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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Mercredi 07/01/2021

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--Alors qu’une femme a été abattue par un tir de la police lors des protestations dans l’enceinte du Capitole à Washington le 6 janvier, trois autres personnes sont mortes aux alentours nécessitant des soins médicaux d’urgence, selon la police locale. Une cinquantaine d’individus ont été arrêtés pour non-respect du couvre-feu et port d’armes illégal. La police américaine a fait état de quatre personnes décédées lors des tensions à Washington D.C. survenues le 6 janvier, lorsque des manifestants soutenant Donald Trump ont fait irruption dans le Capitole au moment de la certification des résultats de la présidentielle par le Congrès. Peu avant, la mort de la vétérane de l’US Air Force Ashli Babbitt, gravement blessée, avait été constatée. Selon le chef de la police locale Robert Contee, le drame s’est déroulé lorsque des agents en uniforme de la police du Capitole ont affronté les manifestants. Faisant usage de son arme de service, l’un des fonctionnaires a touché la femme. Elle a été déclarée morte après son transfert à l’hôpital. Trois autres personnes blessées sont décédées près du Capitole alors qu’elles nécessitaient des soins médicaux d’urgence, a-t-il précisé. Toutes les victimes étaient majeures. Au cours des protestations, 52 individus ont été arrêtés dont la plupart pour violation du couvre-feu mis en place dans le District de Columbia par la maire Muriel Bowser en réponse aux troubles. Certains ont été arrêtés pour port d’armes illégal. Des partisans du Président sortant avaient fait irruption dans le Capitole, poussant le Congrès à suspendre la procédure de certification des résultats de la présidentielle du 3 novembre. Les forces de l’ordre ont répliqué par l’usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes……………………………………………………………… ; -Après les violences qui se sont déroulées au capitole mercredi soir , les comptes du président américain ont été temporairement verrouillés. Facebook et YouTube ont également retiré la vidéo où il s’adresse à ses partisans et refuse à nouveau sa défaite. Face à l’invasion du Capitole qui a interrompu la séance consacrée à la certification des résultats de la présidentielle, les réseaux sociaux ont décidé de réagir. Twitter et Facebook ont annoncé avoir suspendu les comptes de Donald Trump. Twitter demande au président de supprimer des tweets «à la suite de la situation violente sans précédent et en cours à Washington, DC». «Si les Tweets ne sont pas supprimés, le compte restera verrouillé», indique Twitter, ajoutant que de «futures violations des règles de Twitter, y compris de nos politiques d’intégrité, ou des menaces violentes, entraîneront la suspension permanente du compte @realDonaldTrump».....................................................................................................................;; -Au milieu de la nuit, et après le rejet d’objections émises par des élus républicains, le vice-président Mike Pence a confirmé jeudi la victoire du démocrate, avec 306 grands électeurs contre 232 pour le président sortant, devant les deux chambres réunies pour une session extraordinaire. Censée être une simple formalité, cette certification a tourné à «l’insurrection», «presque à la sédition» selon les termes de Joe Biden, quand une foule de supporteurs du président sortant a envahi le Capitole, interrompant les débats. Les images prises de l’intérieur du majestueux bâtiment situé au coeur de la capitale fédérale américaine marqueront l’Histoire : élus portant des masques à gaz, agents de la police en civil arme au poing, manifestants installés dans les bureaux des parlementaires. Elles resteront à jamais associées à la fin de mandat tumultueux de Donald Trump, dont le jusqu’au boutisme a aliéné une partie de son propre camp. Après une journée qui pourrait s’avérer désastreuse pour son avenir politique, Donald Trump a promis qu’il quitterait la Maison Blanche le 20 janvier. Réaffirmant son «complet désaccord» avec le résultat, il s’est engagé à un transfert du pouvoir «ordonné». Depuis plus de deux mois, il refuse d’accepter sa défaite et souffle sur les braises de la division en brandissant des théories du complot. Sa croisade a culminé mercredi avec la prise d’assaut sur le siège du pouvoir législatif..