Hachemi Djaâboub avait qualifié la France d’«ennemi traditionnel et éternel» de l’Algérie. Et ce, quelques heures avant que Matignon n’annonce par le canal d’un communiqué le report «de commun accord pour des raisons sanitaires» du voyage du Premier ministre français en Algérie. Pour le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, ces propos «n’ont pas de raison de conduire à un rappel de l’ambassadeur de France en Algérie ; non, je ne crois pas», répondant à une question sur une telle éventualité, avant d’ajouter que «le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a eu des contacts, ces derniers jours, avec son homologue algérien, Sabri Boukadoum, et il en aura d’autres dans les prochains jours». Clément Beaune a réfuté, par ailleurs, toute tension entre la France et l’Algérie autour de la visite de Jean Castex. Son annulation «n’est pas liée à une tension entre la France et l’Algérie mais à la situation sanitaire qui ne permettait pas au gouvernement français d’aller en grand nombre en Algérie», a-t-il insisté. C’est dans ce contexte que le nouvel ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a remis hier ses lettres de créance au président Emmanuel Macron, dans une atmosphère qualifiée de positive par les deux parties. -
  • 12-04-2021
    -L'ambassadeur Mohamed-Antar Daoud a présenté, ce lundi, au président français, Emmanuel Macron, les lettres de créance l'accréditant en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès de la République française. Lors d'une deuxième cérémonie, l'ambassadeur d'Algérie a, également, présenté ses lettres de créance au président Emmanuel Macron en sa qualité de coprince de la Principauté d'Andorre. Le chef de l'Etat français a saisi cette occasion pour charger l'ambassadeur Mohamed-Antar Daoud de transmettre ses "salutations et sentiments d'amitié" au président Abdelmadjid Tebboune et manifesté un "intérêt particulier" au renforcement des relations politiques et au développement de la coopération économique entre les deux pays. …………………………………………… - La France a déploré ce lundi les critiques et menaces du gouvernement algérien à l’encontre de son ambassadeur qui ne reflètent pas, selon elle, la “qualité” des relations bilatérales. Interrogé par le journal en ligne Arabic Post sur le fait que l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, rencontrait fréquemment des chefs de partis politiques, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, a invité à mots couverts le diplomate à s’abstenir de rencontrer des opposants favorables à une transition démocratique, comme le préconise depuis deux ans le mouvement de protestation populaire du Hirak. “Je crois que l’ambassadeur de France ne ratera pas ces précieuses opportunités grâce à sa grande expérience et sa connaissance des limites et des règles de la pratique diplomatique, notamment en Algérie, qui, le cas échéant, n’hésitera pas à prendre les mesures nécessaires pour corriger la situation”, a averti M. Belhimer selon le site arabophone. “Nous déplorons ces différentes déclarations, qui ne reflètent ni la qualité de nos relations bilatérales, ni la dynamique de leur renforcement, soutenue au plus haut niveau par les autorités de nos deux pays”, a répliqué la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Elle n’a toutefois pas précisé si le ministère avait protesté officiellement auprès des autorités algériennes contre ces propos peu diplomatiques à l’encontre d’un ambassadeur. M. Belhimer, un ex-journaliste de 65 ans, diplômé en droit d’une université française, est coutumier de déclarations critiques à l’encontre de la France. Ces propos du porte-parole gouvernemental sont intervenus juste après le report d’un déplacement du Premier ministre français Jean Castex, prévu dimanche dernier à Alger, les autorités algériennes ayant jugé le format de la délégation française trop réduit par rapport aux enjeux de cette visite. Le nouvel ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a dans ce contexte remis lundi ses lettres de créance au président Emmmanuel Macron, dans une atmosphère qualifiée de positive par les deux parties. “Il faut apaiser tout cela”, avait déjà insisté dimanche le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune après qu’un ministre algérien eut qualifié la France, ex-puissance coloniale, “d’ennemi éternel”.Par ailleurs, la France s’explique sur l’ouverture d’un bureau de LREM à Dekhla . L’ouverture d’un comité du parti présidentiel La République en Marche (LREM) à Dakhla, au Sahara occidental, a par ailleurs suscité des interrogations en Algérie, qui soutient les indépendantistes sahraouis du Front Polisario dans ce territoire en grande partie sous contrôle marocain. Interrogé sur ce point, le ministère français des Affaires étrangères a botté en touche. “La France soutient les efforts du Secrétaire général des Nations unies en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies”, a rappelé sa porte-parole. De son coté, la direction de la LREM a laissé entendre qu’elle ne reviendrait pas sur cette décision qui relève, selon elle, d’une “initiative locale”. “Le comité local de Dakhla a été créé sur une initiative locale pour les Français résidents dans cette ville”, a-t-on fait remarquer au siège du parti à Paris. “Les instance nationales n’ont pas été consultées et il ne s’agit en aucun cas d’un signal ou message politique”, a-t-on ajouté de même source. “Il n’y a pas de changement, à ma connaissance”, a souligné un des signataires du communiqué à l’origine de cette création, Jaoued Boussakouran, rappelant que le comité avait été instauré après un vote “unanime” du bureau politique de LREM Maghreb Afrique de L’Ouest, avec “bien sûr” l’aval du bureau politique de LREM à Paris. Email
  • 11-04-2021
    - Il n’ y a pas la moindre tension entre l’Algérie et la France, affirme Paris au lendemain du report sine die de la visite du premier ministre français à Alger. Invité de l’émission » Le grand Jury » des médias », Clément Beaune, secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, a réfuté, ce 11 avril, toute « tension » entre la France et l’Algérie autour de la visite de Jean-Castex, annulée officiellement en raison de la crise de la Covid-19, mais surtout parce que les Algériens se plaignaient de voir la délégation française réduite à la portion congrue. « Le fait qu’il n’y ait pas pu y avoir cette rencontre de haut niveau entre les deux gouvernements n’est pas liée à une tension entre la France et l’Algerie mais à la situation sanitaire qui ne permettait pas au gouvernement français d’aller en grand nombre en Algérie », a-t-il expliqué. En pleine crise sanitaire, « on ne peut imaginer que les autorités françaises se déplacent comme si de rien n’était, en très grand nombre », a estimé le secrétaire d’Etat. « Ce ne serait pas responsable en termes d’image et sur le fond », a-t-il ajouté. « On a préféré collectivement décaler cette rencontre qui aura lieu dans quelques mois », a-t-il poursuivi. Interrogé sur les propos du ministre algérien du Travail, El Hachemi Djaâboub, qui avait qualifié jeudi la France, ex-puissance coloniale, « d’ennemi traditionnel et éternel » de l’Algérie au moment même où le voyage du Premier ministre français, prévu dimanche, était reporté, M. Beaune a concédé qu’il existe parfois des excès dans les déclarations mais sans que cel n »ait d’impact sur les relations entre les deux pays. « Il y a parfois des paroles excessives dans les relations franco-algériennes », a-t-il concédé dans l’émission affirmant que Paris souhaite toujours un « apaisement » dans la relation avec Alger malgré quelques « paroles excessives » à son encontre et le report d’une visite de son Premier ministre Jean Castex. Pour Clément Beaune, ces propos n’ont pas de raison de conduire à un rappel de l’ambassadeur de France en Algérie. « Non, je ne crois pas », a-t-il dit, interrogé sur une telle possibilité. « Il faut apaiser tout cela », a-t-il ajouté. Le ministre des Affaires étrangères français « Jean-Yves Le Drian a eu des contacts ces derniers jours avec son homologue Sabri Boukadoum. » Les choses seront plus claires les prochains jours, a-t-il ajouté sans plus de précisions. La visite du Premier ministre français, Jean Castex, a été reportée, a annoncé Matignon dans un communiqué. « L’épidémie de COVID-19 ne permettant pas à ces délégations de se retrouver dans des conditions pleinement satisfaisantes, le CIHN est donc reporté à une date ultérieure, lorsque le contexte sanitaire sera plus favorable », a rajouté la même source. La visite Jean Castex, à Alger devait intervenir quelques jours après celle, aujourd’hui, de François Lecointre. Le premier ministre français devait rencontrer son homologue Abdelaziz Djerad et coprésider un Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), instance qui se réunit régulièrement pour faire le point notamment sur la coopération économique entre les deux pays, qui se s’est pas tenu depuis décembre 2017. D’abord, en raison du mouvement du Hirak puis en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.
  • 10-04-2021
    -Le Parti communiste français (PCF) a condamné l'ouverture par le parti "La République en Marche" (LREM), d'une antenne à Dakhla, ville sahraouie occupée par le Maroc, exprimant son soutien indéfectible au peuple sahraoui et à son représentant légitime, le Front Polisario.
  • 08-04-2021
    -Le comité intergouvernemental franco-algérien, prévu dimanche en Algérie en présence du Premier ministre français Jean Castex, est reporté sine die "compte tenu du contexte sanitaire", ont annoncé jeudi ses services. "L'épidémie de Covid-19 ne permettant pas à ces délégations de se retrouver dans des conditions pleinement satisfaisantes", le comité "est donc reporté à une date ultérieure, lorsque le contexte sanitaire sera plus favorable", ont ajouté les services du Premier ministre. De sources concordantes françaises et algériennes, le format de la délégation française, réduit en raison de l'épidémie, a été jugé insuffisant par les autorités hôtes, ce qui a précipité cette annulation tardive.
  • 07-04-2021
    -Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce mercredi les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs agréés auprès de l'Algérie, indique un communiqué de la Présidence de la République. Les nouveaux ambassadeurs sont "Son Excellence l'Ambassadrice du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, Mme Sharon Wardle, Son Excellence l’Ambassadeur de la République de l’Inde, M. Gaurav Ahluwalia, Son Excellence l'Ambassadeur de la République du Cameroun, M. Komidor Hamidou Njimoluh et Son Excellence l'Ambassadeur de la République du Sénégal, M. Serene Diyay", précise la même source.
  • 05-04-2021
    -Le président russe Vladimir Poutine, 68 ans, a signé ce à5 mars la loi lui permettant de se présenter pour deux nouveaux mandats présidentiels, ouvrant la voie à son maintien au Kremlin jusqu’en 2036. Cette loi, publiée sur le portail officiel russe, avait été définitivement adoptée par le Parlement en mars, dans la foulée d’un référendum constitutionnel organisé à l’été 2020. Cette loi conçue pour mettre « la législation électorale en conformité avec les nouvelles normes de la Constitution », selon le site de la chambre haute du Parlement russe, découle du référendum constitutionnel de l’été 2020. Un amendement controversé y autorise le maintien du président de 68 ans au pouvoir, alors qu’il devait en théorie se retirer à la fin de son mandat actuel en 2024. Il ouvre ainsi la voie à au maintien potentiel du président russe au Kremlin jusqu’en 2036. Vladimir Poutine, ex-officier du KGB, est à la tête de la Fédération de Russie depuis décembre 1999, succédant à Boris Eltsine. Depuis 1999, il est la figure centrale de l’exécutif, alternativement comme président du gouvernement ou comme prés
  • 04-04-2021
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, ce dimanche, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens à l'étranger, Ismail Ould Cheikh Ahmed, indique un communiqué de la présidence de la République. Le ministre mauritanien a remis au Président Tebboune une lettre de la part de son homologue Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani, a précisé la même source. L'audience s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, conclut le communiqué.
  • 02-04-2021
    -Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad est arrivé ce vendredi à Niamey (Niger), en tant que représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour prendre part à la cérémonie d'investiture du président nigérien élu, Mohamed Bazoum, ont annoncé les services du premier ministre dans un communiqué. Accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, M. Djerad a été reçu à son arrivée à Niamey par son homologue nigérien, Brigi Rafini.
  • 01-04-2021
    -Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum effectue, ce jeudi, une visite officielle en Tunisie, portant un message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune au Président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a indiqué le ministère des Affaires étrangères (MAE) dans un communiqué........................................................... -En visite officielle ce jeudi à Tunis, le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum s'est félicité du niveau des relations entre l'Algérie et la Tunisie, qui revêtent un caractère particulier et exceptionnel, réaffirmant l'attachement permanent à perpétuer la tradition de la concertation et de la coordination sur les questions régionales et internationales entre les deux pays. Cette déclaration, rapportée par la présidence tunisienne, est intervenue à l'issue de la rencontre entre le président de la République Tunisienne, Kaïs Saïed et le ministre des affaires étrangères, M. Boukadoum qui lui a transmis un message oral du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. -