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Justice (et Droit)

Journée du Dimanche 05/04/2021

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-Le procureur de la République de la Cour de justice d'Alger, Sid Ahmed Merad s'est exprimé lundi soir sur l'affaire du petit Said Chetouane au cours d'une conférence pou apporter la version des faits établis jusque-là par le parquet. Il a rappelé les conditions de l'arrestation du mineur lors de la tentative d'organiser une marche du mouvement populaire du samedi dernier à Alger en affirmant que vue son physique les policiers pensaient avoir à faire à un adulte en procédant à son interpellation. Mais une fois son identité a été vérifiée, la procédure d'usage a été entamée, à savoir, son examen par un médecin légiste avant d'être remis à ses parents, sa mère, qui vivait séparée de son mari, selon le conférencier. Ce dernier n'a pas manqué de préciser que Said Chetouane a refusé l'examen des organes génitaux extérieurs à l'effet de vérifier les accusations portées contre les policiers, selon lesquelles on lui aurait fait subir des attouchements sexuels. Le procureur de la République de la Cour d'Alger a souligné que Said Chetouane venait de Blida avec ses connaissances identifiées pour participer aux marches du Hirak à Alger depuis deux ans à l'insu de ses parents comme fut le cas du samedi dernier. Sid Ahmed Merad a assuré que l'enquête demeure ouverte jusqu'à lever le voile sur les tenants et les aboutissants de cette affaire qui seront portés à la connaissance de l'opinion publique. Pour rappel suite aux accusations d'attouchements sexuels portées par le mineur contre les policiers qui l'avaient interpellé samedi à Alger dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il y a eu la réaction de la sûreté d'Alger qui indiquait dimanche soir dans un communiqué que "les services de la Sureté de la wilaya d'Alger ont informé le procureur de la République qui a aussitôt ordonné l'ouverture d'une enquête pour s'enquérir de la véracité des affirmations contenues dans la vidéo en question".