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Energie (et Mines)

Journée du Samedi 30/08/2020

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-Presque une année depuis son adoption par le parlement dans un climat tendu, à cause des manifestations hostiles, la nouvelle loi sur les hydrocarbures n'est toujours mise en oeuvre, faute de textes d'application, a déploré dimanche Abdelmadjid Attar ministre de l’Énergie, assurant que d'ici la fin de l'année 43 textes d’applications verront le jour. "Nous espérons terminer bientôt avec une quinzaine de textes qu’on va envoyer au secrétariat général du gouvernement. Une autre quinzaine sera prête vers le mois d'octobre et le reste d’ici à la fin de l’année", a-t-il indiqué au Soir d'Algérie. Qualifiant de "tare" le retard accusé régulièrement dans la publication des textes d'application des différentes lois, le ministre a fait remarquer que la nouvelle loi sur les hydrocarbures "n’est pas encore entrée en application" car les 43 textes réglementaires y afférents ne sont pas encore publiés. "Le retard des textes d’application est vraiment une tare. En principe on prépare ces textes en même temps que la loi en question, avant même qu'elle ne soit votée par le parlement, et une fois la loi adoptée, on met à jour ces textes, dans le mois qui suit ou dans les deux mois au plus tard", a-t-il fait constater. « Ça fait dix mois que la loi sur les hydrocarbures a été adoptée et aucun texte d'application n’a été publié à ce jour", a déploré le ministre qui a rejoint le gouvernement en juin dernier........................................................................................................ --Le ministre de l’énergie, Abdelmadjid Attar, a reconnu aujourd’hui(dimanche) que l’acquisition de la raffinerie d’Augusta en Sicile, par Sonatrach sous la présidence d’Abdelmoumène Ould Kaddour, en mai 2018, était finalement une très mauvaise affaire. «Quand on m’a informé du projet (rachat de la raffinerie d’Augusta, ndlr), on m’a dit que c’était une bonne affaire, ça va réduire nos importations, on va pouvoir traiter le brut algérien. J’ai dit que c’est une bonne affaire. Mais finalement, le dossier est tout à fait autre», a commenté le ministre de l’énergie dans l’émission LSA Direct du Soir d’Algérie. Abdelmadjid Attar était en effet l’un des rares experts du domaine avoir applaudi l’achat de cette quincaillerie dont le filiale italienne du géant Exxon mobile voulaient absolument se débarrasser après plus de… 70 ans de service ! On s’en souvient, l’actuel ministre de l’industrie Ferhat Ait Ali avait mené une bataille médiatique acharnée contre l’achat de cette raffinerie en insistant notamment sur sa vétusté et son prix exorbitant. L’actuel ministre de l’industrie avait également expliqué qu’elle ne serait d’aucune utilité pour Sonatrach et que les prix de revient des produits raffinés allaient coûter nettement plus chers que de les importer directement. Mais c’était sans compter sur la volonté de l’ex PDG de Sonatrach d’offrir la rondelette somme de 725 millions de dollars à ses amis américains sur les décombres d’une raffinerie hors du temps et d’usage. Le ministre de l’énergie a annoncé aujourd’hui que le dossier de cette raffinerie est entre les mains de la justice «qui va faire son travail». La presse nationale avait en effet rapporté le mois de juillet dernier que le tribunal de Bir-Mourad-Raïs (Alger) a décidé d’engager une enquête pour situer les responsabilités dans cette encombrante acquisition. On a appris également que la justice a placé en détention provisoire l’ex-vice-président du groupe Sonatrach Ahmed Mazighi et conseiller de l’ancien P-DG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour. ……qui coule des jours heureux à Marseille et s’est même vu gratifier d’un contrat de travail de deux ans depuis janvier 2020 par Exxon Mobile suite à un coup de pouce de son ami Chakib Khelil selon Media part ! La justice ne pourra donc rien faire dés lors que Sonatrach a déjà déboursé les 725 millions de dollars et a hérité d’une raffinerie qui lui aurait coûté à ce jour prés d’un milliard de dollars. Il faut rappeler en effet qu’après avoir signé l’accord de vente avec Esso Italiana, filiale italienne d’ExxonMobil, en mai 2018, Sonatrach a conclu la vente de la raffinerie d’Augusta le 1er décembre 2018. Ould Kaddour et ses collaborateurs avaient faire croire à l’opinion publique que l’acquisition d’Augusta allait permettre à Sonatrach de traiter le brut algérien, et combler ainsi combler le déficit national en produits raffinés. Or, explique les experts, cette vieille raffinerie était conçue pour des «bruts de densités moyennes et lourdes et non pas pour du brut léger de la catégorie de ceux que produit l’Algérie». Preuve n est que Sonatrach a dû être contrainte, dit-on, de contracter un prêt de 150 millions de dollars auprès de l’Arab Petroleum Investment Corporation (Apicorp) pour l’achat de brut de la Saudi Aramco à destination de la même raffinerie de Sonatrach en Italie. Elle a même contracté des prêts pour les travaux de maintenance de la raffinerie, qui est de l’ordre de 100 millions de dollars.