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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journe du Vendredi 16/01/2021

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Dix ans après la révolution tunisienne, des manifestations ont été émaillées de violences samedi 16 janvier dans plusieurs villes du pays, notamment dans la capitale et à Sousse, rapportent des témoins et les médias locaux, alors que la colère gronde contre les difficultés économiques. Bravant le couvre-feu en vigueur pour lutter contre le coronavirus, des dizaines de jeunes sont sortis ces deux dernières nuits dans la rue, cassant des façades de commerces, des voitures, commettant des actes de pillage et lançant des pierres contre la police. Des dizaines de personnes, en majorité des mineurs âgés entre 14 et 17 ans, ont été arrêtés, a indiqué Khaled Hayouni, porte parole du ministère de l’Intérieur, en appelant les parents à surveiller leurs enfants. Des appels à manifester avaient été lancés alors que la Tunisie commémore le dixième anniversaire de la “révolution de Jasmin” qui avait chassé l’autocrate Zine El Abidine Ben Ali du pouvoir et marqué le début des “printemps arabes” en 2011. Le mécontentement populaire accroît la pression sur le Premier ministre Hicham Mechichi, qui a annoncé samedi un remaniement gouvernemental incluant de nouveaux ministres de l’Intérieur, de la Justice et de l’Énergie. Les heurts les plus sérieux se sont produits aux abords de Sousse, où la police a tiré des grenades lacrymogènes pour tenter de disperser des centaines de jeunes manifestants qui bloquaient des routes. Des incidents ont également été signalés dans plusieurs quartiers de Tunis, ainsi qu’à Bizerte.