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Hydraulique (et Ressources en eau)

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  • 19-07-2020
    Les réserves hydriques du pays permettront de s’approvisionner jusqu’à la fin de l’année sans rupture malgré le faible niveau de pluviométrie enregistré dans différentes régions du pays, a indiqué ce dimanche à Alger le ministre des Ressources en Eau, Arezki Berraki. Dans un entretien accordé au quotidien national « Liberté » dans son édition du 19 juillet, le ministre a fait savoir que « malgré un début de saison pas très encourageant vu la faible pluviométrie enregistrée dans différentes régions du pays, nous avons des réserves qui nous permettront d’atteindre la fin de l’année sans rupture ». A. Berraki a précisé que « la distribution de l’eau potable est assurée aujourd’hui dans 75% de nos communes, il reste toutefois 27 wilayas dont la situation est fragile, ainsi qu’un nombre inacceptable de zones d’ombre qu’il faudra prendre en charge au plus vite ». Interrogé sur les capacités de son département d’éviter des robinets à sec cet été, le ministre a jugé nécessaire de prendre en considération la disponibilité de la ressource notant qu’au niveau des eaux superficielles, il a été constaté « une baisse exponentielle » des écoulements. Il a ainsi rappelé que l’Algérie est passée de 6,5 milliards de m3 à la fin des années 70 à 5 milliards de m3 dans les années 80, pour descendre à 4 milliards de m3 dans les années 2000. Concernant les coupures d’eau au niveau de différentes régions du pays, M. Berraki a indiqué que cela est souvent dû aux incidents techniques et, dans de nombreux cas, la vétusté des réseaux en constitue la raison principale. « Les raccordements illicites sont aussi à l’origine des casses de canalisations et des fuites d’eau qui pénalisent souvent les populations. Malgré cela, à ce jour, nous avons dû faire face à environ 500 incidents majeurs, 50% en moins que l’année 2019, ce qui dénote une amélioration sensible de la situation », a-t-il relativisé. Concernant une éventuelle révision du prix de l’eau, le ministre a estimé que « pour la consommation humaine, elle devra continuer à être soutenue, ce n’est pas le cas pour les autres usages de l’eau, où elle devra être considérée pour ce qu’elle est: un produit économique ». Il a ainsi assuré que la revue du tarif de l’eau ne se fera pas en dehors d’une vision globale et intersectorielle. « Il ne pourra pas être envisagé avant une amélioration substantielle du service public de l’eau et un accès généralisé et sécurisé pour tous les Algériens. Mais pour l’instant, ce sujet n’est pas à l’ordre du jour », a-t-il affirmé.
  • 18-07-2020
    -Les informations faisant état de fissures qui seraient apparues sur le barrage hydraulique de Beni Haroun à Mila sont dénuées de tout fondement. C’est le ministre des Ressources en eaux, Arezki Baraki qui l’a affirmé dans une déclaration à la presse Plusieurs informations ont été colportées à travers les réseaux sociaux sur des « fissures » apparues sur le barrage de Beni Haroun, faisant même croire qu’il pouvait céder sous la forte pression de l’eau. La ville de Mila (Est d’Algérie) où se trouve ce barrage, a été secouée ce vendredi matin par un séisme assez fort de 4,6 degrés sur l’échelle ouverte de Richter. Des répliques s’en étaient suivies. Le barrage en question est le plus grand barrage en Algérie avec une capacité de 960 millions m3 et une hauteur de 120 m. Le ministre a tenu à rassurer les habitants de la ville de Mila et des wilayas environnantes que ce barrage est construit selon des normes modernes et antisismiques. Il a également affirmé qu’aucune fissure n’a été constatée.