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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 30-03-2021
    -Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken a affirmé, lundi soir, le soutien des Etats-Unis aux négociations politiques entre le Maroc et le Front Polisario portant sur le territoire du Sahara occidental. Dans le communiqué publié par le bureau du secrétaire d'État américain, au terme d'une réunion en vidéoconférence entre Blinken et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, Blinken a assuré Guterres du soutien américain aux négociations politiques entre le Maroc et le Front Polisario, et l'a exhorté à accélérer la nomination d'un nouvel envoyé spécial au Sahara occidental. Pour rappel, en mai 2019, l'ONU avait annoncé la démission de son envoyé spécial au Sahara occidental, l'ancien président allemand Horst Kohler, pour des raisons de santé. Et le poste est resté vacant depuis. Le 10 décembre 2020, l'ancien président américain Donald Trump avait décidé de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et le département d'État américain s'était engagé à l'époque à ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla. A travers cette sortie médiatique de son secrétaire d'Etat, la nouvelle administration américaine dirigée par Joe Biden semble plus que jamais avoir pris la décision d'enterrer définitivement la décision de l'ancien président Donald Trump………………………………………………………………………………………………………………………… -Le Commissaire européen chargé du voisinage et de l'élargissement, Oliver Varhelyi, a affirmé que l'Union européenne ne finance pas les entreprises européennes opérant dans les zones occupées du Sahara occidental, et soutient les efforts des Nations Unies pour résoudre pacifiquement le conflit. "Le mécanisme européen de voisinage ne fournit aucun financement aux entreprises basées en Europe ou à leurs filiales, ni ne finance aucune opération dans les territoires du Sahara occidental", a déclaré M. Vahelyi dans sa réponse à une question, sur le dossier soulevée par la parlementaire européenne, Sandra Barbara. Mme Barbara avait rappelé l'UE du rapport publié par le "Centre d'études et de documentation franco-sahraoui, Ahmed Baba Miske" à la fin de l'année 2020, révélant la réglementation des entreprises européennes opérant dans les zones occupées du Sahara occidental en violation du droit international et européen. Dans ce contexte, le Commissaire, qui a répondu à la question au nom de la Commission de l'Union européenne, a affirmé que cette dernière "est au courant" du rapport publié, mais a nié que l'une de ces entreprises ait reçu un financement européen................................................................................................................. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a eu, mardi, un entretien téléphonique avec son frère, le président de la République du Niger, M. Mohamed Bazoum, au cours duquel ils ont évoqué le niveau "exceptionnel" des relations qui lient les deux pays et les moyens de les promouvoir, selon un communiqué de la Présidence de la République. "Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a eu un entretien téléphonique avec son frère le président de la République du Niger, M. Mohamed Bazoum", indique le communiqué. Lors de l'entretien, les deux présidents "se sont félicités du niveau exceptionnel des relations qui lient l'Algérie et le Niger, examiné les moyens de les promouvoir et échangé les vues sur les principales questions d'intérêt commun", précise la même source……………………………………. A cette occasion, le président de la République a réitéré "ses vœux au Président Mohamed Bazoum pour la confiance placée en lui par le peuple du Niger frère", conclut le document…………………………………………………….. -Une attaque armée a visé le palais présidentiel dans la nuit de mardi à mercredi à Niamey, au Niger. La chaine de télévision française évoque une tentative de coup d’état, à la veille de la prise de fonctions par le président élu, Mohamed Bazoum. « La situation est « revenue sous contrôle », fait-on savoir. Des tirs nourris ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey. Il s’agit d’une attaque qui visait le palais présidentiel dans le cadre d’une tentative de coup d’État contre le président élu, Mohamed Bazoum, qui doit prendre ses fonctions le 2 avril. « À mesure que les informations nous parviennent, il y a eu une attaque contre le palais présidentiel et une tentative de coup d’État, a priori par une faction de l’armée », indique Cyril Payen, envoyé spécial de France 24 dans la capitale nigérienne. Et d’ajouter : « Des tirs à l’arme lourde ont été entendus pendant une demi-heure dans le quartier du palais. La garde présidentielle a repoussé cette attaque et la situation semble être revenue sous contrôle. »………………………… Selon le journal en ligne « des tirs à l’arme lourde ont retenti vers 3 h du matin vers la présidence et les autres quartiers du centre-ville », mais « la situation est redevenue calme aux environs de 4 h ». Aucune source officielle n’a encore confirmé la tentative de coup d'Etat..............................................................................................;;;; -L'ambassadeur de l'Algérie à Paris, Mohamed-Antar Daoud, a indiqué que l'Algérie et la France sont appelées à connaître des "lendemains meilleurs grâce à la volonté politique affichée par les deux chefs d'Etat". "Je pense honnêtement que l'Algérie et la France sont appelées à connaître des lendemains meilleurs grâce à la volonté politique affichée par les deux chefs d'Etat. Cependant, il y a en dessous des lobbies qui freinent cette coopération et ne souhaitent pas voir une entente cordiale entre l'Algérie et la France. Ce sont des lobbies organisés, financés par certains milieux que nous connaissons fort bien. Ils n'ont pas intérêt dans un rapprochement entre Alger et Paris. Ils connaissent parfaitement le poids de l'Algérie et de sa diaspora en France, qui englobe la quasi-totalité des secteurs d'activités. On a beau avoir la même religion, appartenir à la même région mais pas forcément les mêmes intérêts", a souligné M. Daoud dans un entretien accordé mardi au quotidien l'Expression. "Les gestes de rapprochement se sont multipliés entre l'Algérie et la France depuis l'élection de Abdelmadjid Tebboune le 12 décembre 2019. La volonté politique affichée par les deux présidents, MM. Tebboune et Macron, est une opportunité inespérée pour évoluer sur un terrain constructif et de manière apaisée", a-t-il ajouté dans le même contexte. "Le couple Algérie-France a bien le droit, après 59 ans, d'en finir avec les malentendus et de baliser la voie à un avenir serein dans l'intérêt de nos deux peuples. Nous n'avons pas le droit de tourner le dos aux interpellations de l'heure. Moi, je dis +assumons-nous+. Et cela, quels que soient les obstacles qui peuvent s'ériger sur cette voie", a-t-il dit, relevant que "dans les relations entre Etats, à un moment ou à un autre de la phase de leur développement, peuvent survenir des malentendus, parfois, d'appréciation, mais qui peuvent être comparés à des scories, lorsqu'on les prend à bras-le-corps". Il a, à ce propos, rappelé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en a "clairement dressé le constat, lorsqu'il a déclaré qu'il fallait désormais donner la priorité aux attentes des peuples algérien et français sans rien renier de notre passé commun", soulignant que l'Algérie et la France possèdent chacune de "formidables atouts" à faire valoir dans tous les domaines, que ce soit en matière d'échanges économiques, de coopération, de partenariat, et d'entraide pour le maintien de la paix et de la stabilité dans la région. A.Daoud a ajouté qu'entre les deux pays "de nouvelles opportunités s'offrent", estimant que "la sagesse recommande de les saisir toutes parce que les enjeux sont importants". Concernant la délégation française conduite par le Premier ministre Jean Castex, attendue le 11 avril prochain à Alger dans le cadre de la 5ème session du Comité interministériel de haut niveau (Cihn), l'ambassadeur algérien a indiqué que cette rencontre "permettra la signature de quelques accords algéro-français, ainsi que des contacts susceptibles de sortir certains dossiers de l'impasse". Interrogé sur les questions mémorielles entre l'Algérie et la France, M. Daoud a affirmé que "les relations entre nos deux pays ont connu une nouvelle dynamique grâce à la volonté affichée par les deux présidents", rappelant que ces questions mémorielles "visent la restitution des restes mortuaires, les archives, l'indemnisation des victimes algériennes des essais nucléaires, les anciens sites d'essais nucléaires français au Sahara et la question des disparus". Selon lui, ces dossiers "ont connu des développements au cours de l'année 2020, à la faveur de la demande officielle formulée par l'Algérie, concernant le rapatriement des restes mortuaires et la restitution des archives (...)". En réponse à une question sur l'opération de récupération des biens algériens en France, l'ambassadeur algérien a indiqué qu'il a remis "il y a quelques jours" au président de la République un dossier sur la situation de tous les biens immobiliers de l'Algérie en France et que "l'ambassade a lancé une opération qui a permis de récupérer des châteaux, des bâtisses et autres grands domaines".
  • 29-03-2021
    -Le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, effectue, ce lundi, une visite de travail à Madrid à l’invitation de son homologue espagnole, Mme Arancha Gonzalez Laya, indique un communiqué du ministère. La même source souligne que cette visite s’inscrivait dans le cadre des consultations traditionnelles et régulières entre les deux pays, signataires, depuis 2002, du ‘’Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération’’, et vise, précise-t- elle « à développer davantage le dialogue politique et le partenariat stratégique entre les deux pays sur l’ensemble des questions et dans tous les domaines d’intérêt commun, notamment dans le contexte global actuel marqué par des crises pluridimensionnelles». Le communiqué décline également un agenda du chef de la diplomatie algérienne qui sera, outre des entretiens avec son homologue espagnole, reçu par le Roi Felipe VI, à qui ile remettra un messagde du Président Abdelmadjid Tebboune, et le Président du Gouvernement Espagnol, Pedro Sanchez. D’autres rencontres avec plusieurs hauts responsables politiques espagnols, notamment la Présidente du Congrès des députés espagnol, Mme. Meritxell Batet Lamana, ainsi que la 4ème Vice-Présidente du Gouvernement espagnol et Ministre de la Transition Ecologique et du Défi Démographique, Mme Teresa Ribera, seront, de même, au programme de la visite de Sabri Boukadoum, selon la même source.
  • 28-03-2021
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu ce dimanche les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs d'Angola, du Japon et de Tunisie en Algérie, a indiqué un communiqué de la présidence de la République.. Il s'agit de l'ambassadeur de la République de Tunisie, Ramdhane Elfayedh, de l'ambassadeur du Japon, Akira Kono, et de l'ambassadeur de la République d'Angola, Toko Diakenga Serao. La cérémonie de présentation des lettres de créance s'est déroulée au siège de la présidence de la République, en présence du directeur de cabinet à la présidence de la République, Noureddine Bardad-Daidj, et du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, selon la même source.
  • 25-03-2021
    -Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a été reçu jeudi par le Président de la République de Sierra Leone, M. Julius Maada Bio avec lequel il a évoqué les moyens de relancer la coopération bilatérale et approfondir les concertations de haut niveau sur les questions de paix et de sécurité en Afrique.
  • 24-03-2021
    -Le président Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce jeudi 25 février 2021 à Alger, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, annonce un communiqué de la Présidence. L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République. La 1ere rencontre Tebboune-Brahim Ghali depuis la rupture du cessez-le-feu Il s’agit de la première rencontre entre le président Tebboune et Brahim Ghali, depuis la rupture du cessez-le-feu entre le Maroc et le Sahara Occidental, le 14 novembre 2021. A l’issue de cette rencontre, le président de la RASD a révélé avoir abordé les questions régionales, africaines et internationales. Brahim Ghali a déclaré avoir également abordé « la violation par le Maroc du cessez-le-feu », signé entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc en 1991 sous l’égide de l’ONU, devant mener à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui..................................................................................................... -À l’invitation de son homologue camerounais, Lejeune Mbella Mbella, le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a effectué, mercredi, une visite de travail au Cameroun, indique un communiqué du ministère. S. Boukadoum a été longuement reçu en audience par le Président Paul Biya, à qui il a transmis les salutations fraternelles du Président de la République,. Abdelmadjid Tebboune, ainsi que son message portant sur la volonté de renforcer les relations bilatérales et de consolider les traditions de concertation sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun» écrit le communiqué. La même source souligne, par ailleurs, que le chef de la diplomatie algérienne s’est entretenu avec son homologue camerounais «sur l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur consolidation», relevant qu’à cette occasion, les deux ministres ont procédé à la signature d’un «Mémorandum d’Entente pour le renforcement des consultations politiques entre les deux pays», est-il précisé. Egalement, la situation en Libye, au Sahara Occidental, au Mali, et dans les régions du Sahel, du Bassin du Lac Tchad et de l’Afrique centrale, ont pris bonne place dans l’échange entre les deux parties, fait encore savoir le communiqué, mettant en avant que les deux responsables «ont souligné la nécessité de multiplier les efforts en vue de promouvoir des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique»………………………………… - La loi approuvant la convention d’extradition entre l’Algérie et la France a été promulguée par le président français, Emmanuel Macron et est effective depuis le lundi 22 mars Préalablement adoptée par l’Assemblée nationale et le Sénat français, cette loi a été signée par le président Macron, le Premier ministre Jean Castex ainsi que le Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Selon l’unique article de cette loi, “est autorisée l’approbation de la convention d’extradition entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire, signée à Alger le 27 janvier 2019, et dont le texte est annexé à la présente loi (2)” Le texte de cette loi qui porte le N° 2021-302 du 22 mars 2021, sera publié ultérieurement au Journal officiel de la République française, précise-t-on, en bas du texte, non sans ajouter que la loi en question “sera exécutée comme loi de l’Etat”. Cette convention vise à établir une coopération renforcée et plus efficace entre la France et l’Algérie en matière de lutte contre la criminalité; conduisant à la remise effective et plus rapide de personnes recherchées; afin de les poursuivre ou de faire exécuter leur peine d’emprisonnement
  • 19-03-2021
    -La vice-présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, est devenue vendredi la première femme à diriger le pays, prenant la succession du président John Magufuli décédé mercredi dernier. En effet, Samia Suluhu Hassan, a pris officiellement vendredi la succession du président John Magufuli lors d'une cérémonie de prestation de serment retransmise à la télévision. Agée de 61 ans, originaire de l'archipel semi-autonome de Zanzibar, devient la première femme présidente de ce pays d'Afrique de l'Est. "Moi, Samia Suluhu Hassan, promets d'être honnête et d'obéir et de protéger la constitution tanzanienne", a déclaré la nouvelle dirigeante, vêtue d'une robe noire et d'un foulard rouge, lors d'une brève cérémonie dans la capitale économique Dar es Salaam. Applaudie par les dignitaires présents, dont l'ancien président Jakaya Kikwete, elle a ensuite procédé à une revue de troupes. Selon la constitution tanzanienne, Suluhu Hassan doit rester au pouvoir jusqu'à la fin prévue du mandat de M. Magufuli, soit en 2025. Elle est désormais l'une des deux femmes actuellement au pouvoir en Afrique, avec l'Ethiopienne Sahle-Work Zewde, dont les fonctions sont honorifiques. Samia Suluhu Hassan, colistière de John Magufuli lors des élections remportées en 2015 et 2020, avait annoncé mercredi soir à la télévision le décès du chef de l'Etat, âgé de 61 ans. Ce dernier, qui n'était plus apparu en public depuis le 27 février, est officiellement mort mercredi de problèmes cardiaques. Son absence inhabituelle avait alimenté les rumeurs, qui le disaient atteint du Covid-19, une maladie qu'il n'avait cessé de minimiser. Les autorités avaient jusqu'à présent démenti toute dégradation de son état de santé.
  • 18-03-2021
    - Le Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine (CPS) a demandé, ce jeudi, au Maroc et à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de s'engager dans des "pourparlers directs" et sans "conditions préalables" en vue de parvenir à un "règlement définitif " du conflit au Sahara Occidental, qui garantit au peuple sahraoui son droit inaliénable à l'autodétermination.
  • 15-03-2021
    -Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu lundi à Alger l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne en Algérie, Mme Elisabeth Wolbers. Au terme de cette audience, Mme Wolbers a indiqué dans une déclaration à la presse qu'elle a été "honorée" d'être reçue par le président de la République, qualifiant les relations entre les deux pays "d'excellentes".
  • 14-03-2021
    -Le chef de l'Etat malien, M. Bah N'Daw, qui effectue, depuis hier, une visite de travail et d'amitié en Algérie a été reçu, ce dimanche, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L'audience s'est déroulée au siège de la Présidence de la République en présence du directeur de cabinet à la présidence de la République, Noureddine Bardad-Daïdj, du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, ainsi que du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée Saïd Chanegriha. Le chef de l'Etat malien est arrivé, samedi après-midi, à Alger pour une visite de travail de deux jours durant laquelle il abordera avec le Président Abdelmadjid Tebboune les relations bilatérales "fraternelles unissant l'Algérie et le Mali, ainsi que les voies et moyens de les développer au mieux des intérêts communs des deux pays"............................................................................ --Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré dimanche à Alger, la disponibilité de l'Algérie à aider le Mali dans la restauration de sa stabilité et la préparation des élections, attendues par le peuple malien. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'entretien qu'il a eu avec son homologue malien, Bah N'Daw, le président Tebboune a indiqué que "La rencontre avec le chef d'Etat malien, en visite de travail et d'amitié en Algérie, a été l'occasion de lui exprimer nos félicitations pour le retour de la sérénité dans son pays ainsi que pour la réunion tenue, récemment, à Kidal (nord malien)". Et d'ajouter que "comme nous l'avons déjà affirmé, lors de précédentes rencontres, nous demeurons à la disposition de nos frères maliens pour tout ce qu'ils jugent nécessaire dans la phase actuelle en vue de l'apaisement de la situation et de la préparation des élections qu'ils ont décidées"…………………………………………………………Pour sa part, .le chef de l'Etat malien, M. Bah N'Daw, a remercié, dimanche à Alger, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour son "soutien" et son "dévouement" à aider le Mali dans sa démarche à sortir de la crise. Dans une déclaration à l'issue de son entretien avec le Président Tebboune, le chef de l'Etat malien a salué le "dévouement" et l'"attachement" de M. Tebboune à aider le Mali en vue d'une sortie définitive de la crise qu'il traverse………………………………………………. -Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a été reçu dimanche par le chef d'Etat malien, M. Bah N'Daw qui effectue une visite d'amitié et de travail en Algérie, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre.
  • 13-03-2021
    -Le chef de l'Etat malien, M. Bah N'Daw, est arrivé samedi après-midi à Alger dans le cadre d'une visite de travail et d'amitié. Il a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum et le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Kamel Beldjoud. Cette visite permettra de "passer en revue les relations bilatérales fraternelles unissant l'Algérie et le Mali, ainsi que les voies et moyens de les développer au mieux des intérêts communs des deux pays", avait indiqué un communiqué de la Présidence de la République.
  • 12-03-2021
    -Un fonds d'investissement de 10 milliards de dollars destiné à des secteurs stratégiques en Israël sera créé par les Émirats arabes unis (EAU). Selon l'agence de presse officielle émiratie WAM, les Émirats ont pris cette décision à la suite d'un appel téléphonique «constructif» entre le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohammed ben Zayed, et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Les Emirats "investiront en Israël et aux côtés d'Israël, dans des secteurs tels que la production d'énergie, l'eau, l'espace, la santé et l'agro-technologie", précise WAM. Pour rappel, les deux pays ont signé l'année dernière un accord de normalisation de leurs relations, sous l'égide du président américain d'alors Donald Trump. L'accord a fait des Emirats le troisième Etat arabe à établir des relations avec Israël, après l'Egypte en 1979 et la Jordanie en 1994.
  • 11-03-2021
    - Le gouvernement du Maroc, pays qui continue d'être le premier producteur de cannabis dans le monde, a validé jeudi un projet de loi légalisant l'usage de cette drogue à des fins thérapeutique, rapportent des médias locaux. D'après ces sources, le texte, qui doit encore être entériné par le Parlement, prévoit la création d'une "agence nationale de régulation" des activités liées au cannabis, un organe qui sera chargé de "développer un circuit agricole et industriel" dans les régions "autorisées à produire" cette plante. Une étude de l’"Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée" (un réseau indépendant) publiée en 2020 évalue la production marocaine annuelle de cannabis à plus de 700 tonnes, pour une valeur de 23 milliards de dollars. Dans son dernier rapport publié en 2020, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), a indiqué que le Maroc continue d'être le premier producteur de cannabis dans le monde avec 47.500 ha de culture de cette substance en 2018. Les chiffres officiels dévoilés cette semaine à Rabat font état de "55.000 hectares cultivé en 2019". Selon l'ONUDC, le Maroc est cité dans un cinquième des cas de saisie de résine de cannabis opérées à travers le monde au cours de la période 2014-2018. Le rapport intitulé "2020 World Drug Report" souligne, en outre, que la plupart des résines de cannabis d’origine marocaine destinées à l’Europe sont d’abord expédiées vers l’Espagne avant d’atteindre les autres pays européens. Par ailleurs, un rapport du département d’Etat américain, publié en 2017, avait révélé que le trafic de drogue a représenté près de 23% du PIB du Maroc en 2016, soit l’équivalent de 23 milliards de dollars. Ainsi, le département d’Etat américain s’inquiète de l’ampleur du blanchiment d’argent au Maroc issu du trafic de cannabis et du transit de la Cocaïne destinée à l’Europe. Le même rapport avait indiqué que les fonds sont facilement blanchis grâce aux transactions immobilières et l’acquisition de produits de luxe comme les bijoux ou les véhicules haut de gamme. D'après la même source, les banques offshore situées dans la zone franche de Tanger sont devenues "un véritable trou noir de la finance marocaine".
  • 10-03-2021
    -Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu mercredi les lettres de créances de trois (3) nouveaux ambassadeurs en Algérie. Il s'agit de son excellence l'ambassadeur du Royaume de Belgique, M. Alain Leroy, son excellence l'ambassadeur de la République d'Italie, M. Giovanni Pugliese, et son excellence l'ambassadeur de la République d'Indonésie, M. Chalief Akbar Tjandraningrat", précise le communiqué. La cérémonie de présentation des lettres de créances s'est déroulée au siège de la Présidence de la République, en présence du directeur de cabinet à la Présidence de la République, Noureddine Bardad-Daidj, et du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, selon la même source.
  • 09-03-2021
    -Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a pris part mardi à une "importante" réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, indique un communiqué de la Présidence de la République. Deux points ont été examinés lors de cette réunion, précise la même source, "le premier ayant trait aux changements climatiques et à leurs impacts sur la paix et la sécurité en Afrique, le deuxième à la question du Sahara occidental à la lumière des développements et des dangereux dépassements enregistrés récemment dans les territoires sahraouis occupés"…………………………………………. -L’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva peut désormais affronter Jair Bolsonaro à la présidentielle de 2022, après qu’un juge de la Cour suprême a annulé mardi 8 mars toutes ses condamnations pour corruption et l’a rétabli dans ses droits politiques. Cette décision a fait l’effet d’une bombe, propulsant de nouveau l’icône de la gauche brésilienne dans l’arène politique, dans un Brésil plus polarisé que jamais après deux ans de mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro. Le juge Edson Fachin a estimé que le tribunal de Curitiba, ville du Sud, qui avait condamné Lula dans quatre procès n’était « pas compétent » pour juger ces affaires. Celles-ci seront à présent jugées par un tribunal fédéral de Brasilia. En attendant, l’ex-président (2003-2010) recouvre ses droits politiques et peut briguer un troisième mandat. Le procureur général brésilien dispose toutefois d’un droit de recours devant la Cour suprême réunie en séance plénière.......................................................................... -Dans son allocution, mardi lors de la réunion, en visioconférence, du Conseil de paix et de sécurité de l'UA au niveau des chefs d’État et de gouvernement, le Président Tebboune a affirmé que le «processus politique pour le règlement de la question sahraouie sous les auspices de l'ONU fait face à un blocage sans précédent inexpliqué, au vu des impacts graves de la reprise de la lutte armée». Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a appelé, mardi, la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) et le Royaume du Maroc à s'engager dans des pourparlers «directs et sérieux», sous l'égide de l'Union africaine (UA) et de l'ONU, affirmant que ce conflit ne saurait être réglé sans un processus politique qui se réfère aux principes fondateurs de l'Organisation continentale. Dans son allocution, lors de la réunion, en visioconférence, du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA au niveau des chefs d’État et de gouvernement, le Président Tebboune a déclaré : «L'occasion nous est donnée aujourd'hui d'examiner la situation grave au Sahara occidental, avec l'espoir de voir nos délibérations aboutir à des mesures concrètes et efficaces pour cristalliser une solution durable à ce conflit, qui n'a que trop duré, mais qui ne saurait avoir de délais de prescription.» …………………………………………………………………. Pour le président de la République, «l'absence de prise en charge de la tragédie du peuple sahraoui, qui en a assez des atermoiements de l'ONU dans l'organisation d'un référendum, convenu depuis 30 ans, mais aussi le blocage sans précédent du processus politique ont extrêmement exacerbé la situation». «Face à ces développements dangereux, notre organisation continentale, qui avait eu un rôle historique dans l'élaboration et l'adoption du plan de règlement onusien, ne peut rester silencieuse ou mise à l'écart. Il est inconcevable d'entendre, après le déclenchement d'une guerre entre deux États membres de notre Organisation, des voix, çà et là, tentant d'avancer des (arguments) fallacieux pour la justifier», a-t-il souligné. «S'agissant de la non-soumission de ce dossier à l'UA sous prétexte que la question est inscrite à l'agenda de l'ONU», M. Tebboune a rappelé que «toutes les questions africaines abordées par notre Organisation sont inscrites, en même temps, auprès de l'ONU, en tête desquelles la question libyenne». «…………………………………………………………………Rappelant que la RASD et le Maroc sont membres de l'UA, le président de la République «a invité les deux États à s'engager dans des pourparlers directs et sérieux, sous l'égide de l'UA et de l'ONU, pour parvenir à un nouvel accord de cessez-le-feu, et réunir les conditions nécessaires, pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination». En conclusion, le Président Tebboune a formé le vœu sincère de voir les parties au conflit «prôner le dialogue et faire preuve de sagesse pour la relance du processus de règlement du conflit qui a trop duré, en garantissant au peuple sahraoui le droit à une vie décente dans le cadre de la liberté, de la sécurité et de la stabilité, et partant concourir à la réalisation des aspirations de l'ensemble de nos peuples au progrès, à l'unité et à l'intégration». «Il s'agit là des idéaux pour lesquels les pères fondateurs de notre organisation continentale ont milité et auxquels nous demeurons attachés», a-t-il conclu.
  • 08-03-2021
    -Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu, lundi, deux appels téléphoniques de la part des présidents de la République de Kenya, Uhuru Kenyatta et de la République de l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, indique un communiqué de la Présidence de la République......................................................................................................................................... --Le ministre des Affaires Étrangères, Sabri Boukadoum a pris part, ce lundi à Lomé (Togo), à la deuxième réunion ministérielle du groupe de l’Union Africaine de soutien au Mali, indique un communiqué du ministère. Le communiqué souligne que la réunion a examiné «l’état de mise en œuvre des priorités contenues dans le plan d’actions adopté récemment par les autorités de transition du Mali» est-il écrit, notant également qu’ «elle permis de faire le bilan de l’application de l’accord sur la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger»., a ajouté la même source. Prenant la parole, Sabri Boukadoum a informé les participants des progrès enregistrés par les parties maliennes dans ce cadre et a rappelé «le soutien multiforme fourni par notre pays pour permettre le retour de la stabilité dans ce pays frontalier», relève le communiqué, notant que les participants ont unanimement salué le rôle de l’Algérie en tant que chef de file de la médiation internationale et de Président du Comité de Suivi de l’Accord (CSA), se félicitant dans ce même ordre d’idées de la tenue, récemment à Kidal, et pour la première fois depuis 2015, de la 5ème réunion de haut niveau du CSA. Enfin, le document du MAE note qu’en marge de la réunion, le chef de la diplomatie algérienne a eu des entretiens avec plusieurs des ses homologues, «notamment du Mali, de la Gambie, du Burkina Faso, du Ghana ainsi qu’avec de hauts responsables de l’Onu et de l’Union Africaine et de la CEDEAO », avec comme menu le renforcement des relations bilatérales et la promotion de la coopération au service de la paix et de la stabilité dans la région, a- t- on précisé............................................ -.-Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, l’Algérien Smaïl Chergui a reçu, lundi, la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mono de la République togolaise pour les actions menées en faveur de la paix sur le continent africain. « C’est avec humilité que j’ai reçu la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mono de la République togolaise dont vient de m’honorer le président FE Gnassingbe. Toute ma reconnaissance pour ce geste d’amitié », a tweeté Smaïl Chergui.
  • 07-03-2021
    -(www.dia) Une quarantaine de biens appartenant à l’Etat algérien et occupés par des proches de l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ont été récupérés par l’ambassade d’Algérie en France, rapportent plusieurs sites et médias algériens et français. Par les personnes jouissant de ces biens de manière illégale, il y a notamment ex-épouse de Bouteflika dans les années 1970, Amal Triki ainsi que l’ami intime de l’ancien président de la République, Mohamed Bedjaoui qui a été longtemps représentant de l’Algérie à la Haye et ancien ministre des Affaires étrangères puis ancien président du Conseil constitutionnel. Amal Triki percevait un salaire de 5 400 euros de l’ambassade d’Algérie en France entre 2001 et 2019. Elle faisait partie du personnel et occupait un poste fictif. Un véhicule de l’ambassade avec une plaque d’immatriculation diplomatique a été mis à sa disposition. Amel Triki ne bénéficie plus de ces privilèges depuis le début de l’année 2021. Agé de 32 ans de moins que Bouteflika, Triki était la fille d’un ancien ambassadeur de Libye (?) au Caire, un ami proche de Bouteflika. Mohamed Bedjaoui occupait également un appartement à Paris aux frais de l’ambassade d’Algérie en France . Les mêmes sources ont fait savoir que l’ambassadeur d’Algérie en France, Antar Daoud, a eu du pain sur la planche pour récupérer tous ces biens, du fait de la résistance des personnes qui en bénéficiaient et des lenteurs administratives (complices) en France.
  • 04-03-2021
    -Selon El Watan du 4/3, Certaines personnalités qui gravitaient autour de l’ancien régime du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, auraient perdu leurs privilèges en France, suite à une décision prise en octobre 2020 par l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Antar Daoud.» C’est ce que révèle la revue Jeune Afrique dans son édition du 2 mars qui cite, notamment, l’ex-épouse de Abdelaziz Bouteflika, Amel Triki, et l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui. L’on y apprend ainsi que l’ancienne femme de Abdekaziz Bouteflika, qu’il aurait épousée en août 1990, disposait d’un statut diplomatique dans la mesure où elle avait été nommée secrétaire aux Affaires étrangères, ce qui lui ouvrait droit à une immunité, à une plaque diplomatique ainsi qu’à un salaire de plus de 5400 euros. L’existence de l’épouse de l’ancien Président a toujours été un sujet tabou, empreint de secrets et de ouï-dire, tant Abdelaziz Bouteflika et son entourage ont toujours entretenu le silence sur sa vie privée. Les personnes au fait du dossier murmurent que l’ancien Président avait été, au début des années 1990, brièvement marié avec la fille du diplomate Yahia Triki, alors premier conseiller à l’ambassade d’Algérie au Caire. «Rappelée à l’automne 2019 au lendemain de la fin officielle de ses fonctions, écrit Jeune Afrique, elle (Amel Triki, ndlr) n’avait pas souhaité quitter Paris, où elle s’était installée en 2001, après avoir été nommée secrétaire aux Affaires étrangères, avec des émoluments mensuels supérieurs à 5400 euros. Immunité, plaque diplomatique et loyer modéré. Sur demande de l’ambassadeur Antar Daoud, Amel Triki a dû restituer la carte diplomatique qui lui avait été délivrée selon l’usage par le Quai d’Orsay. Ce titre de séjour spécial lui ouvrait droit à une immunité, mais aussi à d’autres privilèges, conformément à la Convention de Vienne de 1961.» Le magazine souligne, par ailleurs, que l’ex-épouse d’Abdelaziz Bouteflika avait droit à un abattement à hauteur de 60% de sa quittance de loyer et qu’elle disposait d’un bureau à l’ambassade restant inoccupé. Se pose alors la question épineuse des «emplois fictifs» dont profitaient les proches du Président déchu. C’est notamment le cas de Mohamed Beddjaoui, ancien ambassadeur à Paris et ministre des Affaires étrangères de 2005 à 2007 qui occupait, selon Jeune Afrique, le poste de conseiller diplomatique à Paris, touchant un salaire 9000 euros par mois sans jamais exercer d’activité diplomatique. «L’ambassadeur Antar Daoud a également décidé de procéder au retrait de ses cartes diplomatique et d’immatriculation», révèle ainsi l’hebdomadaire, précisant que «Mohamed Bedjaoui n’exerçait aucune activité diplomatique en échange de ce poste, qui lui avait été accordé lorsque Bouteflika était au pouvoir»............................................................................................. --Le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum s'est entretenu jeudi soir au téléphone avec le commissaire à l'élargissement et à la politique européenne de voisinage, Oliver Varhelyi. Dans un tweet, le chef de la diplomatie algérienne écrit que "lors d'un appel téléphonique aujourd'hui avec le commissaire le Commissaire européen à l'Elargissement et à la Politique européenne de voisinage de l'UE, Oliver Varhelyi, j'ai souligné l'importance de renforcer le dialogue et la consultation entre l'Algérie et l'Union européenne pour développer une vision commune des priorités de l'accord d'association et de toutes questions régionales et internationales d’intérêt commun".
  • 03-03-2021
    -L’ambassade de France à Alger a démenti ce 03 mars des propos « faussement » attribués au Président français Emmanuel Macron sur un supposé engagement militaire de l’Algérie au Sahel. Dans un communiqué , l’ambassade de France à Alger a « formellement » démenti des propos « faussement » attribués au président français, Emmanuel Macron selon lesquels il aurait affirmé « l’engagement » de l’Algérie dans une intervention militaire dans le cadre du G5 Sahel, tout en se félicitant de son « réengagement politique » dans cette région. « L’Ambassade de France dément formellement les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux concernant des propos prêtés au Président de la République française. Lors de la conférence des chefs d’Etat des pays membres du G5 Sahel, le Président Macron n’a jamais affirmé que l’Algérie avait pris l’engagement d’une intervention militaire dans le cadre de cette force », lit-on dans le communiqué publié ce 03 mars. Le président de la République française s’est félicité, en outre, de « l’engagement politique de l’Algérie suite à la tenue de la réunion du Comité de suivi de l’Accord d’Alger à Kidal le 11 février », réunion, rappelle l’ambassade, à laquelle M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, avait participé. L’Ambassade de France a réagit à une polémique qui a enflé sur les réseaux sociaux et qui continuent à susciter des réactions sur la participation de l’Algérie à des opérations militaires dans le cadre du G5 Sahel. Elle a décidé de mettre fin à cette polémique en démentant « formellement ces prétendues propos ». Tebboune a infirmé l’envoi des troupes au Sahel Lors de sa rencontre avec les représentants de deux médias nationaux, le chef de l’Etat avait, de son côté infirmé la participation de l’Algérie à de telles entreprises. Abdelmadjid Tebboune a fait un plaidoyer pour une présence plus forte de l’Algérie en Afrique mais sans engagement militaire. «L’Algérie n’enverra pas (de soldats au Sahel) et si le président français le demande, nous n’enverrons pas aussi. Je ne vais pas envoyer les enfants du peuple se sacrifier pour d’autres, le Mali, etc. Nous le ferons qu’en cas d’opérations de dissuasion», a déclaré, lundi 1 mars au soir, le président Abdelmadjid, lors d’une rencontre avec la presse, diffusée par les chaines de télévision et de radio publiques. «La France pense que sa mission historique est de protéger (les pays du Sahel). Notre vision est d’aider pour qu’il ait une certaine démocratie et pour que les Etats se construisent. L’Etat ne se réduit pas à son président», a-t-il dit. Et de poursuivre : »Dernièrement, nous étions les premiers à envoyer un avertissement à Niamey après les derniers troubles (post électorales). Nous avons dit que nous étions contre la violence. La France est intervenue après. Les Français savent que l’Algérie a une grande influence en Afrique (…) L’Algérie est une puissance en Afrique qu’on le veuille ou non. Notre armée est puissante. Et nous préservons notre prolongement en Afrique et ailleurs ».
  • 02-03-2021
    -L’ambassadeur d’Algérie à Yaoundé, Merzak Bedjaoui, a publié un droit de réponse dans le journal camerounais « La Nouvelle Expression », en réaction à une interview dans laquelle le président du Centre marocain d’études stratégiques, le professeur Mohammed Benhamou, qualifie l'Algérie "d'ennemie". Le diplomate a rappelé les principes de base de la politique étrangère algérienne à savoir, entre autres, la défense de la cause palestinienne et la décolonisation des territoires occupés, à l'image de ceux du Sahara occidental. L'ambassadeur a rappelé l’évolution historique de la cause sahraouie et les différents évènements qui l’ont marquée, notamment les résolutions et les décisions des déférentes organisations internationales et régionales, évoquant l’inscription de territoire du Sahara occidental par l’Assemblée Générale de l’ONU depuis1963 sur la liste des territoires non autonomes……..